Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Finistère au large

C'était hier. Journée internationale et consacrée à la filière nautique finistèrienne. En compagnie de journalistes italiens, espagnols et français. Pour leur faire découvrir notre département et la richesse de sa filière nautique.

Avec au menu des rencontres avec Desjoyeaux, Le Cam, Riou ! Que du bonheur.

Une échappée au beau milieu du prologue de l'Ag2R. Humide et décapante !

Les visites des monocoques de Riou et Desjoyeaux à Port la Forêt, où est implanté le pôle France.

Une visite du chantier de Jourdrain et de son Véolia.

Après ma rencontre avec De Broc avant hier à Moëlan...

Mais aussi JFA, société spécialisée dans les bateaux "top yacht" et qui a construit le yacht le plus beau du monde en 2006. Société implantée à Concarneau à proximité des Chantiers Piriou.

Et bien d'autres visites de chantiers, toutes plus instructives les unes que les autres, dont CDK.

Avec pour enseignement majeur que décidément le Finistère est une terre de marins avec un potentiel énorme. Que la filière nautique en Finistère c'est pas du vent mais une formidable force économique.

Un étendard qu'il nous faut porter haut et fort.

Le Conseil général y contribue.

Hommage à Aimé Césaire

Rencontre avec Aimé Césaire

Une rue de Quimperlé porte son nom, toute proche de celle de Victor Schoelcher autre symbole de l'abolition de l'esclavage en 1848. En 2006, j'ai rencontré Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France. Cet homme de 93 ans dégageait une impression de sérénité, et une force intérieure, due à sa passion pour le peuple antillais. Pourtant le récit de son parcours intellectuel et politique est tempétueux. Cet homme littéraire au contact de Léopold Senghor à Paris, défendra l'identité et la fierté des populations noires. Cet engagement s'est heurté aux idées colonialistes de son époque. Les peuples européens oublient facilement cette phase de l'histoire, où des villes comme Saint-Malo ou Nantes, ont prospéré sur la traite des esclaves noirs.

Aimé Césaire, par sa capacité intellectuel exceptionnel a fait ce travail de rupture, en revendiquant l'identité et l'histoire de son peuple. La négritude est son slogan de fierté.

Pendant l'entretien, avec émotion, il m'a raconté, une rencontre qui l'a marqué lors d'un voyage officiel en Casamance au Sénégal. Face à lui s'avançait une femme identique à sa grand-mère, cette apparition est le lien avec l'Afrique mais aussi un retour sur ses origines. Le lien des Antilles avec le trafic des esclaves est bien réel, créant l'identité créole, issue aussi d'une société esclavagiste qui considérait les Hommes comme du "mobilier".
Le combat de Césaire est de faire connaître l'identité et la fierté d'appartenir à une culture qui soit reconnue.
Il appréciait aussi en homme de lettres, la spécificité de la Bretagne au sein de la France. Homme politique, il a obtenu que les territoires Outre-Mer issus du colonialisme, soit à égalité avec les autres départements français. Engagé au parti communiste martiniquais, puis au parti progressiste, député et maire de Fort de France, Aimé Césaire est le représentant politique, symbole de tous les martiniquais.

Il n'a revendiqué, ni l'indépendance, ni l'autonomie, mais d'être traité à égalité avec les citoyens français.

Issu d'une famille modeste, brillant élève, il a acquis une culture littéraire française, mais il n'a pas oublié les souffrances de son peuple humilié et exploité par les colons qui se sont enrichis pendant deux siècles.

Né au début de la première guerre mondiale, il a redonné à son peuple, ses racines, sa fierté, et sa culture.
Les touristes sur les plages aux cocotiers, devraient lire Aimé Césaire pour comprendre la Martinique

DANIEL LEBRAS
Conseiller Municipal
Martinique, Avril 2008

Une page se tourne : dernier conseil communautaire

Chers amis, chers collègues.

Je vous dis au revoir avec le sentiment personnel, mais que j’espère partagé, d’avoir accompli la mission que vous m’aviez confiée.

Ce n’est un secret pour personne, j’avais pour ambition de poursuivre le travail engagé. Mais il en va ainsi.

Sachez que j’aurai dans mes nouvelles fonctions une attention toute particulière pour le Pays de Quimperlé. Un Pays qui a des atouts indéniables, qui peut être demain ce territoire de développement durable et solidaire que nous souhaitons.

Ceci dépend nous le savons intrinsèquement de la dynamique des entreprises du Pas de Quimperlé et donc de leur capacité à créer de l’emploi.

En effet, de leur puissance économique dépend notre capacité à investir à notre tour pour notre territoire, à offrir un haut niveau de service public, garant de la solidarité et du lien social entre nos concitoyens.

Voilà le défi qui nous attend tous, chacun dans nos responsabilités effectives. Il est grand mais il est de notre responsabilité collective d’y répondre ensemble.

Merci de votre attention et bon vent.

Intégralité du discours : Téléchargement discours_17_avril_2008.doc    

Soutenons la SNSM

Hier soir, j'ai tenu à répondre à l'invitation de l'équipe du cinéma Le Kerfany.

En l'honneur de la SNSM.

En présence de Bertrand De Broc, navigateur merveilleux de courage et d'humour.

Un film lui était consacré retraçant ce que fut son tour du monde en 1997 en solitaire lors du Vendée Globe Challenge.

Avant son départ dimanche à Concarneau pour l'AG2R.

Un autre était consacré à la SNSM de Doëlan.

Avec un appel à la générosité pour permettre de financer le renouvellement de la vedette Capitaine Cook.

600 000 euros dont 150 000 à autofinancer.

Un geste nécessaire. Pour tous les amoureux de la mer. Et de la vie.

Tribunal d'Instance : ne pas désarmer

La Ville de Quimperlé a jusqu'à demain pour saisir le Conseil d'Etat et confirmer ainsi les intentions de l'ancienne municipalité.

Un recours en annulation contre la réforme de la carte judiciaire.

Avec l'appui de l'association des Petites Villes de France et 30 autres municipalités.

Un recours pour dénoncer le manque de concertation, les critères "choisis" et la rupture d'égalité entre citoyens devant le service public.

Poursuivant en cela le fait qu'aucune étude d'impact n'ai été réalisée préalablement à cette décision alors que nous considérons que la justice est un service public et que de droit une telle étude devait être conduite.

Hier le conseil d'Etat confirmait avoir reçu une quinzaine de recours.

Morlaix, Chateaulin et Quimperlé semblent manquer à l'appel.

Le Maire avec lequel j'ai évoqué ce soir ce sujet semble douter de l'utilité d'une telle démarche.

Je considére pour ma part et au contraire qu'il ne faut pas désarmer et qu'il nous faut user de toutes les possibilités qui sont en notre possession pour tenter de faire revenir le Gouvernement sur cette décision.

Renaissance

De Bois-Joly.

Des travaux en perspective à la maison de retraite.

Un parc botanique en naissance et une association "Renaissance" qui reçoit le label "Arbre remarquable de France".

Ce soir au retour de Quimper j'ai tenu à assister à cette remise du label. Ces dernières années je les ai en effet accompagné dans leur démarche auprès de la Ville et du centre hospitalier en particulier.

Ce ne fut pas toujours chose aisée mais la récompense de ce soir vient aussi récompenser leur positive ténacité.

Une vraie reconnaissance pour les époux Lantin et toutes celles et ceux qui donnent de leur temps à la mise en valeur de ce parc merveilleux redécouvert.

Des arbres, des canaux, une maison de maître. A découvrir sans plus tarder.

Pour en savoir plus :

http://arbrequimperle.over-blog.com/

Livre et mer

Et de la visibilité dans les embruns !

C'était vendredi.

Au salon Livre et Mer de Concarneau.

Parmi les 8000 passagers des quatre jours du festival j'ai retrouvé Jean-Luc Garnier, l'auteur de cet ouvrage "La voile, c'est con, il faut du vent...mais pas trop !" préfacé par Isabelle Autissier.

Un ami. Un compagon de route au ministère de l'agriculture et de la pêche. Il était chargé de l'information et de la communication auprès du Ministre.

J'en étais le plus jeune collaborateur. Chargé des affaires bretonnes.

Il m'a accueilli avec beaucoup de sympathie et des bons mots. De quoi se détendre et relativiser dans des moments de forte houle quant le jeune matelot n'est pas bien assuré.

Ce titre c'est lui ! Pas de doute.

Un brun décalé. Mais si vrai.

L'ouverture ? Non. La fermeture et à double tour !

C'était donc hier.

Conseil municipal.

Avec à l'ordre du jour, outre la motion sur les écoles, les désignations dans les commissions et autres organismes extèrieurs.

Et notamment à la Cocopaq, dont je suis encore pour quelques jours le Président. Jusqu'au 17. Jour du conseil communautaire et de l'installation des nouveaux délégués.

Le Maire en guise "d'ouverture" nous a proposé, au moment de désigner les nouveaux délégués quimperlois, aux deux oppositions, une place de suppléant.

En clair, il nous a proposé de ne jamais sièger.

Nous avons donc été contraints de refuser cette fausse proposition.

Pour la première fois hier soir le maire avait pourtant la possibilité de traduire ses généreux discours en acte. Il n'en fut rien.

Rien pour l'opposition si ce n'est le dédain d'une telle proposition. Une mascarade.

Alors que le contexte politique le permettait aisément compte tenu de la très forte majorié de gauche au conseil communautaire. Notre présence n'aurait donc en rien bousculer les équilibres.

(A Concarneau le maire a ouvert et a permis ainsi à quatre de ses opposants de sièger).

De surcroit, notre expèrience a donc été jugée inutile. Dont acte.

Un maire d'ouverture ? Ce fut hier soir devant l'histoire un acte fort de fermeture.

A double tour qui plus est !

Je vous invite à prendre connaissance de la liste des délégués quimperlois qui siègeront à la Cocopaq.

Les 9 titulaires quimperlois. Loin de représenter la soi-disante diversité de cette liste elle est très représentative. Droite, centre droit et un tout petit zeste de diversité...

Fermeture ! oui et au pluriel !

Décidémment, il a bien eu tromperie en mars dernier !

Enfin !

C'était mardi.

Un pot amical nous était offert par le Comité de soutien à Alain Menjadeu.

Pour fêter la décision de la Cour d'appel de Nantes.

Alain et sa famille peuvent demeurer en France.

Une victoire. Celle de la mobilisation. Celle des valeurs que ce Pays se targue de porter. Celles des droits de l'Homme et de la liberté.

Alain va ainsi pouvoir poursuivre sa formation au lycée maritime du Guilvinec. Sa fille retrouver le chemin de l'école. Son épouse une vie sociale et professionnelle. Et leur petit dernier la paix retrouvée.

Il ne faut donc pas toujours désespérer de la justice de notre Pays.

Loin de l'horreur de la politique gouvernementale en vigueur.

Un message d'espoir pour tous ceux qui se battent comme Alain.

Image d'espoir également que cette rivière d'Ecosse...sous la neige...un clin d'oeil du Cameroun !

Fermeture prononcée

Nos arguments n'ont donc pas été entendus.

Mardi dernier, l'Inspecteur d'Académie a prononcé la fermeture de la classe de PS1 du Lézardeau.

Et ce malgré la mobilisation sans faille et les arguments avancés.

Le ton est donné.

L'Education nationale se désengage progressivement. Les 2-3 ans ne seront plus accueillis à l'école publique et c'est tout l'édifice de l'école maternelle qui est remis en question.

Hier soir, en conseil municipal, j'ai approuvé la motion qui nous était proposée mais ai tenu cependant à dénoncer l'ambiguïté qui selon moi marque la situation politique locale quimperloise.

D'un côté des conseils municipaux qui se mobilisent. Certes.

De l'autre les mêmes conseillers municipaux qui soutiennent la politique gouvernementale en vigueur. Celle qui en ce moment supprime les moyens alloués à l'école maternelle, élémentaire, secondaire..

Le charme de l'apolitisme sans doute...

Une incohérence à mon sens.

En réponse j'ai eu le droit au sempiternel "politicien".

Durant ce mandat, sur bien des sujets, nous aurons à nous confronter à ce "grand écart".

A chaque fois nous le dénoncerons.