Au moins 300 à Quimperlé. 700 000 dans tout le Pays.
A dire cela suffit.
Les promesses doivent être tenues. En effet, souvenez-vous, le candidat Sarkozy avait placé au coeur de sa campagne la question du pouvoir d'achat et sa revalorisation. Alors chiche !
Mais, la seule et unique revalorisation du pouvoir d'achat ce sont les 15 milliards partis en fumée.
Le fameux paquet fiscal, qui n'aura profité qu'à quelques privilégiés et qui était sensé provoquer un choc de croissance.
Eh bien, le choc de croissance... on attend toujours et on ne voit rien venir.
Pour le reste le gazole, le pain, le lait, le chariot de la ménagère, là tout augmente. Une croissance, celle-la, à deux chiffres.
Et pendant ce temps aucune revalorisation du SMIC, aucune revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire, aucune revalorisation des prestations familiales et minima sociaux...
J'ai écouté tout à l'heure le Président de la République qui est allé à la rencontre des élus locaux au Congrès des Maires et Présidents de Communauté de Communes et qui en a profité pour s'adresser à l'ensemble des français.
Le message est clair. "On ne cédera pas, on ne reculera pas". Ni sur les régimes spéciaux, ni sur la réforme de la carte judiciaire, ni sur la réforme des universités...
Et de fait de parier sur le pourrissement de la situation pour faire passer ses réformes en comptant sur le ras le bol des Français. Stratégie bien connue.
Opposer les uns aux autres. Parier sur la fracture nationale. Celle qui coupe la France en deux. Avec l'intime espoir qu'une frange de la fracture pèsera plus lourde qu'une autre...Les yeux rivés sur les sondages d'opinion.
Mais, ce n'est pas cela être Président de tous les Français.
Oui les réformes sont nécessaires mais elles ne peuvent se faire sans respect, sans vrai dialogue, sans vraie confrontation des idées.
La "rupture" aurait du en fait être cela. Mais Sarkozy a choisi des méthodes d'un autre temps.
Nous étions 700 000 à manifester. Ils étaient des centaines de milliers voire des millions à galèrer.
Cela suffit. Il faut s'asseoir à la table des discussions, donner la parole aux partenaires sociaux, aux élus frappés par le démantèlement des services publics locaux, aux étudiants...
Décidément, la démocratie sociale reste largement à inventer dans notre Pays.
Le candidat sarkosy, a aussi promis l'augmentation des petites retraites et en particulier de 25% du minimum vieillesse et il commence par donner aux riches , sans se souvenir de sa promesse électorale. Y a-t'il une différence entre la gauche et la droite?
OUI,et elle est forte!
Rédigé par : Jacques Canevet | 21 novembre 2007 à 12:33