L'économie finistèrienne n'est pas une économie dépassée.
Elle est au contraire une économie à la pointe, qui sait conjuguer l'innovation avec la tradition, et s'ouvrir aux marchés de demain.
Le Finistère a bien de l'énergie pour entreprendre et le Conseil Général y contribue d'ailleurs grandement par son soutien aux universités, aux laboratoires de recherche, aux plateformes technologiques, en soutenant les technopôles du département et la démarche des pôles de compétitivité.
Vendredi toute la journée, je suis ainsi allé, avec quelques collègues de la commission insertion et économie du Conseil général, à la rencontre de ceux qui contribuent à faire de notre département, un département qui investi pour l'avenir dans un développement durable et solidaire.
Par la visite tout d'abord d'une entreprise de Sizun, FAI, Freeze Agro Ingénierie, soutenue dans certains de ses projets par le pôle de compétitivié Valorial. Une entreprise spécialisée dans le développement de process innovant pour l'industrie agroalimentaire et qui a déposé pas moins de 8 brevets en 6 ans.
Puis, nous sommes allés à la rencontre de la société Hémarina, hébergée actuellement au sein de la pépinière d'entreprise de la communauté d'agglomération de Morlaix. Une jeune start-up spécialisée dans les biotechnologies et qui est en train de donner un débouché très concret à trente années de recherche fondamentale menée au sein de la station biologique marine et océanologique de Roscoff.
Société qui travaille au développement d'une molécule extraite du ver de vase marin, utile à la conservation des organes en attente de trasplantation et qui a reçu un soutien significatif de l'Agence nationale pour la recherche dans le cadre du pôle de compétitivité mer.
En toute logique nous sommes allés ensuite visiter la station de bilogique marine et océanologique de Roscoff, l'une des stations reconnues aujourd'hui par l'Europe pour son savoir faire. Station qui regroupe aujourd'hui plus de 200 personnes, chercheurs et enseignants chercheurs, ingénieurs et techniciens, doctorants et post-doctorants. Une visite au coeur de la "génomique marine", la spécialité de la station.
Puis, passage au centre technique BBV, Bretagne Biotechnologie Végétale, qui fait "germer" des innovations qui vont contribuer à créer les légumes et les plantes de demain et à préserver les productions végétales contre leurs maladies. Avec une visite en avant première du "laboratoire végétal confiné" dont les travaux sont à peine terminés et qui devraient être mis en activité dans les semaines à venir.
Nous avons terminé cette journée en nord-finistère, par la visite d'une exploitation agricole flambant neuve et dont les exploitants ont choisi de mécaniser la traite des vaches par l'achat d'un robot de traite dernière génération.
Pour moi, cette journée fut pleine d'enseignements. Elle nous a ainsi permis de visualiser très concrètement ce que les aides du Conseil général permettent de mettre en oeuvre. Tous ces projets ont en effet été soutenus par le département.
Où comment par un soutien public fort, notre économie peut demeurer à la pointe du progrès.
le Conseil général est le principal partenaire de ces entreprises à la pointe de la recherche. La "Pointe Finistérienne" est bien connue... Bien que l'agriculture soit l'activité dominante, la recherche dans le domaine marin est de plus en plus performante.
Quand l'effort commun fait la force d'un territoire...
Rédigé par : Arnaud | 13 février 2009 à 16:37