Cétait la semaine passée...et oui le temps passe si vite...notre conseil municipal.
Qu'en avons-nous retenu ?
Une belle unanimité de la majorité autour de son maire !
On se souvient pourtant tous du spectacle de ces derniers mois où quelques élus de la majorité s’entredéchiraient sur fond de rivalité pour les élections municipales à venir.
Il s’agissait alors de se démarquer d’un maire dont on voulait visiblement prendre la place.
Mais voilà que ce maire n’est plus candidat et ne représente donc plus de menace potentielle.
Ceux qui espéraient être «calife à la place du calife » se souviennent alors tout à coup qu’ils font partie de cette majorité dont il faudra bien... endosser le bilan.
Même notre collègue du MODEM, celui qui avait été rejeté des rangs sans vergogne par Alain Pennec et que peu d’élus de la majorité avait alors soutenu, a approuvé sans réserve les dernières décisions municipales.
Des décisions qui pourtant nous interpellent, puisqu’elles engagent des suppressions de postes :
La première concerne le nettoyage des gymnases. A l’occasion d’un départ à la retraite, le poste n’est pas renouvelé et le nettoyage sera confié à une entreprise privée. Non seulement l’économie sera des plus modiques, de l’ordre de 1800 euros par an, mais surtout il n’y aura désormais plus de lien entre l’agent de nettoyage et les associations qui se servaient des locaux.
Nous sommes également intervenus sur la suppression du poste créé pour l’Agenda 21.
Certes, nous avions émis des réserves sur le fait que cette démarche se soit déroulée dans un cadre strictement communal, sans lien avec l’Agenda 21 de la Cocopaq, mais elle a été menée à son terme et il importe maintenant d'en tirer les enseignements.
Et bien le poste est supprimé et cette ambition majeure du mandat devra être assumé par un agent qui à 80% s'occupera de prévention et de sécurité (ACMO) et de 20% de la mise en oeuvre de l'Agenda21. Missions peu compatibles entre-elles qui plus est..sauf pour l'adjoint au personnel (tiens un autre candidat)...
Enfin devant notre interrogation sur la suppression d’un demi-poste à la communication, le maire nous a appris que le technicien concerné ne s’occupait que du magazine municipal et de quelques autres tâches. On peut s’étonner dans ce cas, non pas de la suppression du poste mais ………de sa création !
Ces trois décisions sont hautement symboliques de la politique municipale : privatisation, incohérence dans la conduite des actions engagées, incapacité à mesurer les besoins, et conduite calamiteuse de la gestion des personnels communaux, que les représentants des syndicats CGT et CFDT n'ont pas manqué ces derniers jours de dénoncer...
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