Jour de grève dans les écoles.
Et de mise ou non en oeuvre du service public minimum par les maires concernés.
Cette nouvelle loi qui vise à permettre aux enfants d'être accueillis dans les écoles, non pas par des enseignants, car grèvistes, mais notamment par des personnels communaux.
Sur le territoire de la Cocopaq, douze maires ont annoncé ne pas vouloir mettre en place ce dernier.
Tous de gauche. Ils dénoncent le principe même de cette loi.
Et le flou qui règne concernant le décret d'application de celle-ci.
Décret qui ne clarifie pas suffisamment la question des responsabilités et celle de la prise en charge financière, et ce malgré les soi-disantes garanties gouvernementales.
Le Maire de Quimperlé semble pour sa part avoir une autre approche et a donc annoncé qu'il ne voyait pas pourquoi il s'opposerait par principe à une loi.
Certes cette loi n'est pas intentatoire aux libertés fondamentales de chacun d'entre-nous.
Mais elle vise malgré tout à anihiler tout effet à une grève.
Elle casse cette liberté et ce droit au droit de grève... quoi qu'on en dise.
Et d'organiser le service public minimum contribue bien à cela aussi.
Mais c'est bien aux parents auxquels il revient finalement de répondre.
Certains n'auront pas d'autre choix que de confier leurs enfants aux personnels municipal mobilisés.
Mais j'ose espérer que ceux qui le peuvent trouveront des solutions alternatives et ainsi respecteront le droir de grève des enseignants de leurs enfants.
En agissant ainsi ils montreront que finalement la réponse apportée par la municipalité n'est pas une réponse satisfaisante et acceptable, et que l'on peut agir en citoyen et non pas en consommateur de service public.
Réponse ce matin.
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