C’est
le maire en personne qui a proposé SON projet d’exposition aux
Ursulines, comme si l’adjointe à la culture n’existait pas.
Il
en a longuement expliqué la genèse, pour s’en attribuer tous les
mérites.
Là
encore, on sent que le mot « collectif » ne fait pas
partie de son dictionnaire. C’est lui qui a contacté une maison
d’édition pour sortir un livre sur les peintres de Quimperlé.
C’est lui qui a réussi à convaincre l’éditeur réticent. C’est
lui qui a finalisé le contrat.
Et
on hallucine. Aucun appel d’offre pour l’ouvrage à près de
30 000 euros, dont on n’a d’ailleurs pas su le coût global,
simplement la part de Quimperlé qui espère rentrer dans ses fonds
en vendant ses 1500 exemplaires réservés, à 35 euros pièce !
Quant
à l’exposition elle-même, on a appris qu’elle avait été
« suggérée » par la maison d’édition qui veut un
évènement pour pouvoir lancer l’ouvrage en librairie, l’éditeur
se réservant aussi 1500 exemplaires.
La
première exposition du genre, se vante le maire, qui oublie qu’une
autre sur le même thème a bien eu lieu dans les années 90.
En
plus modeste certes, et surtout pour un coût bien moindre. Le budget
de l’exposition atteint les 117 000 euros et peut-être plus
car on ne sait toujours pas à quoi sont destinés ces 6000 euros
pour « 4 conférences en lien avec les expositions
temporaires » qui figurent au budget prévisionnel de la
commission culture.
Le
maire justifie une telle dépense par la qualité et l’intérêt de
l’exposition, dont nous ne doutons pas un seul instant, et par le
souci de l’image de Quimperlé !
Mais
alors, si c’est pour l’image de Quimperlé, pourquoi, ces
derniers mois, avoir autant ignoré le bagad qui se bat pour un local
de répétition ? Ne porte-t-il pas avec brio l’identité
quimperloise ? Tout autant qu’une exposition de peinture !
Une
fois de plus, on voit bien qu’il n’y a aucun projet culturel
cohérent à Quimperlé !
Que
ce soit pour l’hôpital Frémeur pour lequel on fait appel aux
mécènes avant même de savoir à quoi servira le lieu, ou pour la
gestion au quotidien des activités culturelles, aucune ligne
directrice, rien qu’une suite de lubies du maire.
Des
lubies qui ont un coût pour le contribuable quimperlois !
Un
seul motif de satisfaction pour notre opposition et nos concitoyens :
après l’office du tourisme à 200 000 euros, cette nouvelle
dépense conséquente prouve bien que Quimperlé n’était pas en
état de faillite il y a 3 ans, comme la majorité a bien voulu le
faire croire !
Les commentaires récents