C'est sur un écran vacillant que nous avons découvert mercredi dernier les données chiffrées du débat sur l'orientation budgétaire, faute de document préparatoire complet.
Dommage pour ce moment clé de l'année où, justement, le débat est à l'honneur dans notre démocratie locale !
Est-ce un manque de considération envers l'opposition et les citoyens quimperlois ou la crainte d'être confronté à des adversaires mieux à même d'analyser les chiffres et donc de débattre à armes égales ? Toujours est-il que c'est la deuxième année qu'il n'y a aucune prospective chiffrée, malgré notre protestation en 2011 !
Si les chiffres étaient absents, les mots pour qualifier la situation financière ont été, sans surprise, les mêmes que les années précédentes. Et le maire de nous redire « la situation dégradée des comptes en 2008 » telle une rengaine déclinée à chaque débat d'orientation budgétaire !
Et bien sûr, comment, grâce à une gestion rigoureuse, la municipalité a pu redresser la situation. On remarquera quand même que cette analyse passe sous silence la dernière augmentation d'impôts, sous forme de baisse de l'abattement à la base, subie par tous les Quimperlois !
Pour une ville que le maire disait « proche d'une mise sous tutelle », il faut bien avouer que le rétablissement a été opéré sans trop de difficulté .Trois années de gel des emprunts, que nous avions aussi annoncé, et voici la ville prête à réinvestir. La preuve que le diagnostic était bien plus politique que comptable !
On voit aussi aujourd'hui que nos efforts en matière d'urbanisation portent leurs fruits alors que la municipalité, il y a trois ans, raillait notre analyse. Pourtant, il était à prévoir que la délivrance d'un millier de permis de construire, entre 2005 et 2008, allaient ramener de nouveaux habitants à Quimperlé et par conséquent de nouvelles rentrées fiscales !
Fiers de notre bilan !
Des nouveaux Quimperlois séduit par un contexte dynamique. Oui nous pouvons être fiers de notre bilan et des investissements que la municipalité nous reproche année après année.
Avec une nouvelle caserne de pompiers, une médiathèque, les halles ou le cinéma, les travaux en basse-ville, l'achat de l'ancien hôpital St Michel, la réalisation de la zone de Kergoaler...nous avons empruntés pour préparer l'avenir. Quant aux travaux contre les inondations, ils étaient indispensables et donnent aujourd'hui à la basse-ville la perspective d'un nouvel essor. Ils ont coûté 1.7 million d'euros à la ville, un poids énorme pour Quimperlé que nous avons dû assumer parce que l'équipe précédente n'avait rien fait dans ce domaine !
La centralité au cœur du débat.
Nous sommes parfaitement conscients que Quimperlé doit assumer des charges pour des équipements qui profitent à tout le territoire. Sur cette question majeure, on peut s'étonner que la municipalité n'engage pas une négociation avec la Cocopaq .Aucune demande officielle en trois ans de mandat !
Le temps est venu pour la municipalité Pennec de rentrer dans une phase de négociation avec nos partenaires, d'être une force de proposition et pas seulement de dénonciation.
Rien n'oblige Quimperlé à subir son rôle de ville-centre, elle peut en revendiquer les avantages et aussi les reconnaitre !
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