Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Avec Gilbert Le Bris et Anne Maréchal. Dans le sillage du Président. Réunion publique mardi à Quimperlé salle du Coat-Kaër à 18h30.

Mardi en fin d'après-midi je serai au côté de Gilbert le Bris et Anne Maréchal.

Pour cette première réunion publique des législatives.

J'y interviendrai pour évoquer les propositions du Président de la République dédiée à la jeunesse de France.

Cette jeunesse de France qui a largement plébiscité François Hollande puisque 60% des 18-24 ans lui ont fait confiance.

C'est d'ailleurs aux jeunes de France, citoyens et citoyennes en herbe et en acte que le candidat-Président a dédié sa victoire.

Et c'est sur sa capacité à améliorer leur vie quotidienne qu'il a demandé au terme de son mandat à être jugé.

Ces jeunes qui vivent pleinement leur jeunesse pour une bonne part d'entre-eux mais qui sont aussi trop nombreux à connaître le chômage, les difficultés pour se loger, la chêreté des déplacements...

Notamment cette jeunesse sans diplôme, sans formation et issue de milieux fragiles, qui est confrontée aux précarités et aux crises successives, tout comme leurs parents voire leurs grands-parents.

Pour lutter efficacement contre ces fléaux, l'école de la République doit redevenir l'ascenseur social qu'elle n'est plus.

Les 60 000 emplois prévus en 5 ans ne seront pas de trop pour refaire de notre école le creuset de la méritocratie républicaine.

Je reviendrai aussi sur les contrats de génération, les emplois d'avenir, le service civique autant de mesure sur lesquelles les députés devront plancher une fois élus.

Car sans majorité parlementaire, le Président du Changement sera en incapacité de mettre en oeuvre ses 60 propositions dont celles consacrées à la jeunesse.

Une cohabitation serait une catastrophe pour notre pays et notamment pour sa jeunesse.

A mardi donc pour évoquer avec vous tout cela.

Pour soutenir Gilbert Le Bris et Anne Maréchal dans leur campagne.

 

 

Le Gouvernement. Paritaire, renouvelé et rassemblé...La France du Changement ! Avec qui plus est quatre ministres bretons...sans compter le Premier d'entre-eux...

Avec Gilbert Le Bris et Anne Maréchal. Dans le sillage du Président.

" Vous en avez ainsi décidé : François Hollande présidera aux destinées de la France durant ce quinquennat.

J’appartiens à la même famille politique que lui et je me présente aux élections législatives des 10 et 17 juin 2012 pour permettre d’obtenir la majorité indispensable à la mise en œuvre des réformes annoncées et aux moyens législatifs de l’action.

Après vous avoir servi de toutes mes forces dans l’opposition, je souhaite me mettre, en pleine responsabilité, à la disposition de notre pays pour être acteur parlementaire du redressement de la France.

Votre confiance renouvelée me permettra de vous apporter, ainsi qu’à notre circonscription, l’efficacité nécessaire aux choix nous concernant.

Votre soutien, signe de cohérence démocratique, permettra à Anne Maréchal, ma suppléante, et moi-même d’être des élus présents et actifs au service d’une politique nouvelle de justice sociale et de solidarité. 

Dans le sillage du Président, vous pouvez compter sur moi ".

Gilbert Le Bris

Le discours d'investiture du Président de la République

 

Retrouvez le discours d'investiture du Président de la République du mardi 15 mai 2012.

Lors de son discours d'investiture, François Hollande a évoqué la situation actuelle de la France: "une dette massive, une croissance faible, un chômage élevé, une compétitivité dégradée". Puis il a réaffirmé sa volonté de rassemblement des Français et de lutter "contre toutes les discriminations". "Le pouvoir sera exercé au sommet de l'Etat avec dignité et simplicité" a-t-il précisé.

Enfin le nouveau Président de la République a annoncé son intention de faire un "nouvel acte de décentralisation" pour renforcer la démocratie locale.

 

François Hollande. Président de la République.

 

Cher-e ami-e,


Le 6 mai, les Français ont choisi le changement en me portant à la présidence de la République. Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend.

C'est une lourde responsabilité qui m'a été confiée, dans un contexte d'une exceptionnelle gravité. Si ce qui nous attend n'était pas dur, nous n'aurions pas gagné l'élection présidentielle. C'est parce que la situation est difficile que les Français se sont tournés vers nous, pour que l'effort se fasse dans la justice.

Devant vous, je m’engage à servir mon pays avec le dévouement et l’exemplarité que requiert cette fonction.

C’est ensemble que nous avons porté le changement. C’est ensemble que nous avons réussi à faire émerger la confiance et l’espoir dans le vote de nos concitoyens. A vous qui m’avez accompagné, avant de prendre mes fonctions, je veux adresser un message de remerciement. Il faudra à nouveau se mobiliser et je compte sur vous pour porter l’espoir et le changement qui vient lors des prochaines échéances législatives de juin.

C’est cette confiance que nous devons porter aujourd’hui pour que ces prochaines semaines permettent l’alternance au Parlement et donnent toute sa force au changement partout en France.


Sincèrement,
François Hollande

 

François Hollande : « J’engagerai une nouvelle étape de la décentralisation ». Législatives. Réunion publique jeudi à Questembert.

A l’invitation de Paul Molac, candidat d’union PS-UDB-EELV dans la quatrième circonscription, j'animerai avec Romain Pasquier, professeur à Sciences Po Rennes, une soirée débat sur la décentralisation, jeudi 10 mai à 20 h 30, Salle Alan Meur à Questembert.

François Hollande : « J’engagerai une nouvelle étape de la décentralisation »

Cette nouvelle étape de la décentralisation, François Hollande l’a promise dans les 60 engagements de sa campagne.

Il écrivait : « J’engagerai une nouvelle étape de la décentralisation en associant les élus locaux. Je ferai voter une loi sur le renforcement de la démocratie et des liberteés locales. Elle prévoira notamment l’abrogation du conseiller territorial et la clarification des compétences. Un pacte de confiance et de solidarité sera conclu entre l’État et les collectivités locales garantissant le niveau des dotations à leur niveau actuel. Je réformerai la fiscalité locale en donnant plus d’autonomie aux communes, aux départements et aux Régions, en contrepartie d’une plus grande responsabilité. Une véritable péreéquation sera mise en œuvre. »

La première étape de la décentralisation a été une réforme majeure de Mitterrand en 1982, avec l’autonomie des collectivités locales, la reconnaissance des régions, la fin de la tutelle de l’Etat sur les collectivités.

Cette décentralisation est renforcée par la loi Joxe en 1992, toujours sous la présidence de François Mitterrand, qui a organisé la création des communautés de communes, une loi complétée par les lois Voynet Chevènement en 1999.

L’acte II de la décentralisation en 2005 est resté inachevé.

Quant à la loi de décembre 2010 liée à la réforme fiscale de la Taxe professionnelle elle restreint l’autonomie fiscale des collectivités, des départements et régions, planifie le regroupements forcés de communautés, et instaure le « conseiller territorial », sorte de super-conseiller général, appelé à siéger à la fois à la région et au département.

Cette réforme des collectivités locales voulue par Sarkozy porte ainsi un coup d'arrêt au mouvement continu de décentralisation engagé en 1982.

Vers la république des territoires

Le vote du 6 mai ouvre de nouvelles perspectives avec la volonté affichée du président Hollande de s’appuyer sur les collectivités territoriales pour le redressement de la France.

Il a affirmé vouloir rétablir des liens de confiance entre elles et l’Etat. D’ailleurs, le président de la Région Bretagne, Jean-Yves Le Drian, réclamait notamment dans une interview du mois de janvier (à voir ici,) un vrai rôle de chef de file de l’action économique pour les Régions.

Beaucoup plus de décentralisation, « cela permettra de libérer les énergies », insiste-t-il.

« C’est incontournable », poursuit-il.

Il regarde en direction de l’Allemagne, de ses puissantes régions et de leurs petites et moyennes entreprises qui ont permis de densifier le tissu économique.

Et il compare tout cela aux grands groupes industriels français qui pratiquent « le jacobinisme industriel ». 

 Confidence de Jean-Yves Le Drian qui vient de discuter avec l’un des plus grands industriels français pour évoquer un dossier majeur pour la Région : « Pour en parler, j’ai dû aller à Paris ». Sous-entendu, il aurait préféré avoir un interlocuteur sur place.

Ecoutez cette interview ici

Une association, fondée par Gwendal Rouillard, député du Morbihan, s’est donné comme ambition de faire vivre cette idée de république des territoires." 

 Un premier colloque s’est tenu à Lorient en décembre dernier. A voir ici ou encore ici.

 

 

 

François Hollande : Président de la République

François Hollande : Président de la République

 

ALLOCUTION DE FRANÇOIS HOLLANDE LE 6 MAI À TULLE

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Mes chers concitoyens, les Français, en ce 6 mai, viennent de choisir le changement en me portant à la présidence de la République.

Je mesure l’honneur qui m’est fait et la tâche qui m’attend.

Devant vous, je m’engage à servir mon pays avec le dévouement et l’exemplarité que requiert cette fonction.

J’en sais les exigences, et à ce titre j’adresse un salut républicain à Nicolas Sarkozy qui a dirigé la France pendant cinq ans et qui mérite, à ce titre, tout notre respect.

J’exprime ma profonde gratitude à toutes celles et à tous ceux qui ont, par leurs suffrages, rendu cette victoire possible.

Document (PDF – 49.7 ko) 

François Hollande Président de la République. Ma réaction.

Bouleversé et meurtri par l’éviction de Lionel Jospin en 2002, profondément attristé par la défaite de Ségolène Royal en 2007, je ressens aujourd’hui un immense bonheur et une fierté retrouvée.

Cette victoire pour la France nous donne encore plus de force et d’énergie,

- pour poursuivre notre engagement quotidien au service des finistèriens et habitants du Pays de Quimperlé, auxquels nous demandons les 10 et 17 juin prochains de nous renouveler leur confiance,

- pour donner au Président de la République la majorité parlementaire dont il a besoin,

- pour engager les réformes nécessaires au Changement,

- pour renouer avec une République juste et solidaire.