Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Les Papeteries De Mauduit investissent sur le site de Quimperlé : notre réaction

"Nous venons d'apprendre la décision du groupe Schweitzer-Mauduit d'investir à Quimperlé dans le cadre du déploiement de la technologie LIP en Europe. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce choix, qui vient reconnaître les compétences et les savoir-faire quimperlois.

Le risque était grand, suite au PSE, de voir les Papeteries De Mauduit devenir un simple lieu de production tandis que la valeur ajoutée nous échapperait. Les syndicats avaient très tôt pointé cet enjeu. L'ensemble des élus réunis autour de la Cocopaq, avaient plaidé pour que Quimperlé soit choisie.

Le contexte mondial fait que les choix se dessinent plus largement à l'échelle du continent, intégrant la Belgique et la Pologne. Il n'en reste pas moins que Quimperlé conserve la technicité et les compétences essentielles à l'entreprise. Après la tempête sociale de 2009, c'est une première éclaircie bienvenue pour les salariés. Bien entendu, nous restons vigilants et attentifs aux évolutions en cours dans l'entreprise".

Nicolas MORVAN, Président de la Cocopaq, Conseiller régional

Gilbert LE BRIS, Député

Michaël QUERNEZ, Vice-Président du Conseil Général

Alain PENNEC, Maire de Quimperlé

Salaison Tallec : soutenir l'économie du Pays de Quimperlé

Les salaisons Tallec à Bannalec emploient aujourd'hui 200 personnes.

Toujours 200 personnes...

Et ce ne fut pas sans mal !

Mais aujourd'hui, la roue semble enfin tourner et après avoir subi en effet de graves difficultés financières voici trois ans, l'entreprise et ses dirigeants sont en passe de gagner leur pari.

Maintenir l'emploi et investir pour l'avenir.

4 millions d'euros pour se moderniser, gagner de nouveaux marchés commerciaux et donc pérenniser l'emploi.

Et nos collectivités locales y croient : Région, Communauté de communes du pays de Quimperlé, ville de Bannalec, Conseil général ont en effet décidé d'accompagner cette nouvelle aventure humaine et industrielle.

Et les médailles d'or et de bronze gagnées au dernier concours général agricole du salon de l'agriculture ne peuvent que nous encourager dans cette voie, marquant ainsi la qualité du savoir faire des salariés de cette entreprise.

Une entreprise que j'ai pu visiter il y a trois semaines avec Gilbert le Bris, Nicolas Morvan, Gaëlle le Meur et Marylise Lebranchu.

Le rôle des NTIC dans l'attractivité économique du Finistère

Vendredi après-midi, j'ai accompagné Pierre Maille, et François Marc, au cours de visites d'entreprises qui de par leurs activités ont une parfaite connaissance du rôle que les TIC peuvent jouer dans l'attractivité économique du Finistère.

Des entreprises des secteurs de la pêche, de la défense et de l'agriculture.

L'entreprise KENTA ELECTRONIC d'Ergué-Gabéric tout d'abord, pour l'aspect TIC et mutation de l'économie dans le secteur mer&pêche. Kenta électronic est une société spécialisée dans le domaine des applications en radiocommunications des bandes très basses fréquences aux hyperfréquences. Depuis plusieurs années, elle développe des équipements pour les services de sécurité maritime (CROSS). Elle possède une grande expérience dans le domaine des radiocommunications maritimes (plaisance, pêche) et possède son propre laboratoire de mesures radio. Elle étudie et réalise aussi des systèmes de diffusion sonore professionnels pour les théâtres, églises, salles de conférences... Elle développe son activité à l'international, notamment vers les pêcheries des côtes africaines. Le Conseil général a accompagné pour 32.800€ et 123.190€ les phases 1 et 2 du projet IPBC pour un montant respectivement de 32.800€ et de 123.190€, projet labellisé par le pôle Mer Bretagne, qui a pour objet de développer une solution d'accès à internet à bas coût pour les bateaux de pêche en bandes radio hautes et très hautes fréquences, afin de développer des usages liés à la profession (prévisions météo, cours de criée, télé-assistances médicale et mécanique, développement des liens des employés avec leurs familles...).

Puis l'entreprise INTERFACE CONCEPT de Briec de l'Odet, pour l'aspect TIC et évolution du secteur de la défense. Interface Concept, spécialiste reconnu de l'électronique embarquée au niveau européen, développe, fabrique et commercialise des systèmes électroniques adaptés aux domaines de la défense, de l'aéronautique, du transport et des télécommunications.

Et enfin l'entreprise KERHIS de Châteaulin, sur l'aspect TIC et mutation de l'agriculture. Kerhis est un partenaire informatique des coopératives et des négoces agricoles. De l'exploitation agricole jusqu'au distributeur, elle développe et diffuse des outils informatiques adaptés aux besoins des différents chaînons de la filière pour optimiser la gestion, la traçabilité et la conformité avec les réglementations techniques et sanitaires de plus en plus complexes.

J'en retire pour ma part trois enseignements majeurs :

L'importance de maintenir la qualité des formations d'ingénieurs dispensées dans notre département, par nos écoles brestoises en particulier.

Les regards très différents portés par ces dernières sur l'utilité des pôles de compétitivité.

Et enfin l'extrême inquiétude quant à notre capacité collective à restructurer en Finistère la filière électronique décrite à bien des égards comme étant totalement sinistrée.

Communiqué de presse en soutien aux salariés des PDM

Présent ce matin à Quimper aux côtés des salariés des P.D.M., je tiens à leur redire ma totale solidarité et mon entier soutien.

Qu'à défaut de prise en charge par l'Etat des mesures d'accompagnement liés aux  pré-retraites (A.S.F.N.E.), que nous sollicitons à nouveau, il appartient bien au groupe P.D.M.de prendre toutes les mesures qui s'imposent afin : 

de rétablir un dialogue social de qualité, de permettre aux salariés de plus de 57 ans de bénéficier de pré-retraites "maison" équitables, de mettre en œuvre les moyens financiers satisfaisants pour les départs volontaires ;

Afin que les négociations en cours puissent aboutir à un plan de sauvegarde de l'emploi sans licenciement sec,

D'apporter, enfin, aux légitimes questions des salariés toutes les réponses quant à l'avenir industriel du site.

PDM : audience chez le Préfet

C'était mercredi. Avec les élus du Pays de Quimperlé. Pour évoquer la situation des PDM. 

 
Les conditions de mise en oeuvre du PSE et l'avenir industriel du site.

Des condItions de mise en oeuvre du PSE "acceptables" pour les salariés.

Ce qui suppose nécessairement l'intervention forte de l'Etat pour des pré-retraites à partir de 57 ans voire 56 ans.

L'avenir industriel du site. Ce qui suppose la production et la transformation du papier LIP.

Tout autre choix serait certainement catastrophique pour l'avenir de ce site, pour ses salariés.

Un autre choix ?

Nous savons que les PDM étudie en effet la possibilité de transformer le papier dans un pays de l'est de l'Europe, laissant à Quimperlé la seule production.

En clair, une nouvelle forme de délocalisation rampante. Un transfert de savoir faire et de valeur ajoutée.

Profitant ainsi du dumping social, d'une masse salariale plus faible. Profitant d'une Europe toujours incapable d'édicter des normes sociales satisfaisantes.

C'est de tout cela dont nous avons parlé avec le Préfet et le secrétaire général, leur demandant de sensibiliser les ministres concernés à cette situation.

Dans l'attente de notre prochaine rencontre avec le représentant du Gouvernement, le Commissaire à la réindustrialisation le 23 novembre prochain.

  

Visite de l'entreprise Panier Tanguy de Briec

 
C'était vendredi dernier. Avec le député Jean-Jacques Urvoas et le maire de Briec.

A l'invitation de sa direction, la visite de l'entreprise Panier Tanguy.

Entreprise de près de 200 salariés, qui produit "des cookies gourmands, des gaufrettes croustillantes et fondantes, des biscuits pour le petit déjeuner".

Entreprise, leader national sur son marché.

Et qui s'apprête à investir plus de 2 millions d'euros et à créer plus d'une dizaine d'emplois.

Une invitation qui n'avait pas pour but de solliciter des financements publics mais de nous alerter sur la difficulté de cette entreprise à recruter.

Difficultés dues à l'image de l'agro-alimentaire, secteur qui attire peu.

Une visite qui nous invite à poursuivre nos efforts en matière d'insertion professionnelle. A mobiliser nos équipes emploi en Pays de Cornouaille qui doivent mettre en relation les demandeurs d'emploi en parcours d'insertion et les entreprises.

Signes d'espoirs pour l'économie finistèrienne...

...Où chronique de la semaine passée.

En Angletterre. Où plus précisémment en Cornouaille. Deux jours, pour faire le point sur le protocole d'accord entre le Cornwall Council et le Conseil général du Finistère.

Pour rencontrer les nouveaux élus cornouaillais, pour leur présenter notre nouvelle VIE, chargée ces deux prochaines années de construire les projets de développement entre nos deux territoires.

Avec au menu notamment, le tourisme, les énergies marines, et bien d'autres projets liés à l'action sociale, à la promotion de nos langues...des projets de coopération européenne et d'échanges bilatéraux porteurs je l'espère d'avenir.

Des projets que pourraient nourrir également l'association " Entreprendre au Féminin" et le Musée départemental breton qui nous accompagnaient. http://www.entreprendre-au-feminin.net

Puis retour en Finistère. Avec en particulier le lancement de la Bluecar, la voiture du futur, de l'entreprise Bolloré.  Une voiture électrique fruit d'une avance technologique majeure, porteuse de développement durable et de création d'emplois. http://www.bluecar.fr

La visite vendredi de l'entreprise Britt de Trégunc, entre savoir-faire traditionnel et innovations.

Mais aussi, à Clohars-Carnoët, le dixième anniversaire de LTB et l'inauguration de ses nouveaux bâtiments, synonimes aussi de perspectives de développement et de créations d'emplois.

Après la pose de la première pierre du CFA de Cuzon de la semaine dernière, un engagement majeur pour la jeunesse, l'apprentissage.

Autant de signes d'espoirs pour l'économie finistèrienne.

106 emplois en moins...quel avenir pour les PDM ?

C'était vendredi.

Une journée d'élu bien chargée...entre espoir, tristesse et profonde amertume. 

Commencée sur les quais de Douarnenez avec Annick Le Loch, députée et conseillère générale déléguée à la pêche, par une visite de l'entreprise Makfroid, qui travaille le poisson bleu : sardine, maquereau... qui a des projets d'investissement...et qui envisage l'avenir avec optimisme et détermination.

Qui s'est terminée en soirée à Plobannalec Lesconil où je présidais le Conseil portuaire, avec au menu la reconversion du port de pêche de Lesco' qui va mobiliser nos énergies dans les semaines, mois et années à venir. Entre la vitalité du passé, une pêche florissante, et un avenir qui reste à construire autour du nautisme, de la plaisance, et du tourisme...

Entre temps de nombreuses réunions au Conseil général, en Préfecture.

Une journée marquée également par le début de la grève du lait, à Quimperlé comme ailleurs.

Des agriculteurs condamnés à sacrifier le fruit de leur travail sur l'autel de la dérégulation du marché. Des exploitants sans visibilité, sans perspective d'avenir. J'y reviendrai.

Mais bien entendu c'est notre rencontre avec la direction des PDM qui a marqué cette journée.

Une direction invitée par le Président de la COCOPAQ, Nicolas Morvan, à nous dire le pourquoi de ce nouveau "PSE", qui pourrait détruire plus d'une centaine d'emplois.

Plus de 200 salariés en 2006 avaient déjà perdu leur travail.

Une entreprise selon sa direction condamnée à s'adapter à un marché européen en dépression. Condamnée à agir sur ses gains de productivité en licenciant massivement pour s'adapter aux standards de ses concurrents. Une entreprise qui fait face à des donneurs d'ordre, ses clients, de moins en moins nombreux et aux exigences drastiques. Une entreprise qui doit rendre absolument rentable ses lourds investissements réalisés ces dernières années.

Dans les jours à venir, de nouvelles et difficiles discussions vont donc s'engager entre les partenaires sociaux et la direction portant sur les départs volontaires, les départs pour créer son entreprise, pour aller en formation, sur les pré-retraites...des mesures d'accompagnement pour éviter les licienciements secs.

Des partenaires sociaux que nous rencontrerons mercredi pour discuter, échanger, receuillir leur sentiment et point de vue. Pour leur dire aussi les démarches que nous avons d'ores et déjà engagées auprès des services de l'Etat et que nous engagerons par la suite selon l'évolution de la situation.

Mais pour avoir vécu auprès des salariés des PDM, de Nestlé de Volaven et du centre hospitalier de Quimperlé les lourdes restructurations de 2006, je tiens à leur dire que je partage leur amertume, leur profonde tristesse. Tant nous espèrions que cette restructuration serait la dernière où qu'elle permettrait tout du moins de conforter plus durablement l'entreprise.

Quant à l'avenir des PDM, chacun sait aujourd'hui qu'il dépend de la capacité de l'entreprise à se mobiliser pour gagner de nouveaux marchés, mais aussi à être le site du groupe qui mettra en oeuvre les nouveaux process de production et innovations engagées sur ce marché.

Mais cela ne pourra pas se faire sans les salariés, leur expèrience et la qualité de leur travail.  La direction doit aussi l'entendre.

Entre amertume, tristesse et solidarité envers les salariés et familles disais-je.

Mais un élu qui reste mobilisé, tant le Pays de Quimperlé mérite que l'on se battte pour lui, pour ses habitants, pour construire son avenir.

Innover sans cesse pour rester compétitif !

Le contrat de projets 2007-2013 permet de financer des actions mises en œuvre par les centres d’interface, les centres techniques et les plates-formes technologiques pour leur contribution au développement économique breton, notamment les missions d’intérêt général et l’acquisition d’équipements.

Ainsi, le Conseil général intervient à hauteur de 2 115 000 € pour le financement de la mission d’intérêt générale (MIG) de 9 structures d’innovation et il a voté en 2009 une enveloppe supplémentaire de 800 000 € pour soutenir l’acquisition d’équipements par ces mêmes structures, ceci sur la durée du contrat de projets 2007-2013.

A ce titre, et pour la première fois, le Conseil général a été invité à financer la MIG des trois Centres régionaux d’innovation et de transfert de technologies (CRITT), dont le siège est situé à Rennes, à savoir :

-   le Centre de biotechnologies en Bretagne (CBB) Développement,

-   le CRITT Santé Bretagne,

-   la Mission pour l’électronique, l’informatique et les télécommunications dans l’Ouest (MEITO).

La participation du Conseil général est de 35 000 € par an pour chacun d’entre eux. Quimper communauté participe également au financement de CBB Développement et de la MEITO, et Brest métropole océane (BMO) intervient sur le CRITT Santé et la MEITO.

CBB Développement est un CRITT créé en 1985, dont l’objectif est le développement de projets innovants dans les entreprises de la filière Ingrédients en agro-alimentaire, cosmétologie ou environnement, avec la spécialisation dans les domaines technologiques des biotechnologies et de la chimie fine.

Ses secteurs d’intervention sont les suivants :

-    biotechnologies,

-    chimie fine,

-    cosmétique

-    agro-alimentaire,

-    alimentation animale,

-    diététique et compléments alimentaires,

-    environnement.

En contrepartie de leur participation financière, le Conseil général et Quimper communauté ont élaboré un projet de développement de CBB Développement à l’ouest de la Bretagne. Celui-ci prévoit que cet organisme :

-    renforce sa présence sur tout le territoire finistérien, avec notamment l’occupation d’un lieu identifié permettant une meilleure visibilité, à proximité des autres acteurs des filières concernées,

-    augmente le nombre de visites d’entreprises et de laboratoires finistériens,

-    cible mieux ses secteurs d’intervention en Finistère,

-    renforce sa collaboration avec les autres acteurs de l’innovation, en devenant fédérateur de l’animation des filières concernées sur le territoire,

-    s’engage à mieux se faire connaître à l’ouest de la Bretagne, notamment auprès des entreprises,

-    s’implique plus fortement dans les pôles de compétitivité,

-    rencontre régulièrement les collectivités locales finistériennes, afin de mieux organiser ses missions sur le territoire.

CBB Développement ouvrait officiellement hier une antenne à Quimper dans les locaux de la technopole Quimper-Cornouaille.

La création d'une antenne à Quimper a été décidée du fait du grand nombre d'entreprises agroalimentaires qui peuvent faire appel à CBB Développement.

Ce dont on s’est tous félicité. Conscients qu’il s’agit d’une chance supplémentaire à saisir pour les entreprises finistériennes qui doivent constamment innover pour rester compétitives.

Pour en savoir plus sur CBB : http://www.cbb-developpement.com/

Inauguration du Centre de Beg Porz à Kerfany ce matin

Le Conseil général du Finistère finance un dispositif de soutien aux opérations de restructuration, d’extension et d’aménagement programmées dans les centres finistériens accueillant des jeunes en séjours de vacances ou en séjours d’activités pédagogiques sur le temps scolaire (classes de mer et classes de découverte de divers types).

C'est dans le cadre de ce dispositif, qu'il a soutenu à hauteur de 1 million d’euros le projet de restructuration du domaine de Beg Porz à Moëlan-sur-Mer.

"Une subvention exceptionnelle pour un projet exceptionnel. Pour un projet structurant pour notre département, pour son développement économique et touristique, pour un tourisme social et solidaire." 

C'est notamment ce que j'ai tenu à dire ce matin au nom du Département lors de l'inauguration.

Cet équipement de tourisme social, dont la Mutualité Sociale Agricole de l’Isère est propriétaire depuis 1962, est en effet à la fois un centre de vacances pour l’accueil des jeunes en classes de découverte et en colonies (100 lits), un village de vacances (75 lits) et un centre nautique.

La réhabilitation structurelle du centre, entreprise en 2007, avait pour objectif de moderniser ses locaux et d’augmenter sa capacité d’accueil. Il s’agit d’une restructuration générale du bâtiment et son extension, avec notamment, la construction d’une salle d’animation, d’une piscine couverte, de 4 gîtes de 6 personnes chacun et de chambres supplémentaires. A terme, l’équipement devrait proposer 100 lits enfants, 90 lits adultes et 30 lits pour le personnel, soit un total de 220 lits.

Pour un coût global du projet qui s’élève à 6.611.235 €.

Auquel la Région Bretagne a aussi largement contribué. Près de 450 000 euros. Et 300 000 euros de Fonds européen.

Un projet qui aura connu de nombreuses viscicitudes et incertitudes mais qui aura finalement abouti sur cette exceptionelle réussite que l'on doit avant tout à Michel Rose, le capitaine du navire.

Un site merveilleux, un joyau de notre patrimoine naturel, au coeur de Moëlan sur mer. Le Trésor du Bélon.

A découvrir. http://www.beg-porz.com/