Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Retour sur la séance plénière de la semaine passée au Conseil général : l'emploi au coeur de nos préoccupations

Lors de sa séance plénière du 20 juin 2013, nous avons donc voté l'adaptation de certaines de nos aides économiques en faveur des entreprises, estimant que certaines d'entre-elles étaient insuffisamment mobilisées et que nous nous devions de les adapter.

Ce dont je me félicite car cela prouve que les collectivités sont bien à même de réagir très rapidement et d'être en phase avec les attentes des chefs d'entreprises et autres acteurs du développement économique.

Cela m'a permis de dresser un bilan de la réforme de 2010. Ce sont ainsi 382 projets de développement économique qui ont déjà été aidés, pour un montant d'aides de 6,6 millions d'euros. 

Avec un enseignement majeur. Si les projets sont moins nombreux du fait de la crise, les aides publiques mobilisées sont plus conséquentes que sur la période précédente, preuve que notre réforme de 2010 est bien efficace.

Les principales révisions de ces aides portent sur le recrutement de personnel dédié à l’export, la transmission dans l’artisanat, la création d’emplois dans les SCOP, l’internationalisation des entreprises, la bourse aux jeunes créateurs d’entreprise et les investissements de transformation et de commercialisation des produits agricoles.

Ce travail a été conduit en étroite concertation avec les chambres consulaires, les acteurs et les opérateurs de premier plan des aides départementales, comme par exemple l’Union régionale des sociétés coopératives et participatives, Bretagne Commerce International ainsi que les membres de la Charte d’internationalisation (les chambres consulaires, Concarneau Agglomération, Morlaix Communauté, Quimper Communauté, Brest métropole océane).

Les enjeux ciblés par le Département en 2010, restent les mêmes, à savoir :

• Accompagner les mutations des activités traditionnelles et soutenir le développement de nouvelles activités sur le territoire

• Contribuer à un territoire plus attractif et équilibré en promouvant des activités qui respectent les hommes et l’environnement

 Retrouvez ici les principales modifications adoptées.

Lettre ouverte des élus au président de la Cecab

Déplorant l'absence de dialogue de la CECAB quant au devenir des sites de Boutet-Nicolas depuis l'annonce de leur fermeture, j'ai co-signé avec mes collègues Gilbert Le Bris (Député), Michel Loussouarn (Conseiller général du canton de Rosporden), Gilbert Monfort (Maire), Gaël Le Meur (conseillère régionale), Jean-Claude Sacré (président de CCA), une lettre ouverte au président du groupe coopératif pour lui demander de bien vouloir accepter de travailler à une solution avec les pouvoirs publics.

Suis l'invité de l'émission de Tébéo cette semaine : l'emploi au coeur de nos échanges

Session plénière du Conseil Général du Finistère : l'emploi au coeur des discusions

Jeudi dernier avait lieu la séance plénière du Conseil Général.

La question des difficultés économiques du monde agroalimentaire a alimenté bon nombre de débats. L'enjeu de BGV était également dans toutes les têtes. Nous y reviendrons.

La séance a aussi permis l'adoption du 4ème schéma départemental des personnes handicapées piloté par Nathalie Sarrabezolles.

Lire le discours du Président

Lire le dossier de presse

Brest et Quimper à 3h de Paris ! Notre réaction à l'article de Ouest-France de ce matin

Les élu-es du groupe de la majorité départementale réunis ce jour lors de la séance plénière rappellent leur attachement au projet Bretagne Grande Vitesse.

Ils demandent expressément à la commission « Mobilité 21 » de mettre ces liaisons ferroviaires dans les priorités N°1.

La commission « Mobilité 21 » doit rendre son rapport la semaine prochaine et proposer un classement des 70 projets du schéma national des infrastructures de transport (SNIT) pour 245 milliards d’euros.

C’est dans ce cadre qu’elle examine la poursuite du projet « Bretagne Grande Vitesse » phase 2 qui mettrait Quimper et Brest à 3 heures de Paris.

Les élu-es du groupe « Finistère à gauche, Finistère pour tous » rappellent l’importance de la réalisation d’infrastructures de transport d’avenir pour le désenclavement de la Bretagne et du Finistère et donc pour l’avenir économique et social du territoire.

Ils demandent expressément à la commission de mettre ces liaisons ferroviaires dans les priorités N°1, permettant alors la continuité des études et le démarrage des travaux avant 2030 !

Soutenir la pêche finistèrienne : les décisions de la dernière commission permanente

Sur les 14 ports bretons dotés d’une criée, ceux de Brest, Saint-Malo et Lorient sont de la compétence de la Région Bretagne. Les autres relèvent des conseils généraux.

Dans notre département, le Conseil général accompagne ainsi les travaux de modernisation, d’optimisation et de rationalisation réalisés par les concessionnaires, l’Etat, les communes ou les EPCI.

En 2012, le Département a investi 1,6 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 2,2 millions d’euros en autorisation de programme pour la période 2013-2015.

Lors de la Commission permanente du 3 juin 2013, l’Assemblée départementale a ainsi décidé d’accompagner plusieurs projets portés par les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de Quimper Cornouaille et de Morlaix :

• les constructions de locaux techniques pour le traitement de l’eau de mer dans les ports du Guilvinec, de Concarneau, de Loctudy, Saint-Guénolé et Douarnenez (plus de 120 000 € de subvention du Conseil général)
• le projet de construction d’une aire de carénage dans le port d’Audierne (plus de 23 000 €)
• le projet de refonte des magasins de marée dans le port du Guilvinec (plus de 12 000 €)
• le projet d’équipement de distribution de glace bord à quai dans le port de Loctudy (plus de 2 700 €)
• les projets de construction d’un ponton pêche et d’acquisition de matériel de pesée dans le port de Roscoff-Bloscon (83 000 €.).

 

Le nautisme : mieux le connaître...

Le nautisme est un atout majeur de notre département.

C'est fort de cette conviction qu'avec Nautisme En Finistère nous avons à cœur de soutenir activement le développement de la filière et de préparer son avenir.

C’est en ce sens qu’un Observatoire du nautisme a récemment été mis en place.

Pour ma collègue Nathalie Conan, Présidente de NEF « Cet Observatoire est un outil unique en son genre en France, dédié à la connaissance du nautisme dans toutes ses dimensions. Et c’est un outil partenarial puisque nous souhaitons travailler avec les acteurs institutionnels et économique du département. C’est également un outil d’aide à la décision et de suivi de la filière nautique ».

Le premier bilan de l’Observatoire a ainsi été présenté le 6 juin dernier aux partenaires de NEF et à la presse.

Il a mis en valeur les chiffres clés de la filière qui fait du Finistère un des premiers territoires du nautisme en France et en Europe.

On compte ainsi dans notre département 14 ports structurants et 370 petits ports et sites de mouillage, près de 27 000 plaisanciers, plus de 180 000 pratiquants individuels des activités nautique… au total ce sont plus d’un millier de structures nautiques, entreprises et associations qui font du nautisme un des piliers économique, social et culturel du Finistère et des Finistériens.

Nathalie Conan a annoncé lors de cette présentation que « l’Observatoire produira des études décrivant l’évolution de la filière et permettant d’éclairer certains questionnements spécifiques liés au nautisme et à la maritimité. Il collaborera aux travaux menés par les partenaires et mettra à leur disposition les données et informations utiles à la connaissance de la filière nautique et de ses activités sur le territoire ».

En résumé un outil indispensable qui nous sera bien précieux dans les prochaines années pour prendre des décisions pertinentes.

Lutter contre le chômage des jeunes : le Conseil général crée ses premiers emplois d'avenir

Alors que près de 1 jeune sur 4 est inscrit au Pôle emploi et que plus de 120 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme chaque année, le président de la République a fait de la jeunesse et de l’emploi des priorités nationales.

Et dans cette lutte sans merci le Conseil général prend sa part.

C’est ainsi que le Conseil général du Finistère est pleinement engagé dans la mise en œuvre des emplois d’avenir destinés aux jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas qualifiés.

70 emplois d’avenir vont ainsi être créés au sein des services du Conseil général d’ici la fin de l’année. 

Ces 70 jeunes « trouveront des opportunités de formation et d’initiation qui leur permettront d’acquérir des références professionnelles et ainsi de s’ouvrir au monde du travail » a expliqué hier Pierre MAILLE lors de la signature de ces premiers contrats, cérémonie à laquelle j'ai tenu à être présent avec bon nombre de mes collègues conseillers généraux.

Il a ainsi salué les premières jeunes recrues, avec la vice-présidente Armelle HURUGUEN, qui a piloté la réflexion en interne sur les emplois d’avenir.

Il a mis en avant le rôle des tuteurs au sein de la collectivité ainsi que des référents à la Mission locale qui assureront un suivi personnalisé et renforcé pour chaque jeune.

Outre ces emplois que nous créons, nous entendons favoriser l’embauche d’emplois d’avenir sur l’ensemble du territoire.

C'est pourquoi nous accompagnons le recrutement dans le secteur médico-social (Ehpad, social, handicap) ainsi que dans les associations (via le fond départemental « Avenir jeunes 29 »).

En conclusion Pierre Maille a souhaité une mobilisation collective : « J’entends parfois des jeunes parler de « génération sacrifiée », ce n’est pas admissible de leur laisser penser cela. Tous ceux qui en ont la capacité doivent se mobiliser pour leur ouvrir des perspectives »  en souhaitant en particulier que de très nombreuses communes du département s’engagent également dans ce dispositif des emplois d’avenir. « Il en va de la solidarité nationale pour aider les jeunes à accéder au monde du travail ».

Pour en savoir plus sur l'action du Conseil général en faveur de l'emploi et de l'insertion professionnelle le dossier de presse : 

L'insertion sociale et professionnelle par le maraîchage biologique

C'était cet après-midi.

La visite avec Bernard Poignant et les élus de Quimper Communauté du chantier d'insertion des Maraîchers de la Coudraie.

Une reconversion réussie des Haras de Quimper, après trois années de réflexion menée en partenariat avec la Direccte, et les équipe d'OES, de Mobil'Emploi et l'Espace Associatif notamment.

Un chantier ouvert depuis six mois qui accueuille aujourd'hui treize personnes en insertion professionnelle, à terme seize, soutenues par une équipe d'encadrants de quatre personnes.

Et que le Conseil général accompagne.

Un chantier qui produit ses premiers paniers bios, fruit du travail de toute une équipe, accompagnée par le savoir faire de la Maison de l'agriculture biologique.

Autant vous dire qu'il y avait de l'émotion, notamment dans les propos du Président de l'association Henri Dréan.

Ce que je comprends pour avoir vécu il y a quelques années l'évolution des Jardins de Kerbellec de St Thurien. Une vraie aventure humaine avant tout.

 

Inauguration de la médiathèque de Clohars : un moment "délicieux"...

"Délicieux" selon Robert Badinter. Inoubliable pour bon nombre d'entre-nous.

Il est des moments d'une vie où le temps n'a plus de prise et où l'histoire s'écrit.

Et quand c'est l'Histoire qui est face à vous... qu'il vante, qu'il neige...

J'ai tout simplement vécu hier un de ces moments, quand, après avoir pris la parole pour dire oh combien le Conseil général oeuvrait pour l'accès de la culture pour tous, cet homme s'est levé, m'a serré la main, m'a dit merci et s'en est allé à la tribune nous dire ses mots...les siens, si hauts, si forts, si justes...frappés d'Humanité.

Quand cet homme si humble a évoqué ses combats, ceux qu'il a emporté par la force de sa conviction, ceux qui ne cesseront jamais.

Ceux que l'on mène contre "La nuit et le brouillard de l'ignorance qui sont les causes de tous les totalitarismes". 

Tout était dit si simplement.

La médiathèque était inaugurée et la vie reprenait son cours.

Alors encore une fois. Merci Monsieur Badinter.