Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

La Lettre Finistère A Gauche

 

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Finistère à gauche,

Soutenir la formation professionnelle

 

"Le soutien au domaine de la formation fait partie des politiques que le Conseil général engage chaque année pour faciliter l'accession des jeunes au monde professionnel.

Il s'agit d'un enjeu d'importance inscrit dans l'Agenda 21, avec des priorités départementales affirmées, telles que l'adaptation des formations aux évolutions de l'économie, l'accès à la formation des personnes en difficultés ou encore la responsabilisation des partenaires économiques aux enjeux de l'insertion.

La formation professionnelle relève de la compétence du Conseil régional. Mais le Conseil général du Finistère a fait le choix de mener une politique active en ce domaine puisqu'il en va de l'intérêt des jeunes Finistériens. Cela, grâce à la clause générale de compétence. 

Le Conseil général intervient donc aux côtés de la Région Bretagne.

* Il a fait le choix de mener une politique d'accompagnement, axée prioritairement sur la formation initiale des jeunes à travers les centres de formation d'apprentis (CFA). Ainsi depuis des années, le Département soutient financièrement :

• Le fonctionnement des CFA (CFA polyvalent de Cuzon, IFAC/CFA de Brest, CFA du bâtiment - AFOBAT29)
• Les jeunes apprentis issus de familles à revenus modestes grâce à une bourse départementale d'apprentissage artisanal (environ 900 jeunes par an). D'ailleurs, dans un souci de promotion de l'apprentissage, le Conseil général encourage le choix de cette filière comme voie de formation en récompensant chaque année les lauréats du «prix du jeune méritant» en faveur de jeunes de 1ère année d'apprentissage qui se sont particulièrement distingués au cours de leur scolarité.

* Le Cg29 soutient les actions et les structures qui favorisent le rapprochement entre les entreprises et les élèves pour faciliter la future insertion professionnelle des jeunes. C'est le cas de l'Association Jeunesse et Entreprises qui mène des actions visant à rapprocher les élèves en formation et en enseignement supérieur du monde de l'entreprise ; autant de passerelles nécessaires à la fois aux entreprises et aux élèves pour apprendre à mieux se connaître et à favoriser une insertion réussie.

* Le Conseil général vient de signer avec le Conseil régional une Convention pour l'accès prioritaire des bénéficiaires du RSA aux formations agréées par la Région et aux dispositifs associés. Cette convention permet d'aboutir à une répartition des rôles concernant :

• L'identification des besoins en formation, en qualification, afin de mettre en place des dispositifs de formation adaptés.
• L'ouverture aux bénéficiaires du RSA des dispositifs respectifs aux demandeurs d'emploi et aux stagiaires de la formation professionnelle.
• La mise en oeuvre à titre expérimental d'actions spécifiques ne figurant pas dans l'offre du Département et de la Région Bretagne.

* Par ailleurs, une convention entre les Départements et la Région, qui détient la compétence en matière de formation professionnelle, prévoit une contribution des Conseils généraux au fonctionnement des établissements de formation maritime. Dans le Finistère, elle concerne le lycée professionnel maritime du Guilvinec.

* Le Conseil général peut également être amené à accompagner financièrement les programmes d'investissements des organismes de formation, généralement du domaine de l'apprentissage. Ce soutien se détermine au regard de l'intérêt qu'ils présentent en réponse aux besoins de l'économie départementale et comme acteur de la structuration de l'offre de formation sur le territoire. Ainsi, le Cg soutient financièrement le CFA de Cuzon, la construction d'un centre de formations techniques dédiées aux énergies renouvelables de la CCI de Quimper-Cornouaille, la construction d'un campus des métiers avec un nouveau centre de formation de la CCI de Brest".

 

Budget 2010            

Fonctionnement : 622 300 €

Investissement : 3 400 000 €

 

Groupe socialiste et républicain Conseil général

Des actions d'insertion en 2010 pour 3,4 M€

 

" Le Conseil général a pour ambition de construire une économie solidaire.

Sa politique d'insertion et de lutte contre les exclusions est prioritairement axée vers l'emploi. Il n'y a pas d'insertion dans la société sans inscription des personnes dans une perspective d'emploi durable.

C'est pour cela que la politique d'insertion est liée au développement économique du territoire, en particulier aux formes sociales et solidaires de cette économie.

Elle doit être tournée vers les personnes. Ce ne sont pas les dispositifs qui insèrent mais l'accompagnement que l'on mobilise autour.

Pour mener à bien sa politique d'insertion, le Conseil général s'appuie sur différents types de partenaires, associations, entreprises d'insertion qui mettent en oeuvre des actions multiples, (actions d'autonomie sociale, aides à la mobilité, ateliers d'insertion, accompagnement vers l'emploi, chantiers d'insertion, entreprises d'insertion...).

Ces partenariats permettent de décliner les objectifs du Plan départemental d'insertion en renforçant les solidarités et en construisant une économie solidaire pour permettre une insertion professionnelle durable.

La Commission permanente du mois de mars a validé le partenariat 2010 avec près de 70 structures sur les territoires des Pays de Brest, Centre Ouest Bretagne, Morlaix et Cornouaille, pour un montant total de 3.388.298€ dont 1.443.518€ pour les actions d'insertion sociale et 1.918.780€ pour l'insertion professionnelle".

Groupe socialiste et républicain Conseil général

Aller plus loin avec la Cornouaille Britannique

Depuis 1990 des échanges existent.

Depuis 1997, nos relations s'établissent au travers d'un protocole d'accord.

Lundi, nous avons souhaité aller encore plus loin en signant un nouveau plan d'action.

Avec quatre priorités :

Le tourisme, et notamment des projets d'échanges de bonnes pratiques en matière de restauration et d'hôtellerie;

La culture, avec les projets de collaborations entre les musées de nos territoires;

L'attractivité territoriale avec l'entreprenariat au féminin;

Le développement durable avec le développement des énergies marines et leur acceptabilité par les acteurs locaux.

Où comment construire au quotidien une Europe à visage humain.

Commission permanente : 114 000 euros pour renouveler la vedette de la SNSM Capitaine Cook de Doëlan

 

L'Essentiel de la Commission Permanente du 1er mars 2010

Lire : ESS.CP MARS 2010.pdf

Réunion publique de crise

 
Photo : Le Télégramme

C'était jeudi dernier.

Près de 400 personnes ont répondu à l'invitation de la section cantonale FDSEA de Ploudalmézeau à débattre sur l'avenir de l'agriculture.

Un débat en présence de coopératives agricoles, de représentants de la grande distribution, de syndicalistes et d'élus dont la député-maire de Ploudalmézeau.

Un échange qui m'aura permis de redire notre ferme opposition au démantèlement de la PAC.

Une PAC qui subit depuis une vingtaine d'années les coups de butoir d'une libéralisation progressive.

Une PAC qui ne remplit donc plus son office.

Ce qui a pour conséquence la rupture du contrat social initial qui liait les exploitants agricoles à la société. Ce contrat qui garantissait initialement aux citoyens européens un approvisionnement alimentaire en abondance et à prix modérés. En échange, les agriculteurs étaient protégés des aléas structurels des marchés agricoles.

De dire notre volonté que l'Europe sociale et environnementale soit aussi agricole et qu'un terme soit enfin mis aux effets de concurrence déloyaux. 

De redire également notre opposition à la loi LME qui n'aura atteint aucun de ses buts affichés : pas plus de pouvoir d'achat pour les consommateurs, pas de revenus supplémentaires pour les exploitants... c'est le moins que l'on puisse dire. Pas plus de transparence sur les marges des différents maillon de la chaine.

Notre forte inquiètude à l'annonce des orientations de la LMA qui prévoie la mise en oeuvre de l'observatoire des prix et des marges avec des moyens renforcés ! Un observatoire créé par le ministre Barnier il y a maintenant presque deux ans !

Une loi qui instituerait le principe de la contractualisation.

De redire dans ce contexte l'importance à nos yeux pour les exploitants de produire et de capter la valeur ajoutée produite, de travailler encore plus fortement à l'autonomie de leurs exploitations : alimentaire, énergétique...

De leur dire enfin notre confiance, notre volonté de contribuer à la bonne compréhension des enjeux par chacun d'entre-nous, au sein d'une société qui pourrait les mettre trop facilement au banc des accusés des algues vertes et de la dégradation de la qualité de l'eau en Bretagne.

Oui personne ne peut contester cela. Mais redisons aussi que c'est le produit d'un système qu'il nous faut collectivement changer. Et qu'ils ont toute leur part à prendre dans ce nouveau défi.

La reconquête de la qualité de l'eau ne se fera pas sans les exploitants agricoles.

Une réunion publique de près de 4 heures qui s'est cloturée par un meeting électoral de la liste "Terres de Bretagne"... mais c'est de saison me direz-vous.

Et personnellement je comprends ce cri de désespoir.

A la société de l'entendre.

La Lettre Finistère A gauche. Finistère pour tous.

01 mars 2010

La Lettre Finistère A Gauche

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Finistère à gauche, Finistère pour tous

N°12 - Février 2010

Lettre du Groupe N°12 Février 2010.V2.pdf

Assemblée générale de la Confédération Paysanne

C'était hier soir.

L'assemblée générale de la Confédération paysanne.

Marquée par un constat fort : toutes les productions sont en crise, à l'exception de l'agriculture biologique.

Une crise devenue au fil des mois structurelle, aux conséquences humaines dramatiques.

Une assemblée générale où la question du modèle agricole breton "conventionnel" a été une nouvelle fois au coeur des débats.

Où comment l'agriculture paysanne peut-elle ouvrir de nouvelles perspectives ?

Avec comme pistes de réflexion, les questions fondamentales de la "captation de la valeur ajoutée", de l'autonomie des exploitations et de la diversification.

Tribune du Groupe socialiste du Conseil général

 
" En 2010, le Conseil général continue d'agir pour construire un Finistère dynamique et solidaire.

Les « réformes » fiscales et territoriales, imposées par le gouvernement, fragilisent directement la qualité du service public et les actions menées par le Conseil général.

Ainsi, avec la suppression envisagée de la clause générale de compétence, nous ne pourrons agir dans des circonstances exceptionnelles, innover pour mieux répondre aux préoccupations nouvelles des Finistériens. En outre, le remplacement de la taxe professionnelle par une dotation de l'Etat non seulement cassera le lien entre les entreprises et les territoires, mais conduira aussi à la diminution, à terme, de nos recettes et de notre autonomie fiscale. C'est, fait unique en Europe, le début de la recentralisation que le gouvernement met en œuvre à travers ses « réformes ».

Par ailleurs, il donne aux collectivités locales des leçons de bonne gouvernance. Nous devons reconnaître les qualités évidentes de bon gestionnaire de ce gouvernement, de par le niveau historique de dégradation de la dette et du déficit publics de l'Etat en 2009 ! Est-il donc le mieux placé pour nous dire ce qu'il ne réussit pas à faire ? Ignore-t-il que les budgets des collectivités territoriales doivent, contrairement à celui de l'Etat, être équilibrés ?

Il annonce toujours une compensation à l'euro près. Oublie-t-il que la dette cumulée depuis 2003 de l'Etat envers le Conseil général du Finistère, pour les compétences qu'il nous a transférées, atteint le montant record de 153 millions d'euros cette année ?

L'année 2009 a également été marquée par la crise économique, qui a durement touché le Finistère et de nombreux Finistériens. Face à cette situation, le Conseil général ne pouvait rester passif et a joué son rôle de collectivité locale de proximité.

En effet, en 2009, nous avons assumé, malgré le désengagement de l'Etat, nos missions de service public envers les Finistériens les plus fragiles, les personnes âgées et handicapées, les allocataires du Revenu de Solidarité Active. Nous avons également, pour soutenir l'économie de notre département, adopté un plan de relance de 4 millions d'euros et renforcé notre effort en matière d'investissements de 20 millions d'euros, pour un montant global de 165 millions.

Mais les réformes dictées par le gouvernement, qui entraîneront moins de recettes et plus de dépenses pour le Conseil général du Finistère, menacent le niveau du service public proposé aux Finistériens !

En dépit des mauvais coups du gouvernement à l'adresse du Département, du contexte économique difficile, le Conseil général poursuivra en 2010 une politique ambitieuse et dynamique au service du Finistère et des Finistériens".

Finistère à Haut Débit

 
" L'accès du plus grand nombre à un réseau de communications électroniques à haut débit à des conditions économiques abordables constitue un enjeu social et de compétitivité de nos territoires ; un enjeu de la politique d'accessibilité des territoires du Cg29.

Le Département a en effet choisi de développer les communications électroniques à haut débit et les usages des technologies de l'information et de la communication.

L'Agenda 21 a, dans ses objectifs, l'ambition de donner à tous les Finistériens les moyens d'innover par une offre cohérente en haut-débit.

Force est de constater que le développement par les opérateurs privés de ce type de réseaux n'apparaît que sur les zones rentables, c'est-à-dire densément peuplées. La couverture numérique est partielle pour les territoires faiblement denses et disposant d'un habitat dispersé puisque la rentabilité semble insuffisante pour les investisseurs privés.

C'est là que l'intervention publique apparaît comme essentielle et est sollicitée en tant que telle.

Le territoire finistérien présente une multitude de zones où les habitants n'ont pas le confort minimal d'utilisation d'Internet, voire aucune possibilité de l'utiliser. Ce sont des zones dites «blanches». Elles représentent en Finistère environ 40.000 lignes téléphoniques qui ne peuvent recevoir des données numériques à haut débit, soit 2 mégabits par seconde (débit considéré comme permettant une réception confortable des données).

Cette fracture numérique à la fois territoriale et sociale en fait un enjeu incontournable d'aménagement du territoire. Le Conseil général souhaite en effet réduire cette fracture pour, d'une part, assurer une qualité de vie aux Finistériens et, d'autre part, renforcer ce levier de croissance de l'économie finistérienne et donc la compétitivité des activités présentes sur les territoires.

Aussi et afin de contribuer à une véritable équité sur le territoire vis-à-vis du service Internet, le Conseil général a défini une politique d'aménagement numérique comportant deux étapes successives :

* La première étape est celle d'assurer à tous les Finistériens un accès au haut débit (2mbts/s).

* La seconde est celle de favoriser une desserte à très haut débit des intercommunalités (20mbts et au-delà). Dans cette perspective, le Conseil général poursuivra la concertation avec les Pays et les intercommunalités et assurera la synthèse des quatre schémas d'aménagement numérique réalisés par Pays.

Pour doter le département d'un réseau de communications électroniques permettant de desservir en 2mbts/s l'ensemble des utilisateurs finals (particuliers, administrations et entreprises) du Finistère, le Conseil général a décidé de recourir à un contrat de partenariat de 6 ans de type «public-privé» avec l'opérateur AXIONE- ETDE. Ce choix a été validé en Séance plénière des 28-29 janvier 2010

AXIONE- ETDE aura pour missions :

- de résorber la totalité des zones blanches présentes au 1er janvier 2009 sur le territoire finistérien,

- d'augmenter par la même occasion le niveau de débit des Finistériens qui ne disposent pas d'un niveau de débit en adéquation avec leurs besoins.

Un premier déploiement de 269 km de fibre optique sera réalisé par l'opérateur afin d'anticiper les besoins de desserte à très haut débit Le Conseil général souhaite qu'au moins une première mise en service pour chacun des Pays puisse se faire 6 mois après la notification du contrat.

Le déploiement doit permettre la mise en service finale du réseau départemental dans un délai maximum de 18 mois à compter de février 2010.

AXIONE - ETDE s'engage sur des mises en service progressives du réseau. Il devra mettre en place un site internet permettant aux utilisateurs finals de connaître leur éligibilité aux services à haut débit et de connaître le calendrier de déploiement de ce réseau.

En résumé, le Haut débit pour tous les Finistériens, c'est :

* La fin des zones blanches = 40 000 lignes téléphoniques

* Un accès à 2 mégabits/s pour tous les Finistériens

* Un 1er déploiement de 269 km de fibre optique

* Une mise en service des réseaux dans un délai de 18 mois à compter de février 2010

* Un coût global pour le Conseil général de 23 millions d'euros sur 6 ans

Le Département agit en faveur du haut débit pour tous les Finistériens. Mener une politique d'aménagement numérique, active et ambitieuse, ce n'est pas une compétence obligatoire pour un Conseil général, c'est un choix du Département du Finistère".

Post du Groupe Socialiste du Conseil général