Lundi 12 mars 2012, Brest
Le Quartz, de 9h30 à 17h30
Rencontre citoyenne « 30 ans de décentralisation : et demain ? »
En 1982, les lois de décentralisation marquaient un tournant pour nos territoires. 30 ans plus tard, où en est la décentralisation ? Une journée pour échanger sur l’avenir de nos territoires !
Organisé par le Conseil général du Finistère et Espaces publics
En 1999, à l’initiative du Conseil général, les acteurs territoriaux et les entreprises finistériennes ont uni leurs forces pour valoriser leur territoire, faire connaître l’authenticité de leurs produits et exporter leurs savoir-faire à l’étranger.
C’est ainsi que la première charte d’internationalisation du Finistère fut signée entre les chambres économiques, les agglomérations de Brest et de Quimper et le Conseil général.
Forte de son succès, la charte a été régulièrement renouvelée depuis et accueille cette année un nouveau partenaire : Morlaix Communauté.
A travers elle, tous les acteurs, les Communautés d'agglomérations de Brest, Quimper, Morlaix et les Chambres consulaires du département, s’engagent à renforcer leur partenariat et à assurer une meilleure coordination de leurs actions en matière de développement international.
Les points forts de cette démarche sont la concertation, la transversalité, la coordination et la mutualisation entre les partenaires afin de renforcer la cohérence des actions menées en faveur des entreprises à l’international.
Concrêtement l’accompagnement des entreprises du département passe notamment par le biais du soutien apporté par le Conseil général à plus de 100 entreprises par an dans le cadre des dispositifs en faveur de l’internationalisation des entreprises.
120 dossiers ont ainsi été soutenus en 2011, pour un montant de subventions de 263 533 €.
Depuis cette année nous avons d'ailleurs pris la décision d’ouvrir ce dispositif aux grappes d’entreprises et clusters finistériens constitués en association afin de leur permettre de participer collectivement à des salons en France.
En 2011 nous avons également soutenu 8 missions collectives soit 55 entreprises qui ont participé à des salons à l’étranger.
L'action du Conseil général c'est aussi la présence d'Internationaux en Entreprises (VIE) dans les zones de partenariat du Conseil général (Hongrie, Angleterre) ou dans des territoires à fort potentiel économique pour les PME finistériennes (Emirats Arabes Unis) - En 2011, le coût annuel des 3 VIE s’élevait à 140 000 € pris en charge par le Conseil général.
C'est aussi, l'organisation de voyages de presse de promotion de l’économie finistérienne à destination de journalistes français et étrangers en Finistère (9 accueils presse organisés depuis 2007 – 120 entreprises ou organismes finistériens visités – 159 journalistes de 22 nationalités reçus – 8 press-books réalisés),
Et la réalisation de supports de promotion économique qui permettront, à la fois de faire connaître le « Finistère économique » et sa diversité, de promouvoir les atouts du département tout en mettant en avant les initiatives en matière d’économie durable et solidaire. Car Tout commence en Finistère.
Ces supports ont vocation à être utilisés par les acteurs finistériens (entreprises, chambres consulaires,institutionnels, etc.) dans le cadre de leurs opérations internationales. Ils sont disponibles en version anglaise et française.
A découvrir ici un clip de 4’26, évocation dynamique du Finistère économique.
Un « vidéomaton » consistant en une série de témoignages de personnes vivant ou connaissant le Finistère (acteurs de la vie économique, culturelle, sportive, etc. d’âges et d’origines diverses) qui donnent leur vision du Finistère;
Un site internet de présentation des atouts économiques du Finistère avec l’accès au réseau social Viadeo via un hub interactif (lien vers le hub effectif au 1er trimestre 2012).
Dans le contexte économique actuel, la charte revêt donc plus que jamais une importance essentielle pour les entreprises finistériennes : conquérir de nouvelles parts de marché pour continuer à se développer et à créer de nouveaux emplois.
Un peu d’histoire :
Suite à la loi du 13 août 2004, la propriété du port de Concarneau a été transférée au Conseil général du Finistère en janvier 2007.
Photo Le Télégramme.
Le port n’ayant pas fait l’objet des mesures d’entretien nécessaires de la part de l’Etat, le Conseil général a donc trouvé un port nécessitant des investissements importants, notamment en termes de dragage, aucune opération de cette nature n’ayant été réalisée ces vingt dernières années.
Cette situation devenait difficile pour l’économie portuaire, en particulier pour les activités de construction et de réparation navale.
Le dragage partiel du bassin du Moros :
Suite à une demande des professionnels en décembre 2008 et compte tenu de l’urgence pour leur activité économique, la décision de procéder à un dragage partiel du bassin du Moros a été prise par le Conseil général en janvier 2009.
Le dragage du bassin du Moros représente un volume de 8 000 m3 de sédiments pollués non dangereux, qui sont stockés après traitement approprié sur le site de Ty Coq à Combrit.
Le coût de cette opération s’élève à 1,1 million d’euros, (dont 450 000 euros de participation financière de l’Etat et 223 000 euros de l'Europe).
Un comité d’information et de suivi :
Le Conseil général a décidé, en 2011 de créer un comité d’information et de suivi.
Cette démarche volontariste du Conseil général a pour objectif de garantir une bonne information des acteurs portuaires sur le déroulement des opérations.
Ce comité d’information et de suivi est composé de la Mairie de Concarneau, de la CCI, du Comité local des pêches, de la Mairie de Combrit, des services d'Etat et de Bretagne Vivante.
Une première réunion du comité de suivi et d’information a eu lieu fin septembre au moment du démarrage du chantier de dragage.
Jeudi dernier, il s'agissait de présenter l’efficacité des mesures de suivi ainsi que les premiers retours d’expérience des procédés innovants mis en place pour cette opération de dragage.
L’efficacité des procédés innovants :
Pour des raisons environnementales, le Conseil général a fait le choix, sur ce chantier, de mettre en place les procédés suivants :
La mise en place d’un barrage géotextile (textile très fin) entre les deux rives du bassin qui a pour objectif de limiter la propagation à tout le port des remontées de matières en suspension dues aux mouvements des pelles dans l’eau. Ce rideau de confinement s’avère très efficace puisque les mesures de turbidité prise en amont et en aval de ce dernier montrent qu’il retient 85 % des matières en suspension.
Un second procédé novateur de ce chantier: la mise en place d’une unité de traitement des eaux. Cette unité de traitement permet grâce à des filtres, des décanteurs lamellaires ou encore des séparateurs d’hydrocarbures de rejeter une eau d'excellente qualité dans le bassin.
Valorisation des sédiments :
Au-delà des opérations de dragage, le Conseil général du Finistère poursuit, avec l’association des ports locaux de la Manche (APLM) son implication dans des projets en vue de diminuer l’impact environnemental et financier des opérations de dragage sur le long terme.
Il participe à ce titre au projet européen SETARMS qui regroupe ports, collectivités, entreprises et universitaires engagés dans la valorisation des sédiments marins au travers de techniques de traitement durables et environnementales. Des expérimentations en sous-couche routière sont en particulier engagées.
Valorisation d’une démarche exemplaire:
Un film d’une dizaine de minutes est en cours de réalisation. Il a pour but de valoriser les démarches exemplaires des travaux de dragage et de traitement des sédiments en associant l’ensemble des acteurs engagés dans le comité d’information et de suivi.
Pour info :
La prochaine réunion du Comité d’information et de suivi aura lieu le 12 avril 2012 sur le site de Ty Coq.
A l’occasion de la conférence nationale des finances locales réunie par le Président de la République le 10 février 2012, le Président du Sénat Jean-Pierre BEL et le sénateur finistérien François MARC ont présenté un rapport, issu des travaux du Sénat, intitulé : "Les collectivités territoriales, acteurs du service public et de la maîtrise des finances publiques".
Face à la stigmatisation de Sarkozy à l’égard des élus locaux, le rapport rappelle le rôle que les collectivités assument "tant au service de la croissance que de celui de la maîtrise des dépenses".
Les élus locaux ont en outre pleinement conscience de la nécessité de maîtriser davantage les dépenses publiques pour contribuer au retour à l’équilibre des comptes publics, en témoigne la décélération de leurs dépenses de fonctionnement...
Photo : Ronan Larvor. Le Télégramme.
C'était ce matin à Fouesnant.
L'annonce de notre signature de la Charte de territoire de la Baie, programme de lutte contre les fuites azotées.
Un moment au cours duquel j'ai tenu à saluer cet acte de confiance en l'avenir, en notre agriculture, en nos agricultures, dont nous souhaitons la performance économique et l'exemplarité environnementale.
Un acte de confiance collectif. Une vraie novation.
Puisque l'Etat, pour la première fois, dans le cadre d'un plan gouvernemental, fait totalement confiance aux territoires, bassins de développement économique et territoires d'eau.
Pour réussir à concilier le développement économique de notre agriculture, et la reconquète de la qualité de l'eau.
Confiance dans les agriculteurs, qui ont déjà fait tant d'efforts, et qui pour peu qu'ils soient accompagnés et garantis dans leurs revenus, considèreront non plus l'environnement comme une contrainte mais comme un levier de développement.
Je suis en effet convaincu qu'au même titre que la sécurité sanitaire, une agriculture exemplaire environnementalement sera concurrentielle dans un marché mondialisé.
Ainsi, malgré les difficultés rencontrées ces derniers mois pour aboutir à cette charte, celles que nous continuerons de rencontrer ici et dans les autres baies finistèriennes qui définissent en ce moment leur programme de lutte contre les algues vertes, nous avons tous tenu à dire haut et fort notre fierté collective, notre détermination collective à relever ce défi.
La réunion organisée par le Président de la République sur les finances locales a confirmé le profond désaccord d’analyse entre les élus des collectivités et le gouvernement.
La réduction des déficits publics suppose d’abord que l’Etat mette de l’ordre dans sa gestion et ses choix fiscaux. Elle implique aussi qu’il se modernise, ce qui passe par un nouvel élan de décentralisation, pour enfin clarifier qui fait quoi. L’annonce d’une enveloppe financière pour résoudre les problèmes d’investissements des collectivités est sans commune mesure avec les besoins financiers et leurs conséquences sur les usagers et les entreprises.
Ce n’est pas d’un pacte de stabilité dont les collectivités ont besoin mais d’un véritable contrat de confiance et non pas de défiance. Ceci ne peut pas se construire de manière inopinée en fin de quinquennat, après des années de stigmatisation.
Les collectivités sont totalement mobilisées pour l’emploi, pour trouver les nouveaux leviers de croissance dans un contexte économique dégradé et assurer, au quotidien, des services publics de qualité aux Français.
A lire le Communiqué de Presse : 10-fevrier-2012-ADF-ARF-profond-desaccord.pdf
A lire le Dossier de Presse : Dossier-de-presse-10-fevrier-2012-ADF.pdf
Loin de la nécessaire et saine concertation entre le gouvernement et les collectivités locales, cette conférence a pour objectif affiché d’incriminer la gestion financière des collectivités locales et de les mettre à contribution au titre de la réduction des déficits publics.
Si elles considèrent effectivement que la lutte contre les déficits publics est une priorité, les associations d’élus refusent de se faire montrer du doigt et n’ont pas de leçon à recevoir de l’Etat. Elles soulignent d’ailleurs que les collectivités locales appliquent depuis longtemps la « règle d’or ». En 2010, leur part dans le déficit public se limitait à 0,1 % du PIB et le montant de leur dette est stabilisé depuis 1983 à 10 % de la dette publique.
Lors de cette conférence, les associations d’élus entendent donc rappeler que les collectivités locales réalisent plus de 70 % de l’investissement public et jouent un rôle essentiel pour le retour à la croissance. Chaque année, elles investissent 45 Mds€ au service de l’emploi et au bénéfice de l’activité des entreprises. Cet effort financier conséquent constitue le moteur de la croissance économique et de l’emploi dans les territoires.
Or, l’asphyxie des collectivités locales est bien réelle aujourd’hui. L’Etat a réduit ses dotations, les a privées d’autonomie financière mais continue de les solliciter pour financer les grandes infrastructures nationales (LGV, plan Campus, déploiement du haut débit…) tout comme les grandes politiques de solidarité nationale (RSA, dépendance, handicap). 4/5ème de leur budget est consacré à des biens et services publics de proximité qu’elles ont profondément modernisés depuis les lois de décentralisation (lycées/collèges, routes, TER et transports publics, équipements sportifs et culturels, crèches…).
Ces services publics locaux ont assurément un coût mais qui peut reprocher aux collectivités locales d’avoir pris en charge toutes les compétences transférées par l’Etat depuis 30 ans, tout en préservant une situation financière saine ?
Soucieuses du retour à l’équilibre des finances publiques, les collectivités locales souhaitent y parvenir dans le cadre d’un partenariat Etat collectivités locales fondé sur une négociation loyale et un respect réciproque.
C’est dans cet état d’esprit qu’elles se rendront à l’Elysée demain.
A Lire, le Communiqué de Presse : 2012-02-09 - CP conférence Elysee 090212.pdf
A lire également : 2012-02-09 - Déficit public.pdf
Entretien avec Michaël Quernez, rapporteur de la mission d’étude sur les conséquences de la réforme territoriale
Pourquoi le Conseil général a-t-il décidé la création de cette mission d’étude ?
Le Président du Conseil général peut mettre en place des missions ponctuelles et y associer un groupe d’élus de la majorité et de l’opposition. Celle-ci est née des débats liés à la loi de décembre 2010 dite « de réforme territoriale ». N’oublions pas qu’un temps, la suppression des départements, collectivités des solidarités, dernier rempart contre les précarités, a été évoquée et sérieusement envisagée.
Bien sûr, le devenir de cette loi reste suspendu au résultat des prochaines élections nationales. Mais il nous a semblé pertinent de s’interroger sur la place du département, échelon entre régions et collectivités infra-départementales, 30 ans après les lois de décentralisation Mitterrand-Deferre.
C'est-à-dire ?
Nous souhaitons toujours améliorer le service public rendu aux Finistériens, être utile aux acteurs économiques et associatifs… Pour ce faire, il nous faut notamment travailler encore mieux et plus en lien avec le Conseil régional grâce au « B15 » qui rassemble région, départements et agglomérations pour se coordonner sur les grands enjeux de notre territoire. Cette méthode a montré tout son intérêt sur le projet Bretagne à grande vitesse, sur le pacte électrique breton ou le très haut débit pour tous par exemple.
À l’heure où nous allons engager des discussions majeures pour l’avenir du Finistère et de la Bretagne – contrat de projet Etat-Région, financements européens, contrats de pays – nous souhaitons encore améliorer nos relations de travail et faire que nos actions soient pleinement complémentaires.
Comment avez-vous mené ce travail ?
Nous avons échangé avec le Conseil régional à plusieurs reprises parce que c’est un interlocuteur quotidien et qu’il pourrait porter – de part la loi – les futurs schémas régionaux d’organisation des compétences. Nous avons aussi rencontré des parlementaires du département, nos 4 agglomérations ou quelques grands témoins comme Alain Even, Président du Conseil économique social et environnemental régional. Nous avons enfin regardé ce qui se pratique ailleurs comme en Haute Normandie avec le « contrat 276 » qui lie la région et les deux départements.
Quelles suites à ce rapport ?
Une fois le rapport présenté à l’Assemblée départementale début mars, il sera l’objet d’échanges à l’occasion d’une journée consacrée aux 30 années de décentralisation depuis 1982. Organisée par le Conseil général le 12 mars prochain, cette journée de débats sera ouverte à tous, élus et citoyens. A plus long terme, ce rapport pourra servir de base de travail aux uns et aux autres pour améliorer l’exercice de nos compétences au service des Finistérien-ne-s et des Breton-ne-s. Nous serons ainsi force de proposition pour une clarification et plus de complémentarité des compétences entre nos collectivités.
Retrouvez ici le dossier complet.
Et à retenir :
Lundi 12 mars 2012, Brest
Le Quartz, de 9h30 à 17h30
Rencontre citoyenne « 30 ans de décentralisation : et demain ? »
En 1982, les lois de décentralisation marquaient un tournant pour nos territoires. 30 ans plus tard, où en est la décentralisation ? Une journée pour échanger sur l’avenir de nos territoires !
Organisé par le Conseil général du Finistère et Espaces publics
David Foenkinos: Charlotte - Prix Renaudot et Goncourt des lycéens 2014
Stieg Larsson: Millenium, Tome 3 : La reine dans le palais des courants d'air
Stieg Larsson: Millénium, Tome 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
Stieg Larsson: Millénium, Tome 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
Philippe Delerm: La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
Les commentaires récents