C'était jeudi matin. A l'initiative de l'Espace associatif de Quimper et de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire.
Une journée consacrée aux financements européens pour les associations, mutuelles et coopératives.
Une initiative au cours de laquelle j'ai pu rappeler que le Conseil général et l'économie sociale et solidaire partagent les mêmes valeurs.
La solidarité envers les hommes et les territoires. Que l'humain doit être au coeur de l'économie et que le développement économique doit contribuer à un développement territorial équilibré et solidaire.
Que le Finistère, berceau du mouvement coopératif et mutualiste, est aujourd'hui le 8éme département de France avec 15% de l'emploi départemental.
Que c'est 2900 entreprises, 30 000 salariés, 930 millions de masse salariale.
Qu'au plan national, sur les dix dernières années, l'ESS a créé 440 000 emplois nouveaux soit une croissance de 23%, qu'en l'ensemble de l'emploi privé n'augmentait que de 7%.
Et que l'Europe qui a pour objet les cohésions territoriales et sociales, qui contribue actuellement à cette croissance, doit continuer à soutenir ce mouvement citoyen.
Que oui les fonds européens comme le FSE nous demeurent indispensables pour notamment faciliter l'inclusion sociale et la création d'emploi pérenne.
Que c'est fort de cette conviction que le Conseil général dans le cadre de la programmation des futurs fonds européens (2014-2020) s'est mobilisé avec les agglomérations et les chambres consulaires pour faire valoir cette priorité à l'économie sociale et solidaire qui contribue à la réduction des inégalités sociales et territoriales.
Des préoccupations partagées par mon collègue Pierre Karleskind, vice-président de la Région Bretagne en charge notamment des politiques européennes et de Karima Delli, députée européenne.
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