Nous fêtons ce jour nos 40 roses.
Nous fêtons le parcours d’un homme, d’une vie. Exceptionnel. Celui de Louis. Auquel j’associe Colette bien évidemment.
Nous fêtons quelqu’un qui incarne tout simplement le socialisme breton.
Nous fêtons ses valeurs de solidarité, de justice sociale, de laïcité, valeur universelle de tolérance et d’ouverture aux autres et au monde.
Nous fêtons cette alchimie particulière qui a vu progressivement des ouvriers, des paysans, des pêcheurs, des salariés, marqués par le catholicisme social nous rejoindre.
Nous fêtons 40 années de conquête, à labourer inlassablement notre Bretagne, cette longue marche vers le Progrès. A dialoguer, écouter, partager, toujours.
Nous fêtons ce bien vivre ensemble en Bretagne que nous avons jour après jour construit, façonné.
Nous fêtons…
Et nous le faisons avec joie, envie mais aussi gravité.
Car chers amis ce combat demeure plus que jamais d’actualité.
Au moment où les digues tombent à nouveau, où la droite républicaine sans boussole, ni projet, s’en va guigner sur les terres frontistes. Quand Nice semble inspirer la Sarthe…
Au moment où la Bretagne est secouée, sur fond de restructurations industrielles et de colère paysanne rentrée. Quand le chômage gangrène notre société et les précarités se renforcent.
Effaçant d’un trait les réussites quotidiennes, les innovations, d’hommes et de femmes qui créent de la richesse, de l’avenir. Et ils sont nombreux.
Alors, oui, dans ce moment de notre histoire collective, les socialistes bretons ont l’impérieuse responsabilité de dénoncer les collusions à l’œuvre, de mettre au jour les jours les impostures de la droite, et à nu les impasses du Front National.
Nous devons être combatifs et solidaires de notre gouvernement.
Nous les élus locaux, nous devons mobiliser nos collectivités respectives pour qu’elles démultiplient les efforts de ce dernier.
A défaut, nos concitoyens pourraient lourdement nous sanctionner lors des prochaines échéances. Je pense aux municipales mais surtout aux européennes. A cette Europe que nous devons rendre plus forte, que nous devons sortir de ces silences coupables, de ces renoncements.
Nous le devons à Louis, lui l’artisan infatigable de cette Europe de la Paix et des solidarités, à vous toutes et tous qui depuis 40 ans cheminez à ses côtés.
C'est peut-être tout simplement cela notre responsabilité, celle de ma génération.
Michaël Quernez. Président du Breis.
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