Alors que nos enfants faisaient leur rentrée, Aylan, trois ans, se noyait sur la plage turque de Bodrum et devenait le symbole de cette « humanité échouée » qui fuit les guerres au péril de sa vie. Cette photo choc a réveillé nos consciences et nous rappelle que plus de 2 600 personnes sont mortes en Méditerranée depuis janvier 2015 !
Depuis, les chefs d’État européens ont acté la nécessité pour chaque pays de l’Union d’accueillir des réfugiés. Nous savons que cette décision suscite peu d’enthousiasme chez les Français. Nous en connaissons les raisons : la peur de l’autre, la crise économique et les difficultés sociales qui en découlent pour les familles touchées par le chômage et la précarité et leur crainte de ne plus pouvoir bénéficier de la solidarité nationale ou locale.
Pour autant, il n'est pas tolérable de fermer les yeux sur le drame des réfugiés. Ville ouverte aux autres et au monde, Quimperlé possède un Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile de 80 places. Elle permet aussi à 13 jeunes mineurs isolés étrangers, essentiellement d'origine africaine, d'avoir un toit et de se construire un avenir. Quimperlé pourrait par ailleurs accueillir en cette fin d’année deux familles de réfugiés syriens.
Nous savons que nous pouvons compter sur des associations et des citoyens solidaires pour les accompagner. Nous serons à leurs côtés.
Quimperlé, ville ouverte aux autres et sur le monde, c'est aussi notre seconde Semaine internationale « Regards croisés sur le monde » qui se tiendra du 2 au 8 novembre. Après le Vietnam l’année passée, l’Afrique du Nord sera cette fois à l’honneur pour sans aucun doute des moments joyeux, festifs et riches de rencontres. Mais pas seulement : cette semaine devrait être aussi l’occasion de débats et d’échanges sur la situation internationale, sur cette crise humanitaire sans précédent. Soyons nombreuses et nombreux à partager ces moments de solidarité qui honorent notre tradition d’accueil ici à Quimperlé Quimperlé,
septembre 2015 Quimperlé en Marche. Majorité municipale.
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