La séance plénière d'hier du Conseil général aura été marquée une nouvelle fois par de longs échanges relatifs à la situation économique et sociale de notre département.
Mon Président a d'ailleurs d'emblée évoqué la crise du secteur des légumes qui fragilise nombre d’exploitations de la zone légumière du Nord Finistère. Une crise d'une ampleur historique.
"Une crise qui ne peut justifier les destructions de biens publics, les exactions contre un centre des finances publiques et les bureaux de la MSA. Leurs auteurs et leurs organisateurs doivent être sanctionnés » a déclaré à raison Pierre Maille. (Pour faire face aux difficultés le ministre de l’Agriculture a annoncé fin septembre des mesures d’allégements de charges sociales, bancaires et fiscales).
Une séance au cours de laquelle j'ai pu redire l'action du Conseil général en la matière et présenter le projet de mise en valeur des terres incultes sur la commune de Moëlan-sur-Mer. Une procédure portée collectivement avec plusieurs partenaires qui s’inscrit dans les objectifs du Conseil général de favoriser une agriculture forte et diversifiée.
J'ai également présenté un rapport relatif au renouvellement de la convention entre le Conseil général et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat pour 2014-2016.
Une convention qui vise à soutenir les entreprises artisanales en favorisant leur création et leur développement, leur reprise aussi.
Cette séance plénière était également consacrée à la nouvelle génération des contrats de territoire.
Portée par la majorité départementale, cette démarche de contractualisation a été lancée par le Conseil général depuis plusieurs années afin de mieux accompagner les projets des communautés d’agglomération et des communautés de communes du Finistère en tenant compte de leurs spécificités et des enjeux locaux.
Notre collègue Chantal SIMON-GUILLOU, première vice-présidente , a ainsi présenté les évolutions de cette politique de territorialisation des aides du Conseil général via une nouvelle génération de contrats qui seront signés en janvier 2015.
Marc LABBEY a présenté le rapport sur les dotations de fonctionnement aux collèges finistériens pour l’année 2015.
Celles-ci ont pour objectifs d’assurer de bonnes conditions de scolarisation, d’accueil et de vie dans les collèges. En ce sens, le Département met à disposition des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative les moyens nécessaires à un bon fonctionnement au quotidien des établissements ainsi que des locaux et équipements en tous points conformes aux normes d’accessibilité, d’hygiène et de sécurité.
Enfin, Nathalie SARRABEZOLLES, vice-présidente chargée des solidarités, a présenté la création d’un GIP (Groupement d’intérêt public) pour le Musée national des phares.
Issu du Grenelle de la Mer en 2009, ce projet est né du souhait de s’appuyer sur le Musée d’Ouessant pour créer un musée des phares d’envergure internationale.
Depuis cette date, le Conseil général du Finistère a mobilisé de nombreux partenaires pour aboutir à la création de ce GIP dont l’objectif est de rassembler et de préserver une collection particulièrement riche mais dispersée sur le territoire national, de la valoriser et d’assurer le rayonnement national et international autour d’un patrimoine, d’un savoir-faire et d’une expertise.
« Nulle part mieux qu’en Iroise ne peut s’exprimer la légitimité d’un tel projet » a affirmé Pierre Maille, soulignant que ce projet était identifié dans le document préparatoire au CPER 2015-2020. « Ce musée sera une tête de réseau et d’animation pour tous ceux qui oeuvrent à la préservation et à la valorisation des phares. Il s’appuiera sur le musée actuel, situé dans le phare su Créac’h à Ouessant, pour lequel une étude de modernisation est en cours et sur un nouveau site sur le port de Brest plus particulièrement dédié aux collections ».
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