Chers amis, chers camarades, mesdames et messieurs,
Je veux tous à vous saluer et vous remercier.
Sans vous je ne serais pas ici devant vous.
Sans vous je n’aurais pas cet honneur et ce bonheur d’être le maire de cette cité.
Vous qui m’avez épaulé, soutenu, accompagné toutes ces dernières années.
Qui m’avez fait confiance tout simplement.
Permettez-moi de dire merci à : Pierre Maille, Jean-Yves Le Drian, Gilbert Le Bris et Louis Le Pensec.
De dire merci à mes camarades de section avec lesquels je milite pour nos valeurs depuis près de vingt ans maintenant, avec lesquels j’ai connu des moments de tristesse parfois comme en 2008, de bonheur surtout.
A Daniel ce militant infatigable, mon compagnon de route, et Marie-Aimée cette travailleuse de l’ombre… merci.
A mes colistiers qui m’ont porté par leur joie de vivre ensemble, leur envie de construire et de bâtir l’avenir de notre ville.
Vous le savez. J’ai toujours dit que je ne concevais pas mon engagement et ma vie publique sans être un jour le maire de cette merveilleuse cité des trois rivières.
Et bien c’est grâce à vous toutes et vous tous que j’ai aujourd’hui ce plaisir quotidien.
Un maire qui comme bien d’autres va devoir dans les semaines et moi à venir gérer avec rigueur, extrême rigueur sa collectivité tant les marges de manœuvre se réduisent.
Nous le devons notamment nous le savons à des décisions difficiles prises par notre Gouvernement qui a fait de la lutte contre les déficits publics l’une de ses priorités et qui va donc baisser drastiquement ses dotations aux collectivités.
On peut estimer que cet effort de contribution demandé aux collectivités locales est disproportionné,
-qu’il n’est pas suffisamment lissé dans le temps,
-qu’il est injuste à bien des égards, puisqu’il s’agit de payer d’une certaine manière la coupable légèreté des gouvernements successifs de la 5°République,
-mais n’oublions pas que les déficits abyssaux de notre Pays, nous les devons grandement à la droite, au Messie Sarkozy et à sa politique clientéliste.
Gardez en mémoire pour vos discussions du quotidien ces deux chiffres : 1600 milliards de dette en 2012 cumulés depuis l’après-guerre. Et bien 600 sont dus à celui que l’on nous présente à nouveau comme le sauveur de notre patrie, à grand renfort de Une !
Mais pouvions-nous en responsabilité continuez ainsi à vivre à crédit, à reporter sur les générations futures cette charge par manque de courage politique, et creuser plus encore le cercueil de notre Pays pour à très court terme enterrer à jamais notre modèle social hérité du Conseil de la Résistance !
Non !
A Quimperlé, comme dans bon nombre de ville, les mois à venir vont donc être déterminants.
Nous allons devoir faire des choix clairs. Redéfinir nos missions de service public et investir avec raison.
En mars prochain, avec mes collègues du conseil municipal, lors de notre premier budget, nous dirons notre feuille de route pour toute la durée de ce mandat.
Dans ce contexte je sais pouvoir compter sur un dialogue constructif avec notre intercommunalité et son Président Sébastien Miossec.
Avec mes collègues maires et vice-Présidents nous savons bien que nous sommes à un tournant de notre histoire locale et que nous avons l’impérieuse obligation de bâtir ensemble un projet de territoire qui soit porté par un véritable pacte financier et fiscal.
Chers amis, chers camarades,
En mars et en mai derniers, les français nous ont lourdement sanctionnés.
Le socialisme municipal, même en Bretagne, a été bousculé.
Les européennes nous ont balayés.
Les français ont choisi ceux que nous combattons, meurtris par le chômage qui gangrène notre Pays, la précarité et la pauvreté qui fracturent notre bien vivre ensemble.
Notre Gouvernement à trop changer de cap et tergiverser a en effet fini par déboussoler nos concitoyens. La crise de confiance s’est ainsi muée en défiance et rejet.
Ce message de désespoir, il me semble que le Président de la République l’a entendu et qu’aujourd’hui un cap clair est enfin donné.
Un cap qui devrait nous rassembler autour de propositions qui permettent des résultats en matière de croissance, d’emploi, tout en réduisant les services publics.
Aussi, à ceux qui envisagent dans quelques jours la défiance, je veux dire ceci.
Qu’ils n’oublient jamais que leur élection est due en grande partie à François Hollande.
Qu’être député d’une majorité ça engage : non pas au silence mais à la fidélité.
Et que s’il y a divergences, elles doivent se traiter au cœur de notre formation politique et non devant les projecteurs des médias qui grisent les égos et les nombrilismes.
Que le débat et la confrontation des idées sont nécessaires.
Mais que le Parti socialiste est là pour cela justement, et non les plateaux de télé et Une des quotidiens et magazines people.
Alors dans ce moment si délicat, je me félicite que notre Premier secrétaire ai lancé nos Etats généraux pour définir notre nouvelle carte d’identité de notre Parti.
Notre fédération y contribuera je n’en doute pas, elle qui a porté ces dernières années tant d’idées neuves.
Aussi je veux te dire ceci Jean-Christophe.
Il n’y aurait rien de plus destructeur, de mortel, qu’une carte d’identité à visages multiples, fruit d’une énième synthèse dont notre Parti cultive à l’envie le secret congrès après congrès.
Ce dont nous avons besoin c’est de la clarté,
Ce dont nous avons besoin c’est d’une clarification idéologique,
Ce dont nous avons besoin c’est d’un grand dessein, un projet pour demain, porteur d’espoir et de confiance pour les français et citoyens de l’Europe,
Ce dont nous avons besoin c’est d’un passeport pour l’avenir.
Merci de votre attention.
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