5 mai 1953. Naissance à Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis)
1978. Éboueur à Quimperlé.
5 avril 2014. Conseiller municipal délégué aux travaux, réseaux, voirie et salubrité publique.
Gérard Jambou n'est pas homme à s'endormir sur ses lauriers. Il avance, pas à pas, exerçant plusieurs métiers avant de finir une carrière quimperloise comme agent de maîtrise principal, responsable des équipements sportifs de la Ville. « C'est là que j'ai croisé plein de monde, dans les stades et sur les terrains. J'étais chargé de veiller à l'entretien des buts, des filets, de tester les équipements... » Cette mission, l'ancien chaudronnier, salarié des carrières de Kernivaigne, éboueur, l'a particulièrement appréciée : « J'aime le contact avec les jeunes. Quand j'en revois certains aujourd'hui, ils me disent : oh, dis donc, tu es moins rigide qu'avant. C'est vrai... Avec l'âge, je suis devenu plus souple. »
La rigueur a partout été le signe de l'engagement de Gérard Jambou. Chez les pompiers, dont il fut président de l'amicale. Sur le terrain de foot, quand il dirigeait l'USQ (union sportive quimperloise). Au sein du comité de jumelage avec la ville allemande Geilenkirchen, dont il est toujours le trésorier...
Son militantisme a débuté au sein du syndicat CGT. Il est au Parti socialiste depuis deux ans. « Mes parents, qui travaillaient tous les deux à la SNCF dans le pays de Quimperlé, étaient des laïques. Je tiens d'eux, sans doute, mon attachement aux libertés publiques. » Sa participation à la vie municipale politique apparaît donc comme un prolongement de son parcours tout entier. Le retraité, grand-père quatre fois, devrait la coupler avec un peu de sport : la pêche, à Doëlan, et le vélo, sur les chemins du Finistère. Sans toutefois beaucoup se reposer.
Angélique Cléret.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.