3 janvier 1969. Naissance à Chartres.
24 avril 2004. Chute de trente mètres en voiture dans un ravin de La Roche-Maurice, Nord-Finistère.
4 avril 2014. Élue conseillère municipale déléguée à la promotion de la culture et de la langue bretonne.
« On ne peut pas aller vers l'avenir si on ne sait pas d'où on vient. » C'est une des phrases fortes qu'offre Géraldine Chéreau lors d'une rencontre. Entre un trait d'humour et deux éclats de rire, cette « névrosée des livres », a une nouvelle responsabilité. Célibataire « humaniste », elle a construit sa vie autour du livre et de la diversité régionale, « un de mes combats ».
Après un parcours dans les métiers du livre à rendre livide le plus chevronné des libraires, elle a fini par s'engager. Elle avait refusé trois propositions, via l'Union démocratique bretonne (UDB) : celle de Bernard Poignant, en 1995 à Quimper puis d'Edmond Hervé, en 2001 à Rennes. Et enfin, celle de Daniel Le Bras, en 2008 à Quimperlé. Ne pouvant plus « vendre des livres huit heures par jour » après sept accidents de voiture dont un très grave, c'est dans son mandat naissant qu'elle place son énergie.
L'ancienne présidente de l'association Bretagne réunie est une convaincue de longue date du rattachement de la Loire-Atlantique. Cette fille de gendarme est arrivée en 2006. Elle chante dans le choeur Voilà, Voix là, au groupe de chant grégorien du père Olivier Manaud et fait partie de la Maison de la poésie. « C'est une vraie bulle : j'ai besoin de poèmes avant de me plonger dans des dossiers politiques techniques. » 1 800 bouquins à la maison, ça laisse le choix.
Pierre Fontainier
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