« Une nouvelle fois, la Bretagne est sous le choc de l’annonce de fermeture de sites agroalimentaires.
Une nouvelle fois, des salariés, des territoires se retrouvent sans perspectives d’avenir.
Doux, Gad, Boutet Nicolas, Marine Harvest, la liste est trop longue.
Certes, la situation économique n’est pas favorable mais je ne peux me résigner à cette lente désindustrialisation de la Bretagne. Au nom de la recherche de compétitivité mais aussi de certaines logiques financières à court terme, la variable d’ajustement ne peut pas être l’emploi.
A chaque fois, le manque d’anticipation est la cause et la faiblesse des investissements une réalité, le tout dans une concurrence qui n’est pas toujours loyale.
Nous avons tous, à la place qui est la nôtre, des responsabilités à assumer et des leviers d’action possibles. Le Conseil régional a toujours plaidé pour une agriculture performante et un agroalimentaire innovant, à plus forte valeur ajoutée. C’est déjà une réalité qu’il nous faut amplifier.
Aujourd’hui, plus que jamais, je souhaite que le défi de l’alimentation soit dans nos priorités. Avec nos dispositifs de formation, de soutien a l’innovation, d’accompagnement des politiques foncières, d’avance remboursable, d’aide aux économies d’énergies, d’encouragement à la reconversion, la Région Bretagne est au rendez-vous de cette nécessaire métamorphose.
En lien avec les Ministres, les parlementaires, les autres collectivités bretonnes, le « pack breton » saura une nouvelle fois s’organiser. L’union est nécessaire. C’est dans la cohérence de nos actions et de nos initiatives que nous réussirons.
L’agriculture, l’agroalimentaire font partie de l’ADN breton et doivent le rester ».
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