C'était lundi. La présentation d'une première partie d'un audit demandé par le Conseil général portant sur les services qu’il finance : à destination des personnes âgées, handicapées ou allocataires d’aides sociales.
Celle concernant plus particulièrement le réseau Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR) qui comporte 85 associations locales qui composent ce réseau.
Il a pour but de faire le point sur la situation réelle de chacune des associations qui, après la liquidation judiciaire de la fédération départementale ADMR, ont reçu du Conseil général une autorisation provisoire pour assurer la poursuite de l’activité et ne pas laisser soudainement les personnes qui bénéficiaient de ces services sans solution.
Ainsi, Pierre MAILLE et ma collègue Nathalie SARRABEZOLLES, vice-présidente du Conseil général, présidente de la Commission des solidarités, ont indiqué que le réseau ADMR ne se portait pas si mal globalement: les associations perdent en effet en moyenne 8 centimes par heure réalisée, le tarif fixé étant donc proche du coût réel, malgré il est vrai des situations de nature très différente.
Des premières préconisations ont ainsi été émises, comme la tarification unique pour tous les Finistériens, la mise en place d’une dotation globale aux associations, un mécanisme de péréquation pour compenser les coûts plus élevés dans certains territoires de par leurs spécificités.
L’audit départemental se terminera en juin 2013 pour l’ensemble des acteurs intervenant dans le secteur de l’aide à domicile.
Le dossier de presse est consultable en cliquant ici.
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