C'était hier.
Une Conférence de presse à l'initiative de la Chambre d'Agriculture pour faire le point sur le travail de la Cellule de coordination (DDEA et DSV, la MSA, la Chambre et le Conseil général), chargée de mieux détecter, prévenir et traiter des situations sociales difficiles des agriculteurs.
Des chiffres ont été donnés à cette occasion par les différents participants : ils sont sans aucune ambiguïté sur la situation.
Un agriculteur sur trois dans le département est en difficulté. Et un tiers d'entre-eux ont des revenus négatifs.
Selon la MSA, les impayés de cotisations sociales ont augmenté l'année dernière de 13%.
Autre indicateur donné par les services de l'Etat. 1700 dossiers ont été déposés au fonds d'allègement des charges.
Quant au nombre d'allocataires du RSA, il est de 445 à ce jour dont la moitié de chef d'exploitation.
Si l'on peut donc se féliciter de la mise en oeuvre de cette cellule de coordination, qui permettra nous l'espérons à des exploitants de poursuivre leur activité dans de meilleures conditions, l'existence de tous les dispositifs d'accompagnement en cours ne doit cependant pas occulter le fait que seule une régulation économique suffisante de la filière agricole permettra de garantir un revenu décent aux agriculteurs.
C'est tout l'enjeu de la réforme de la PAC et de la future LMA.
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