Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

+1,6% !

 C'était jeudi.

Tébéo consacrait "sa complète" au tourisme dans notre département.

Avec Huber Jan, le Président de l'UMIH et M Bonnefoy, le Président de Loisirs en Finistère et patron de La Récrée des Trois Curés, nous avons dit notre confiance à l'aube de la nouvelle saison.

Une confiance renforcée par les chiffres désormais officiels de la saison passée. +1,6%.

Une saison que nous préparons avec enthousiasme au Comité départemental du Tourisme pour des vacances "100% réussies en Finistère".

A découvrir sur Tébéo :  http://www.tebeotv.fr/

Construire des bateaux neufs !

 
C'était hier.

Un après-midi de campagne consacré à la mer.

Travaux portuaires au Guilvinec, visite de Conserverie à St Gué, réunion publique à Douarnenez consacrée à la formation, à l'emploi, à l'économie et principalement à la pêche.

Une réunion publique au cours de laquelle Jean-Yves le Drian a redit sa priorité à permettre la construction de bateaux neufs, plus sélectifs, plus économes et plus sûrs.

Et pour ce faire sa promesse de créer un Fonds régional d’investissements à la pêche dès 2010, grâce au concours d’un pool bancaire breton.

Assemblée générale de la Confédération Paysanne

C'était hier soir.

L'assemblée générale de la Confédération paysanne.

Marquée par un constat fort : toutes les productions sont en crise, à l'exception de l'agriculture biologique.

Une crise devenue au fil des mois structurelle, aux conséquences humaines dramatiques.

Une assemblée générale où la question du modèle agricole breton "conventionnel" a été une nouvelle fois au coeur des débats.

Où comment l'agriculture paysanne peut-elle ouvrir de nouvelles perspectives ?

Avec comme pistes de réflexion, les questions fondamentales de la "captation de la valeur ajoutée", de l'autonomie des exploitations et de la diversification.

Fermeture du Tribunal d'Instance : cette fois c'est fini.

" Dernière audience au Tribunal d'Instance de Quimperlé ?

Et bien tant que le Conseil d'Etat n'aura pas rendu son avis sur le recours introduit par l'Association des Petites Villes de France, il nous est encore permis de croire en la devise de notre République et en ses institutions.

Un recours introduit devant le Conseil d'Etat en réponse à la brutalité de ce gouvernement qui a ignoré ces deux dernières années les élus locaux, les territoires, et ceux qui y vivent.

Un gouvernement qui a rompu avec le pacte de solidarité républicaine d'aménagement du territoire, dont les services publics de proximité sont la pierre angulaire.

Les hôpitaux, les bureaux de Poste, les Tribunaux sont ainsi supprimés sans aucune discussion ni concertation, sans qu'aucune "étude d'impact" ne soit menée pour regarder les conséquences induites par de telles décisions, dictées par des considérations budgétaires de court terme.

Un Etat aux abois budgétaire, à forces de cadeaux fiscaux pour ses clientèles électorales.

Ce Pays mérite décidément mieux, la Bretagne et notre Pays également.

Le front uni des élus la semaine passée au Tribunal d'Instance portait ce message. La mobilisation citoyenne nous montre que notre Pays n'est pas à genoux et qu'il peut résister".

Ces quelques mots datent de novembre 2009.

Depuis le Conseil d'Etat a tranché. C'était vendredi dernier. Et malgré le fait qu'aucune étude d'impact préalable n'ait été faite pour mesurer les incidences de cette fermeture.

Des conséquences que l'on peut d'ores et déjà mesurer. 150 000 euros c'est le coût du transfert des tribunaux de Quimperlé et de Chateaulin vers Quimper.

Au delà de ces questions budgétaires ce sont bien les plus fragiles d'entre-nous qui paieront une fois de plus la note de ce déménagement du territoire.

Et le Point d'Accès au Droit qu'envisage de créer la mairie ne pourra apporter on le sait qu'une réponse partielle à ces derniers. Sur le dos des contribuables quimperlois qui plus est.

Et dire que deux jours avant Rachida Dati prêtait serment d'avocate au Palais de justice de Paris !

 

Rejoignez le Comité de soutien !

 
Entouré de Béatrice Macé (co-directrice des transmusicales) et d'Erik Orsenna, écrivain, Jean Yves Le Drian a annoncé ce samedi 20 Février les premiers noms du comité de soutien à la liste pour une Bretagne solidaire, créative et responsable !

Tribune du Groupe socialiste du Conseil général

 
" En 2010, le Conseil général continue d'agir pour construire un Finistère dynamique et solidaire.

Les « réformes » fiscales et territoriales, imposées par le gouvernement, fragilisent directement la qualité du service public et les actions menées par le Conseil général.

Ainsi, avec la suppression envisagée de la clause générale de compétence, nous ne pourrons agir dans des circonstances exceptionnelles, innover pour mieux répondre aux préoccupations nouvelles des Finistériens. En outre, le remplacement de la taxe professionnelle par une dotation de l'Etat non seulement cassera le lien entre les entreprises et les territoires, mais conduira aussi à la diminution, à terme, de nos recettes et de notre autonomie fiscale. C'est, fait unique en Europe, le début de la recentralisation que le gouvernement met en œuvre à travers ses « réformes ».

Par ailleurs, il donne aux collectivités locales des leçons de bonne gouvernance. Nous devons reconnaître les qualités évidentes de bon gestionnaire de ce gouvernement, de par le niveau historique de dégradation de la dette et du déficit publics de l'Etat en 2009 ! Est-il donc le mieux placé pour nous dire ce qu'il ne réussit pas à faire ? Ignore-t-il que les budgets des collectivités territoriales doivent, contrairement à celui de l'Etat, être équilibrés ?

Il annonce toujours une compensation à l'euro près. Oublie-t-il que la dette cumulée depuis 2003 de l'Etat envers le Conseil général du Finistère, pour les compétences qu'il nous a transférées, atteint le montant record de 153 millions d'euros cette année ?

L'année 2009 a également été marquée par la crise économique, qui a durement touché le Finistère et de nombreux Finistériens. Face à cette situation, le Conseil général ne pouvait rester passif et a joué son rôle de collectivité locale de proximité.

En effet, en 2009, nous avons assumé, malgré le désengagement de l'Etat, nos missions de service public envers les Finistériens les plus fragiles, les personnes âgées et handicapées, les allocataires du Revenu de Solidarité Active. Nous avons également, pour soutenir l'économie de notre département, adopté un plan de relance de 4 millions d'euros et renforcé notre effort en matière d'investissements de 20 millions d'euros, pour un montant global de 165 millions.

Mais les réformes dictées par le gouvernement, qui entraîneront moins de recettes et plus de dépenses pour le Conseil général du Finistère, menacent le niveau du service public proposé aux Finistériens !

En dépit des mauvais coups du gouvernement à l'adresse du Département, du contexte économique difficile, le Conseil général poursuivra en 2010 une politique ambitieuse et dynamique au service du Finistère et des Finistériens".

Finistère à Haut Débit

 
" L'accès du plus grand nombre à un réseau de communications électroniques à haut débit à des conditions économiques abordables constitue un enjeu social et de compétitivité de nos territoires ; un enjeu de la politique d'accessibilité des territoires du Cg29.

Le Département a en effet choisi de développer les communications électroniques à haut débit et les usages des technologies de l'information et de la communication.

L'Agenda 21 a, dans ses objectifs, l'ambition de donner à tous les Finistériens les moyens d'innover par une offre cohérente en haut-débit.

Force est de constater que le développement par les opérateurs privés de ce type de réseaux n'apparaît que sur les zones rentables, c'est-à-dire densément peuplées. La couverture numérique est partielle pour les territoires faiblement denses et disposant d'un habitat dispersé puisque la rentabilité semble insuffisante pour les investisseurs privés.

C'est là que l'intervention publique apparaît comme essentielle et est sollicitée en tant que telle.

Le territoire finistérien présente une multitude de zones où les habitants n'ont pas le confort minimal d'utilisation d'Internet, voire aucune possibilité de l'utiliser. Ce sont des zones dites «blanches». Elles représentent en Finistère environ 40.000 lignes téléphoniques qui ne peuvent recevoir des données numériques à haut débit, soit 2 mégabits par seconde (débit considéré comme permettant une réception confortable des données).

Cette fracture numérique à la fois territoriale et sociale en fait un enjeu incontournable d'aménagement du territoire. Le Conseil général souhaite en effet réduire cette fracture pour, d'une part, assurer une qualité de vie aux Finistériens et, d'autre part, renforcer ce levier de croissance de l'économie finistérienne et donc la compétitivité des activités présentes sur les territoires.

Aussi et afin de contribuer à une véritable équité sur le territoire vis-à-vis du service Internet, le Conseil général a défini une politique d'aménagement numérique comportant deux étapes successives :

* La première étape est celle d'assurer à tous les Finistériens un accès au haut débit (2mbts/s).

* La seconde est celle de favoriser une desserte à très haut débit des intercommunalités (20mbts et au-delà). Dans cette perspective, le Conseil général poursuivra la concertation avec les Pays et les intercommunalités et assurera la synthèse des quatre schémas d'aménagement numérique réalisés par Pays.

Pour doter le département d'un réseau de communications électroniques permettant de desservir en 2mbts/s l'ensemble des utilisateurs finals (particuliers, administrations et entreprises) du Finistère, le Conseil général a décidé de recourir à un contrat de partenariat de 6 ans de type «public-privé» avec l'opérateur AXIONE- ETDE. Ce choix a été validé en Séance plénière des 28-29 janvier 2010

AXIONE- ETDE aura pour missions :

- de résorber la totalité des zones blanches présentes au 1er janvier 2009 sur le territoire finistérien,

- d'augmenter par la même occasion le niveau de débit des Finistériens qui ne disposent pas d'un niveau de débit en adéquation avec leurs besoins.

Un premier déploiement de 269 km de fibre optique sera réalisé par l'opérateur afin d'anticiper les besoins de desserte à très haut débit Le Conseil général souhaite qu'au moins une première mise en service pour chacun des Pays puisse se faire 6 mois après la notification du contrat.

Le déploiement doit permettre la mise en service finale du réseau départemental dans un délai maximum de 18 mois à compter de février 2010.

AXIONE - ETDE s'engage sur des mises en service progressives du réseau. Il devra mettre en place un site internet permettant aux utilisateurs finals de connaître leur éligibilité aux services à haut débit et de connaître le calendrier de déploiement de ce réseau.

En résumé, le Haut débit pour tous les Finistériens, c'est :

* La fin des zones blanches = 40 000 lignes téléphoniques

* Un accès à 2 mégabits/s pour tous les Finistériens

* Un 1er déploiement de 269 km de fibre optique

* Une mise en service des réseaux dans un délai de 18 mois à compter de février 2010

* Un coût global pour le Conseil général de 23 millions d'euros sur 6 ans

Le Département agit en faveur du haut débit pour tous les Finistériens. Mener une politique d'aménagement numérique, active et ambitieuse, ce n'est pas une compétence obligatoire pour un Conseil général, c'est un choix du Département du Finistère".

Post du Groupe Socialiste du Conseil général

Une nouvelle hausse des impôts à Quimperlé ?

C'était jeudi dernier.

Le Conseil municipal consacré principalement au débat d'orientations budgétaires.

Un débat qui aura apporté quelques enseignements.

Oui, la politique de rigueur budgétaire que nous avions engagée a bien commencé à avoir ses premiers effets bénéfiques pour les finances communales dès 2006.

Ce que nous disons depuis les élections, ce que nous avons dit au moment de l'audit financier. Bien loin de la caricature des commentaires de l'époque !

Oui une nouvelle hausse des impôts est possible après celle de l'année passée de près de 19%.

Ni le maire, ni son adjoint aux finances n'ont contesté cela.

Nous avons alors proposé, au lieu d'augmenter les impôts, de supprimer l'abattement dont bénéficie les habitants de la basse-ville.

Il avait été initié suite aux inondations. Depuis les travaux ont été faits, l'immobilier est reparti, la nécessaire solidarité s'est exprimée.

Aussi, nous considérons aujourd'hui que cette inéquité ne peut plus durer sauf à devenir de fait une inégalité inacceptable.

Nous avions estimé l'année dernière le manque à gagner à près de 100 000 euros soit près de 3 points de fiscalité.

Quant aux projets que la municipalité souhaite engager et qui justifieraient une augmentation de la fiscalité nous n'avons eu aucune réponse à nos questions. Office de tourisme, salle de spectacle...

Réponses le 25 mars soit quatre jours après le deuxième tour des élections régionales...

Désenvasement du port de Concarneau : les choses se précisent.

Photo Le Télégramme.
 
C’était hier soir au CAC, une réunion d’information relative au dragage du bassin du Moros organisée par le Conseil général, en présence d’Annick Le Loch, Conseillère générale, déléguée à la pêche et Jean-Paul Le Roux, Vice-président, Conseiller général de Concarneau.

Une réunion d’information à destination des élus locaux de la commune de Concarneau, et de la Communauté de Communes de Concarneau Cornouaille, des socioprofessionnels du port, des membres du Conseil portuaire, des commerçants de la zone portuaire.

Une réunion à laquelle j’avais tenu à associer les élus de Combrit où se trouve le site de Ty Coq et où il est prévu de stocker les vases de Concarneau.

Une réunion qui nous a permis de rappeler :

Que le Conseil général poursuit son engagement en faveur de l’aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère, notamment dans le pays de Cornouaille et que dans ce cadre, le rétablissement des profondeurs, c’est à dire les opérations de dragage des ports départementaux, constituent des travaux importants, nécessaires à leur bon fonctionnement.

Que lors du transfert du port de Concarneau de l’Etat au Département, en 2007, il a été constaté et acté que faute d’un dragage régulier ces vingt dernières années, le port souffrait d’un fort envasement.

Que cet envasement est aujourd’hui une menace pour l’économie portuaire, en particulier pour les activités de réparation navale et l’ensemble de la filière pêche, qui connaît aujourd’hui un contexte difficile.

Que considérant l’urgence de cette situation, le Conseil général a voté en janvier 2009 la réalisation d’études afin de traiter la situation la plus urgente, celle du bassin du Moros. Ce dragage partiel représente un volume de 8.000 M3 de sédiments.

Que les sédiments issus des dragages sont classés en 3 catégories : les sédiments non pollués ; les sédiments pollués non dangereux ; les sédiments pollués et dangereux.

Que les 8.000 M3 des sédiments issus du dragage du bassin du Moros appartiennent à la deuxième catégorie, sédiments pollués non dangereux. Ils n’ont donc pas vocation à être clapés en mer, mais peuvent être stockés à terre, ici à Ty Coq sur la commune de Combrit

Et enfin de rappeler le calendrier prévisionnel : le dossier d’autorisation administrative pour le dragage du bassin du Moros et le stockage des sédiments sur le site de Ty Coq, commune de Combrit (*) a été déposé en Préfecture fin novembre 2009. L’instruction administrative est en cours et pourrait déboucher sur l’ouverture d’une enquête publique en 2010 afin que les travaux de dragage puissent être programmés début 2011.

Et le budget = 1.100.000 € ; subvention Etat = 450.000 €.

Une réunion qui nous a permis également de redire que nous considérions cette opération comme une première étape du nécessaire désenvasement global du port de Concarneau et que nous serons particulièrement attentifs à la bonne réalisation des opérations de stockage à Combrit.

Pour une Bretagne Eco-pionnière

Jean-Yves Le Drian et Marie Pierre Rouger, représentante de "Bretagne Ecologie" ont signé ce jour le pacte programmatique pour la Bretagne Eco - Pionnière!

Les engagements portent sur les thèmes suivant :

- l'agriculture, l'alimentation et l'eau
- la formation, l'éducation tout au long de la vie
- déplacement / mobilité
- changer de modèle énergétique
- santé / environnement
- l'écoconditionnalité des aides
- l'éco responsabilité régionale

Retrouvez l'intégralité du Pacte sur les sites de campagne.