Lundi, se tenait un conseil d’administration du Centre Communal d’Action Sociale avec à l’ordre du jour une question diverse : « Point sur l’hébergement d’urgence ».
Une question inscrite à la demande des administrateurs associatifs et des élus de l’opposition municipale.
Administrateurs qui ont appris par voie de presse début novembre la fermeture du logement d’urgence, ouvert depuis une vingtaine d’années et qui permettait de recevoir les routards. 172 nuitées en 2007/2008.
Administrateurs qui ont ces dernières semaines tentés de convaincre la municipalité de revenir sur cette décision prise sans aucune concertation. Des administrateurs qui ont notamment fait, lors d’un conseil d’administration extraordinaire le 17 novembre dernier, la proposition d’une gestion associative de cet hébergement pour cet hiver.
La seule réponse apportée finalement aujourd’hui par le maire est l’étude du transfert de cet hébergement à la COCOPAQ.
Chacun sait qu’une telle décision qui suppose un « transfert de compétence », ne pourrait se prendre avant quelques mois.
C’est pourquoi nous réitérons une nouvelle fois notre demande que le logement d’urgence soit réouvert. Nous considérons qu’il s’agit là d’une obligation morale. Qu’invoquer les 35000 euros de dépense n’est pas acceptable pour justifier une telle décision.
Quimperlé est une ville solidaire. Fermer le logement d’urgence c’est rompre avec cette valeur forte.
Michaël Quernez, Daniel Le Bras,Cécile Peltier, Nadine Constantino, Michel Forget, David Le Doussal, Marie-Thérèse Sauvervald,
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