Les quimperlois reçoivent en ce moment leur taxe foncière. Demain leur taxe d’habitation. Des impôts qui grimpent comme jamais. Quimperlé détient en effet cette année le record de hausse dans le Finistère.
Des impôts locaux communaux qui augmentent de près de 19% ! Soit près de 100 euros entre la taxe d’habitation et la taxe sur le foncier bâti pour une famille de Quimperlé habitant une maison commune de type 4.
Une augmentation historique, qui vient après celle de l’eau (+ 7%), d’autant plus inacceptable et insupportable que la crise et le chômage frappent.
Le maire, une nouvelle fois, tente de justifier ce coup de massue, par des « conditions d’entrées défavorables à la COCOPAQ » et « l’héritage ». Vieilles rengaines !
« L’héritage » ? Des dépenses fortes d’investissement : les travaux de lutte contre les inondations, en basse-ville, la caserne des pompiers, la médiathèque, la restructuration de l’ancien hôpital St Michel, la zone de Kergoaler, un office de tourisme flambant neuf…!
« Les conditions d'entrée à la Cocopaq » ? Mais qui a construit la piscine de Kergoaler, les ALSH de Kermec ! Qui a investi dans la zone de la Villeuneuve Braouic ! Qui investira demain dans les transports ! Qui assumera la suppression de la taxe professionnelle ! Quant à l’avenir, nous l’avons toujours dit, il est aussi au transfert d’équipements structurants pour le Pays de Quimperlé, comme la médiathèque, l’école de musique et de danse, le CKCQ…
Cette hausse est en fait due à l’incapacité de l’équipe Pennec à maîtriser les dépenses de fonctionnement, près de 7%, à ne pas générer suffisamment de recettes de fonctionnement (-100 000 euros), malgré le produit supplémentaire attendu de par cette augmentation d’impôt (800 000 euros).
Une municipalité qui a laissé dès son premier budget filler les dépenses, alors qu’elle aurait du nous proposer en cohérence avec ses déclarations un budget de rigueur. Et Qui s’offre néanmoins le luxe d’acheter un nouvel office de tourisme pour 180 000 euros !
Les efforts de rigueur budgétaire, que nous menions depuis 2004, sont ainsi réduits à néant et il est à parier qu’une deuxième augmentation fiscale nous sera bientôt imposée. Et nul doute qu’il en sera de même pour les tarifs de la restauration scolaire.
Michaël Quernez, Daniel Le Bras,Cécile Peltier, Nadine Constantino, Michel Forget, David Le Doussal, Marie-Thérèse Sauvervald,
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