Une session consacrée à un thème "La volatilité des prix agricole. Formation des prix alimentaires."
Quels outils de régulation demain ? Quelle structuration économique des filières ? Quelles relations amont-aval ?
Avec un témoignage de "Coop de France Ouest" sur la situation des coopératives agricoles dans l'ouest et ceux des responsables d'Even pour la filière lait, de la SICA pour les légumes, et de l'UGPVB pour la filière porc.
Une discussion qui a beaucoup porté sur la nécessité d'une régulation européenne.
Pour le lait. Sur le maintien des quotas et une baisse de production de 1% concertée à l'échelle de l'Europe. Tout en reconnaissant la nécessité de préparer l'après quotas et les modalités de la contractualisation.
Pour le porc. Sur la nécessité également de la régulation, d'une gestion européenne de l'offre qui passe par une harmonisation des normes sociales et environnementales, par la nécessité de mettre en la matière un terme aux distorsions de concurrence. Par un mécanisme de fixation du prix conforté par un passage au cadran renforcé. Par une caisse de solidarité pour amortir les variations de prix inhérentes à cette filière.
Une discussion qui a aussi porté sur la nécessité pour l'amont, pour les producteurs et organisations de producteurs, pour les coopératives d'aller vers l'aval, et de s'intéresser de plus en plus à la distribution et commercialisation finale des produits aux consommateurs.
La question des prix et des marges, la structuration des filières étaient alors au coeur du débat.
Avec au final, une motion relative à la crise laitière et à la volatilité des prix agricoles, qui dénonce sans détour l'accord du 3 juin qui "met en cause la pérennité des exploitations laitières du Finistère, qui "crée entre les producteurs une différenciation du prix et donc une compétitivité inacceptable".
Près de cinq heures d'intenses échanges qui nous rapellent une nouvelle fois que la bonne santé de la filière agricole est vitale pour notre économie, pour notre département.
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