L'AG d'IDES, l'Association Initiatives pour les Demandeurs d'Emploi par la Solidarité, qui intervient depuis 1989 en accompagnement des demandeurs d'emplois des Pays de Quimperlé et Concarneau.
233 personnes ont ainsi bénéficié de contrats de travail, pour 594 clients.
Une assemblée générale où la crise économique et sociale a été évoqué avec ses incidences pour l'association à savoir des clients moins nombreux, dont le pouvoir d'achat s'érode.
Egalement au menu l'avenir d'IDES, à l'heure où l'Etat en particulier souhaite instaurer "un dialogue de gestion" avec les associations d'Insertion par l'Activité Economique.
Avec pour obligation aux associations de permettre 60% de sorties dites dynamiques, avec 25% vers l'emploi durable à savoir les CDI, dans les trois ans.
En clair, une "rupture" demandée aux associations dans leur travail, confrontée à une obligation de résultat, sans que l'Etat d'ailleurs ne semble s'interroger sur les moyens mis en oeuvre pour cela, si ce n'est par une baisse globale des dotations financières d'intervention...
Au moment où la crise frappe de plein fouet l'économie de notre Pays, et notamment l'économie sociale et solidaire et ses associations.
Une nouvelle convention de partenariat est également à l'examen entre le Conseil général et IDES qui devrait prévoir un accompagnement et un suivi renforcé de 17 bénéficiaires du RMI qui bénéficient des services d'IDES.
Une AG à laquelle j'ai tenu à participer tant IDES, ses professionnels et ses bénévoles, contribuent à remettre debout des publics si fragilisés.
Pour en savoir plus : http://www.idesquimperle.org/
San mettre en place des quotas, quelles seraient idéalement les solutions pour une forme de pression sur les associations d'insertion pour obtenir une bonne part de "sortie dynamique", ce qui est quand même un des buts ?
Rédigé par : Petitmaje | 08 mai 2009 à 07:49
Bernard,
En effet. Cette volonté du gouvernement représente une rupture pour IDES.
Michel Delval, le Président d'IDES a évoqué cette crainte de quotas, d'exigence de résultats, et cette dérive qui pourrait consister à ce que certaine associations soient tentées voire obligées de mettre à l'entrée une certaine sélection de demandeurs d'emplois pour atteindre les objectifs de sortie "dynamique" exigées par l'Etat.
Quand bien même cette exigence s'accompagnerait de la mise en oeuvre de moyens supplémentaires, pourquoi pas...mais ce n'est pas le cas bien au contraire.
L'arrivée du RSA dans ce contexte risque d'être difficile mais nous en reparlerons certainement ensemble.
Rédigé par : Michaël | 02 mai 2009 à 17:01
Michael,
Qu'as-tu contre cette idée de "sortie dynamique" demandée aux associations ?
Cela te parait-il irréaliste ?
Rédigé par : Petitmaje | 30 avril 2009 à 08:26