Le choix de conseillers généraux et régionaux socialistes du Finistère
Jeudi prochain, chaque militant socialiste va devoir voter et choisir notre 1er Secrétaire national et notre 1er secrétaire au niveau du département pour conduire et diriger notre parti.
Au niveau national, nous devrons garantir notre ancrage à gauche, mais aussi choisir celle ou celui qui sera le ou la plus efficace pour mener le combat contre les politiques de Nicolas Sarkozy, faire immédiatement de manière crédible et audible des contre propositions sur la crise mondiale que nous traversons, préparer sans plus attendre les prochaines élections...
Dans le Finistère, nous avons choisi de soutenir Marc Coatanea, le représentant de la motion A de Bertrand Delanoë, car son ancrage et ses convictions de gauche sont incontestables et que, nous privilégions sur toute autre considération l'efficacité immédiate de notre parti, face aux échéances importantes qui vont arriver.
Il nous faudra de l'énergie, des convictions, de la détermination
C'est pourquoi, nous choisirons de voter jeudi prochain
pour Martine Aubry au niveau national
et Marc Coatanea au niveau départemental.
Richard Ferrand- Michael Quernez- Patricia Adam- François Riou- Daniel Créoff- Roger Mellouët- Gilbert Monfort- Pascale Mahé- Jean-Paul Le Roux- Dominique Trétout- Raynald Tanter- Yvon Le bris- Yvon Berthou- Joëlle Huon- Georges Kergonna- Nathalie Conan- Reza Salami- J.L Polard-
Marylise Lebranchu- Gérard Mevel- Nathalie Bernard- Forough Salami- Jean-claude Lessard- Véronique- Hériaud- Yohan Nedellec- Dany Bellour..
Je reconnais qu'il eut été plus sage que Ségoléne ne se porte pas candidate pour ne pas montrer le chiffon rouge. Une candidature de Peillon, appuyée par la bande de quadras venus de toutes les motions (pas Montebourg par pitié !), mettant au rancard tous les vieux éléphants qui auraient du prendre leur retraite depuis longtemps aurait été plus raisonnable et aurait donné un autre message aux français.
Je ne suis pas sur malheureusement que celà aurait été accepté par les partisans des autres motions.
Officiellement ils étaient pour que la motions arrivée en tête fasse la synthèse mais en fait il n'en était pas question.
Clair déni de démocratie.
Pour le reste je suis aterré par la mauvaise fois de Martine Aubry qui surfe sur l'anti-modémisme alors qu'elle le pratique à Lille, l'anti-libéralisme de tribune alors que son "camarade" Delanoe en vantait les mérites dans son dernier bouquin et que le PS, plus de 50 ans aprés les Allemands, avait enfin reconnu les vertus de l'économie de marché en Juin.
Pour Delanoe, et c'est la raison de mon coup de gueule, je trouve totalement inadmissible qu'il dise dimanche qu'il ne soutiendra personne et lundi qu'il appelle à voter massivement pour Aubry.
Ce n'est pas une attitude digne.
OK, au débit de Ségolène il y a ses discours mystiques et le soutien à Fréche.
Pas terrible tout çà.
Vivement un Obama français.
Rédigé par : Petitmaje | 19 novembre 2008 à 09:54
Oh ! "Sur le chemin de la vérité" !
Ii est vrai que vous n'avez pas tous les deux tout à fait torts...les croisés sur le chemin de Damas avaient en effet les yeux bien ouverts et les armes à la main...
Pour reprendre les métaphores qui semblent en ce moment vous habiter ! Religieuse et guerrière...
J'étais en effet à Reims.
J'en ressors attristé. Le spectacle que nous avons collectivement donnés aux français est affligeant.
Si loin de leurs attentes et préoccupations !
Et je regrette amèrement que les motions A C et D n'aient pas trouvé un terrain d'entente. Ceci a grandement contribué à cela, j'en conviens.
Cette synthèse n'aurait pas été le fruit d'un front TSS, cela n'aurait aucun sens, comme vous le dites à longueur de déclarations.
Mais parce que nous avons tout simplement de sensibles différences sur notre conception de ce qu'est le parti socialiste.
J'ai écouté avec beaucoup d'attention l'ensemble de nos camarades qui se sont exprimés au cours de ce Congrès.
Et je les invite en particulier à se procurer le discours prononcé samedi par Ségolène.
J'en suis sorti bouleversé et attéré, tant la métaphore religieuse prenait le pas sur sa pensée.
Ce sentiment de profond malaise, je ne suis pas le seul à l'avoir ressenti, même des amis de Ségolène ne s'y sont pas trompés...
En 1998, après s'être receuilli auprès de Jeanne d'Arc cette dernière se déclara "femme de Dieu". Je vous invite à lire le dernier Marianne. Il est éclairant...
C'est son droit intime que je respecte profondément, mais je n'ai pas adhéré au PS pour entendre des discours christique !
Sur sa candidature. Disons nous les choses aussi simplement. L'analyse des sondages l'a invité dans un premier temps à mettre sa candidature au "frigidaire".
C'était d'ailleurs une première de voir qu'une motion ne proposait pas de candidat en conseil national. Une posture tactique en fait...
Les résultats l'ont conduit à se raviser alors que certains de ses soutiens nous disaient leur profonde conviction. Ne pas faire du PS un parti "présidentiel", que Ségolène se mette en retrait.
Les mêmes quelques jours plus tard trouvent au contraire cela tout à fait bien...
Pour ma part j'en perds le sens commun !
Comme vous le savez je souhaitais dans ce Congrès une alliance Delanoë-Aubry.
Mon choix est fait en conviction, il est le fruit de l'histoire de mon engagement au PS.
Je n'en méconnais pas les imperfections.
Nous ne prétendons d'ailleurs pas détenir La vérité.
Mais je souhaite en effet partager avec d'autres une forme d'engagement au service d'une certaine idée du Socialisme.
Amitiés Socialistes à vous deux.
Rédigé par : Michaël | 18 novembre 2008 à 21:55
Une certaine idée du socialisme ? Vraiment ?
Vaut mieux lire çà que d'être aveugle !!
Rédigé par : Petitmaje | 18 novembre 2008 à 10:26
Le Congrès de Reims a été un échec total.
Que faire aujourd’hui ?
La vérité doit nous guider. Martine Aubry a elle même donné les raisons de sa candidature : la question des alliances, qui remettrait en cause la nature du PS depuis Epinay.
Pourtant, à Epinay, François Mitterrand ne disait pas autre chose que nous aujourd’hui…Il proposait d’en appeler à des électeurs venant de notre droite pour permettre la victoire de la Gauche, admettant que l’alliance de toute la gauche n’y suffisait pas.
De même, un peu de rigueur camarades : qui a fait l’alliance avec le Modem dans sa ville ? N’est-ce pas Martine Aubry ?
Quand à ceux, qui, comme Benoît Hamon ne nous proposent qu’un front du refus de Sarkozy, sans propositions, je crois qu’ils font, volontairement, l’impasse sur les élections de 2012.
Non, la vérité oblige à dire que l’on ne fonde pas une démarche sur un rejet, sur une opposition stérile, sur un front du refus, mais bien sur une volonté de rassemblement, une dynamique positive.
Après, libre à chacun de ne pas marcher sur le chemin de la vérité.
Rédigé par : Nicolas | 18 novembre 2008 à 00:55