Ces derniers jours, rien n'a en effet permis de réunir les conditions d'un rassemblement.
Ce Congrès s'ouvre donc sous les plus mauvais auspices.
Avec tous ceux qui ont soutenu Bertrand Delanoë, nous porterons nos exigences. Pour les français.
Ci-dessous la lettre que ce dernier adresse en ce sens aux militants du PS et à travers nous à nos concitoyens.
Je vous invite également à prendre connaissance de sa réponse à Ségolène. http://www.clarte-courage-creativite.com/
Mes cher-es camarades,
Nous avons un devoir historique : assumer à Reims des choix courageux pour les Françaises et les Français, et en particulier ceux qui ont le plus besoin de nous.
En effet, notre congrès se déroule dans le contexte d’une crise sans précédent, profonde, dont les conséquences sociales sont et seront extrêmement dures.
Notre responsabilité est donc immense. Nos concitoyens ont besoin de notre parti comme d’un instrument capable de s’opposer avec combativité et de représenter une alternative crédible. Capable aussi de leur offrir des repères constants dans une période où dominent le doute et la confusion idéologique.
C’est dire que les postures tactiques et les logiques individualistes ne peuvent pas répondre à de tels objectifs. Seul, un rassemblement qu’il revient à chacun de mettre en œuvre avec sincérité, donnerait à notre parti la force et la cohérence indispensables. Avec gravité, détermination, mais désintéressement, je suis donc résolu à contribuer à un tel processus, sur la base d’une ligne politique claire et responsable.
Pour nous, l’efficacité de gauche, c’est le socialisme démocratique, le choix de la croissance écologique au service de l’emploi, et une vraie ambition européenne. Oui, nous avons besoin d’un projet de gauche pour l’Europe et nous ne pourrons le réaliser qu’avec toutes les forces progressistes, dont nos amis sociaux-démocrates. Refuser cette dynamique, ce serait renoncer à trouver un débouché politique à la crise sociale, économique et financière mondiale.
Nous n’atteindrons ces buts que si nous clarifions d’abord notre conception même du Parti socialiste. La crise identitaire du PS appelle des réponses nettes, là où nos dernières campagnes nationales ont surtout révélé des fluctuations qui n’ont pas échappé aux Français.
Nous voulons un parti de militants, où chacun ait sa place, où la liberté de parole ne porte jamais atteinte à son unité, où partout, l’exigence éthique s’applique à notre démocratie interne, où soit réaffirmé le principe de cotisations progressives.
Nous voulons ouvrir notre parti à toutes les forces vives, syndicales, associatives, internationales, pour qu’il redevienne un lieu privilégié d’échange et de débat.
Et sur la question majeure des alliances, nous n’avons pas le droit d’être ambigus : on ne peut porter un projet de gauche qu’avec les formations politiques qui se reconnaissent durablement dans les valeurs de la gauche. Cela s’est vérifié hier. Et s’avère plus que jamais valable, pour aujourd’hui et pour demain.
Notre responsabilité collective et individuelle est engagée, dédiée aux attentes et même aux souffrances des Français.
A Reims, les socialistes n’ont pas rendez-vous seulement avec eux-mêmes : l’enjeu est plus large puisqu’il s’agit de donner à la France la force de croire au changement pour le mettre en œuvre le moment venu. Soyons conscients de ce défi. Soyons-en dignes.
Fidèlement à vous,
Bertrand DELANOË
Arnaud,
Dès dimanche, en sortant du Congrès de Reims , j'ai choisi de soutenir Martine Aubry et l'ai fait savoir en appelant mes amis à faire également ce choix.
Cela est un choix naturel pour moi tant j'ai espéré que Bertrand et elle fasse motion commune, et tant j'ai souhaité qu'il se retrouve enfin à l'issue de la commission des résolutions.
Je suis heureux et extrèmement fier que Bertrand ai aujourd'hui lancé cet appel à soutenir massivement Martine.
Cela me renforce encore dans la haute estime que je lui porte et dans l'espoir qu'il soulève pour moi.
Il me donne envie de militer toujours et encore au service de nos idées, d'une certaine idée du socialisme, pour les français.
Michaël
Rédigé par : Michaël | 17 novembre 2008 à 22:04
Et maintenant qu'en est-il ? Quelle responsabilité les partisans de la motion A vont-ils prendre ? Quand on sait que nationalement autant que localement, cela aura une importance plus que non négligeable...
Rédigé par : Arnaud Percebois | 17 novembre 2008 à 13:34