Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Pour un PS populaire, ancré au coeur de la gauche française : je soutiens Bertrand Delanoë

Nous avons adopté à une très large majorité notre Déclaration de Principes.

Elle fonde notre engagement commun. Pour une économie sociale et écologique de marché, seule porteuse de développement durable et solidaire, pour l’ensemble des français, loin du libéralisme dérégulé, source d’injustices et de fractures sociales et territoriales.

C’est cette ligne politique assumée que défend tout simplement Bertrand Delanoë et qu’il entend mettre en œuvre grâce à un PS mobilisé, autour d’une équipe renouvelée, paritaire et respectueuse de la diversité de notre Pays.

Un PS populaire,  ancré au cœur de la gauche française, principale force de l’opposition, qui s’oppose et propose, et qui pourra grâce au travail de l’ensemble de chacun d’entre-nous, retrouver en 2012 la confiance de nos concitoyens.

C’est tout l’enjeu du Congrès de Reims et c’est pourquoi je m’engage avec enthousiasme et détermination auprès de Bertrand Delanoë.

Lundi prochain à 19h à Riec sur Bèlon salle polyvalente avec Jean-Yves Le Drian

Clarté, courage, créativité

Avec Jean-Yves Le Drian
 

 

Avec le Congrès de Reims, le Parti socialiste doit ouvrir une nouvelle étape de son histoire et de la vie démocratique de notre pays.
 
Pour notre part, nous estimons indispensable la construction d’un pôle central, fort et cohérent, véritable socle réformiste, décentralisateur et européen.
 
Présidents de grandes régions qui votent majoritairement à Gauche, nous entendons exercer nos responsabilités et le devoir qui incombent face à une Droite conquérante et décomplexée.
 
C’est pourquoi, nous voulons nous inscrire dans la démarche collective proposée par Bertrand DELANOË, François HOLLANDE, et d’autres. C’est pourquoi nous souhaitons le plus large rassemblement des militants autour de ce mouvement.
 
Par cette démarche, nous entendons participer activement à une nouvelle dynamique crédible du Parti socialiste, au renouvellement de la Gauche et plus globalement à la renaissance et la prise en compte des territoires et des Régions.

L’enquête de Ouest-France Dimanche appelle de notre part ces quelques commentaires.

Ouest France dimanche a fait paraître une enquète sur la fiscalité, l'endettement et la performance dite de gestion de 107 villes de Bretagne de plus de 8500 habitants. Voici le réponse que nous avons apporté avec Daniel Le Bras.

 

Prenons la fiscalité ? Avec un taux de Taxe Foncière à 13,06%, soit 10 points de moins que la moyenne des villes de l'ouest, 5 points de moins pour la Taxe d'Habitation, Quimperlé est l’une des villes de Bretagne où la pression fiscale exercée reste la plus faible. Et ce malgré les deux augmentations successives d’impôts que nous avons assumé pour faire face à nos engagements électoraux de 2001, et au retard d’investissement criant auquel nous étions aussi confrontés. Ainsi, nous avons pu réaliser les travaux de lutte contre les inondations, d’aménagement en basse-ville dont les halles, le cinéma, acquérir l’ancien hôpital St Michel, construire la médiathèque, le centre de secours notamment.

Concernant la performance dite de gestion des collectivités. Et bien, si Quimperlé appliquait les taux moyens d’imposition des 106 autres villes du panel, les taxes rapporteraient plus de 2 Millions d'€ supplémentaires au budget 2008. La Ville serait alors classée dans les communes ayant une performance de gestion excellente, sans obligation d'endettement !

Autre aspect des choses. En 2002, la municipalité avait fait le choix indispensable d'adhérer à la Cocopaq. Ceci a des avantages mais peut aussi avoir des inconvénients puisque les recettes de TP sont désormais figées. En 2001, avant de rentrer dans l'Intercommunalité, la TP rapportait plus de 5 Millions d'€. C’est cela qui permettait à la ville d’afficher des taux d'imposition locaux aussi bas et de financer les investissements. Pour compenser cette perte de recette, des transferts de compétences lourds doivent être opérés vers l’intercommunalité pour que les charges dites de « centralité » ne pèsent plus sur la seule ville centre. La Cocopaq, en construisant la piscine de Kergoaler, les ALSH de Kermec par exemple, joue pleinement son rôle en prenant le relaie de la ville. Mais il faudra assurément aller plus loin.

Sur l’endettement. Il est communément admis que le seuil d’alerte est de dix années. Nous en sommes à 7,3.

Notre choix politique a donc été d'augmenter les impôts ménages pour répondre aux besoins d'équipements. Et en fin de mandat nous avons en responsabilité freiné ces dépenses pour rétablir progressivement l'équilibre budgétaire, conscients que l’augmentation des habitants va certes générer des recettes fiscales mais avec un décalage dans le temps.

Les comptes de la Ville sont contrôlés par le Trésorier Principal. Celui ci en 2008 a donné son analyse financière. Cet avis impartial notait que la capacité d'épargne s'était réduite, du fait de gros investissements pendant 7 ans. Il concluait que par rapport aux autres collectivités, Quimperlé avait des taux d'imposition très bas, ce qui lui offre des possibilités. C’est ce que nous avons dit en toute transparence au moment du vote du budget 2008. Notre opposition de l’époque connaissait donc parfaitement comme nous la situation financière de la Ville.

Il sera donc de la responsabilité du Maire d'annoncer en 2009 sa politique budgétaire. Soit il bloque les taux, dans un contexte de dotations de l’Etat en fortes baisses, ce qui limitera ses promesses électorales. Soit il a à cœur de tenir ces dernières et assumera alors l’augmentation fiscale nécessaire. Comme nous l’avons toujours fait. Question de responsabilité et de courage politique.

En conclusion, cette enquête ne nous apprend rien de plus que ce que nous savions déjà. L’audit annoncé pendant la campagne électorale visant à nous discréditer politiquement non plus…si ce n’est une dépense de 10000 euros.

 

Congrès de Reims : Votons en liberté et avec clarté le 6 mai prochain

Cher-e-s camarades,

A quelques jours d’un vote décisif pour l’avenir de notre Parti, je souhaite m’adresser directement à vous.

Les socialistes sont à la croisée des chemins. Pour la première fois depuis Epinay, ils sont invités à arrêter un choix portant à la fois sur une orientation politique, une stratégie d’alliances, une équipe, et un animateur.

C’est dès le jeudi 6 novembre que cette décision prendra toute sa dimension, et, comme militant, je vous demande avant tout de venir voter, de ne pas laisser s’écrire sans vous ce moment de notre destin collectif. Et votre choix devra être respecté : aucune combinaison d’appareil ne devra détourner l’expression souveraine des militants.

J’ai décidé, après y avoir longtemps réfléchi, d’être candidat à la fonction de premier secrétaire et à ce titre, premier signataire de la motion A.

Avec tous les camarades qui ont participé à cette démarche, nous avons voulu vous soumettre une orientation dont l’esprit tient en un mot : clarté.

Clarté sur la méthode : nous vous proposons une ligne cohérente, une équipe rassemblée, et un chef d’équipe identifié.

Clarté sur les objectifs : nous sommes, de façon assumée, réformistes, européens, écologistes, et nous faisons de la politique au nom de l’efficacité de gauche, pour la justice sociale.
Clarté enfin sur la conception du PS : nous voulons un Parti où chacun ait sa place, où les instances soient strictement paritaires, où les différences ne soient pas des divergences, et où personne ne puisse jamais ignorer le vote des militants.

Au moment où la crise financière mondiale, s’ajoutant aux effets de la politique brutale du gouvernement, atteint déjà les plus fragiles, et où la désespérance sociale frappe si durement notre pays, le devoir des socialistes est de s’opposer sans concession, et de proposer une autre voie à la France, celle du courage et de la responsabilité.

Nous avons choisi, à travers la motion A, de le faire dans la fidélité à ce que nous sommes ensemble, parce que le socialisme ne commence pas avec nous et parce que la démagogie ne peut être une solution pour l’avenir. Nous mettons notre énergie au service d’un renouvellement des idées et des méthodes, pour que les Françaises et les Français se remettent à croire en la force de la gauche. Et pour aller, ensemble, vers la victoire.

Cela dépend de chacun de nous.

Bertrand Delanoë

Mission en Hongrie

  C'était la semaine passée.

Mission de quatre jours en Hongrie avec une délégation du Conseil général, accompagnée de représentants de l'UBO, de la Technopole de Quimper Cornouaille, de représentants des pôles de compétitivité Valorial et Image et Réseau, d'écoles d'ingénieurs de Brest et de l'association des Petits Débrouillards qui oeuvrent à l'apprentissage des sciences pour les jeunes.

Le Conseil général du Finistère a choisi en effet dès 1991 de s'investir dans un partenariat privilègié avec la Hongrie qui s'est concrétisé en 1996 par la signature d'un protocole d'accord entre le département du Csongrad et le nôtre (dont la Présidente est sur cette photo).

Une manière très concrète de construire l'Europe.

Et depuis près de six ans nous avons un VIE présent à Budapest chargé de développer ce partenariat instititutionnel et d'aider les entreprises finistèriennes à trouver des débouchés commerciaux.

Ces quatre jours, pendant lesquels nous avons rencontré l'Ambassadeur de France à Budapest, la CCI du Csongrad, la Présidente du département du Czongrad,  l'adjoint de Szeged (260 000 habitants) chargé de l'économie, les instructeurs des fonds européens, l'Institut France Hongrie, le doyen de l'université de Szeged, l'une des premières de l'europe de l'Est, participé à un séminaire sur l'innovation en Europe, nous ont conforté dans notre volonté de poursuivre le travail engagé.

Dans les prochains mois, nous devrions ainsi renforcer nos échanges par l'accueil et l'envoi de stagiaires voire de fonctionnaires, nous atteler à travailler avec le Département à construire ensemble une coopération commune au travers d'un programme européen.

Tout en poursuivant nos efforts pour permettre à des PME finistèriennes de s'implanter commercialement en Hongrie.

Aides du Conseil général au Pays de Quimperlé : Séance du 16 octobre

Enfance et Jeunesse

Sports et loisirs

activités de découverte et vacances jeunes

 

Restructuration du Centre de vacances de Beg Porz à Moëllan sur Mer – Partenariat du Conseil général

Le Conseil général finance un dispositif de soutien aux opérations de restructuration, d’extension et d’aménagement  programmées dans les centres finistériens accueillant des jeunes en séjours de vacances ou en séjours d’activités pédagogiques sur le temps scolaire (classes de mer et classes de découverte de divers types).

La Mutualité Sociale Agricole des Alpes du Nord, propriétaire du domaine de Beg Porz à Moëlan-sur-Mer, sollicite un partenariat du Conseil général pour la restructuration de cet équipement de tourisme social, qui est à la fois un centre de vacances pour l’accueil des jeunes en classes de découvertes et en colonies, un village de vacances et un centre nautique.

Le projet prévoit une restructuration générale du bâtiment et son extension. A terme, l’équipement devrait proposer 100 lits enfants, 90 lits adultes et 30 lits pour le personnel, soit un total de 220 lits.

Le domaine de Beg Porz est géré depuis 1975 par une association qui emploi

25 équivalents temps plein sur l’année, dont près de 50 personnes en saison.

S’agissant d’un équipement structurant pour le Pays des Portes de Cornouaille, le Finistère et le Pays de Quimperlé, le Conseil général à alloué à la MSA des Alpes du Nord une subvention de 916 685 €, au titre de l’exercice 2008, pour financer cet important projet de restructuration.

Aides du Conseil général au Pays de Quimperlé : séance du 16 octobre

 

 

XII^e Contrat de plan Etat région (2000-2006)

 

Subvention d'investissement au centre hospitalier de Quimperlé

Le centre hospitalier de Quimperlé dispose d'une capacité d'accueil de personnes âgées autorisée de 335 lits répartis sur deux sites géographiques : 80 lits à Moëlan-sur-Mer et 255 lits à Quimperlé sur le site de Bois-Joly.

Le site de Bois-Joly se compose de 4 bâtiments qui accueillent actuellement 231 lits.

Le centre hospitalier va procéder à des travaux de restructuration sur ce site qui permettront d'atteindre à nouveau la capacité autorisée.

Quatre tranches de travaux sont prévu avec un démarrage à l'automne 2008. La durée des travaux est estimée à six ans.

Le montant global de l'opération (travaux et équipements) est fixé à 34 510 960 €.

Le Conseil général a approuvé cette opération. Il a attribué une subvention au titre du Contrat de Plan Etat-Région de 1 179 955 €.

Dossier de La Poste : Une opposition attentive et constructive

Nous vous avions promis d'être une opposition attentive et constructive et nous le prouvons par nos actes.

Attentive. Nous l'avons été notamment sur le dossier de La Poste, en dénonçant les fermetures de cet été puis en proposant une motion au Conseil municipal.

Nous avons souhaité revenir sur ce dossier dans la tribune de l'opposition qui paraîtra dans la prochain bulletin d'information municipal et dont voici d'ores et déjà le texte.

Pour un service public postal de proximité à Quimperlé.

"Lors du dernier conseil municipal, deux motions relatives à la défense du service public postal étaient présentées.

Malgré le refus du Maire de prendre en compte notre demande d’y inclure l’organisation d’un référendum d’initiative populaire, nous avons voté la motion proposée par la majorité, ainsi adoptée à l’unanimité.

Alors que cette motion concernait le projet national de privatisation de La Poste, nous avons souhaité réagir concrètement à la situation quimperloise et à nos préoccupations d’usagers en soumettant une seconde motion.

A notre grand étonnement, le Maire nous a annoncé que la majorité ne prendrait pas part au vote. Il déclara qu'il faisait confiance aux dernières nouvelles dont ils disposaient, rassurantes selon lui pour l'avenir du bureau de la Place St Michel.

Et ce malgré les fermetures des lundis contre lesquelles nous nous sommes battus au cours de notre mandat. Malgré celles de cet été et la réponse que nous a adressée la directrice départementale de La Poste qui ne nous apporte aucune garantie tangible pour l’avenir. Malgré le processus de privatisation engagé.

Notre motion a  été adoptée par onze voix dont quatre d’élus de la majorité, visiblement moins optimistes que leur Maire. Deux conseillers de la majorité se sont abstenus rejoints par Eric Rudwill, pourtant grand défenseur de la défense des services publics et 0 contre. Et donc dix-neuf refus de prendre part au vote.

Pour notre part, nous avons quelque peine à comprendre ce grand écart entre les discours, dont cette motion à portée générale, et les actes.

Les actes : Aucune réaction cet été au moment des fermetures, ce refus de prendre part au vote d’une motion dénonçant très concrètement les fermetures à Quimperlé".

Constructive. Nous avons proposé au Maire de s'associer à notre rendez-vous avec la directrice départementale de La Poste, sollicité après le conseil municipal, malgré sa réaction tardive, mais au nom de l'intéret général et de la défense des services publics à Quimperlé.

Et nous avons choisi de communiquer ensemble à l'issue de cette rencontre.

                

                Les élus de Quimperlé pour la défense du service public postal

 

" Suite au dernier conseil municipal, nous avions émis le souhait de rencontrer la Directrice départementale de La Poste afin de faire le point sur la présence de La Poste à Quimperlé.

 

Cette rencontre a eu lieu ce matin.

 

Au cours d’un échange d’une heure, nous avons pu redire à la Directrice départementale notre opposition aux fermetures de l’été dernier du bureau de La Poste de la Place St Michel, et notre volonté que les élus locaux ne soient plus mis ainsi devant le fait accompli sans information préalable officielle.

 

La directrice départementale nous a redit sa volonté d’instaurer un dialogue privilégié avec les élus et nous a signifiés, qu’au regard de la nouvelle organisation mise en place ces dernières semaines à Quimperlé, de telles fermetures ne devraient plus se reproduire à l’avenir.

 

Elle nous a également dit sa volonté que des locaux plus adaptés pour un meilleur confort de travail et des usagers soient trouvés en haute-ville pour 2010, et que des travaux d’amélioration pourraient être également envisagés en basse-ville en 2010 en parallèle du projet de construction d’un nouveau centre de tri.

 

Nous prenons acte de ces informations".

 

Et nous serons particulièrement attentifs à ce que ces engagements soient tenus. A défaut la mobilisation sera à nouveau de mise.

 

On est là très loin de la caricature d'une opposition qui s'opposerait pour s'opposer et qui entretiendrait "artificiellement" des polémiques pour exister...

 

 

 

 

 

 

Rencontre-débat avec Bertrand Delanoë

Ce sera vendredi prochain, à l'invitation de la fédération socialiste du Morbihan, en présence de Jean-Yves Le Drian.

A Inzinzac-Lochrist, à 20H00, au théâtre du Trio-Blavet. 

Pour nos camarades qui hésiteraient encore et pour toutes celles et tous ceux qui veulent rencontrer l'un des visages du Socialisme de Demain.

Service public minimum : que faut-il en penser ?

Jour de grève dans les écoles.

Et de mise ou non en oeuvre du service public minimum par les maires concernés.

Cette nouvelle loi qui vise à permettre aux enfants d'être accueillis dans les écoles, non pas par des enseignants, car grèvistes, mais notamment par des personnels communaux.

Sur le territoire de la Cocopaq, douze maires ont annoncé ne pas vouloir mettre en place ce dernier.

Tous de gauche. Ils dénoncent le principe même de cette loi.

Et le flou qui règne concernant le décret d'application de celle-ci.

Décret qui ne clarifie pas suffisamment la question des responsabilités et celle de la prise en charge financière, et ce malgré les soi-disantes garanties gouvernementales.

Le Maire de Quimperlé semble pour sa part avoir une autre approche et a donc annoncé qu'il ne voyait pas pourquoi il s'opposerait par principe à une loi.

Certes cette loi n'est pas intentatoire aux libertés fondamentales de chacun d'entre-nous.

Mais elle vise malgré tout à anihiler tout effet à une grève.

Elle casse cette liberté et ce droit au droit de grève... quoi qu'on en dise.

Et d'organiser le service public minimum contribue bien à cela aussi.

Mais c'est bien aux parents auxquels il revient finalement de répondre.

Certains n'auront pas d'autre choix que de confier leurs enfants aux personnels municipal mobilisés. 

Mais j'ose espérer que ceux qui le peuvent trouveront des solutions alternatives et ainsi respecteront le droir de grève des enseignants de leurs enfants.

En agissant ainsi ils montreront que finalement la réponse apportée par la municipalité n'est pas une réponse satisfaisante et acceptable, et que l'on peut agir en citoyen et non pas en consommateur de service public.

Réponse ce matin.