Vent de renouveau à gauche ?

 L'image est un peu floue...n'est-ce-pas !

C'est un peu comme l'état de la gauche française...voire de la gauche européenne.

Vent d'ouest est une association créée il y a deux ans par des élus et militants communistes soucieux de tirer les leçons des défaites présidentielles et législatives.

Cet après-midi, à Lorient, avait lieu la deuxième édition de ces rencontres au coeur de l'été.

Pour répondre à trois questions.

Un an après 2007, la gauche est-elle à la hauteur face à la politique Sarkozy et de la droite ? Est-elle mieux en phase avec les aspirations populaires et le mouvement social ?

Qu'attendre aujourd'hui de la gauche européenne ?

Sur quels projets et à quelles conditions les forces de gauche peuvent-elles se rassembler ?

Où pour reprendre l'expression de Régis Debray. Pourquoi la gauche est-elle dans les choux ?

Ont été évoqué la montée de l'individualisme, sacralisé d'une certaine manière par mai 68. Le retour de l'enchantement religieux, le culte de la nature, la perte de conscience historique, et la nécessité du retour de l'Etat. Par Régis Debray. Par vidéo interposée.

Par Marylise Lebranchu. La tentation néo-libérale du Parti-socialiste source de défaites successives.

La perte de substance des mouvements coopératifs et mutualistes. Le syndicalisme en perte de repère par-rapport aux partis de gauche.

La gauche "associative" qui s'est défiée du Parti socialiste, notamment en 2002. Dan l'attente du second tour...

Par Jean-Claude Gayssot. La question toujours d'actualité, plus que jamais peut-être, de la juste répartition des richesses.

De l'avenir du Parti Communiste qui doit selon lui amorcer une rupture et engager une alliance statégique avec les "socialistes-socialistes" de la gauche du PS pour former une nouvelle formation, copiant le modèle allemand de Die Linke.

Rejoignant en cela d'une certaine manière Jean-Luc Gonneau de "antilibéral Cactus/La Gauche.

Et enfin la LCR et Besancenot, "le nouvel allié objectif de Sarkozy". Tant que celui-ci restera dans la posture des discours sans accepter de se frotter aux réalités de la gestion du Pays.

Un après-midi intéressant. Pour ceux qui veulent bien faire l'effort de se poser des questions sans attendre d'emblée des réponses satisfaisantes.

Mais sans oublier que le temps presse aussi.

Des questions qui se poseront aussi et certainement à Reims...