Ce matin, par voie de presse, le maire nous a donc fait part de quelques explications concernant la fermeture du guichet de la Poste, Place St Michel.
Disons le tout net, ses explications me paraîssent un peu alambiquées voire génées.
Le Maire nous dit tout d'abord qu'il porte intérêt à la Poste. La preuve il a répondu à une invitation de Mme Hardy, Directrice.
Invitation pour se rendre compte des conditions de travail Place St Michel.
Comme si ces conditions étaient nouvelles ! Cela fait des années que la Poste nous dit son souhait de trouver des locaux plus adaptés, sans jamais trouver de solution...Mais en a-t-elle simplement la volonté ? Je fini par en douter sèrieusement.
J'imagine qu'une nouvelle fois ce sujet était pour autant au coeur des discussions...
Puis ce serait au cours de cette rencontre que le maire aurait appris "incidemment" que ce guichet serait fermé.
Quelle formule..."incidemment"...entre deux porte du guichet ? Soyons sèrieux...
Le maire aurait dit son désaccord. C'est heureux.
Mais qu'a-t-il engagé pour dénoncer cette dernière et s'y opposer ?
Rien !
On ne peut pas "interférer dans l'organisation interne" est sa réponse.
Doi-t-on rappeler que la Poste est soumise à des obligations de service public.
Et qu'il y a bien une haute et basse-ville à Quimperlé et que l'existence de deux guichets est seule garante de l'accessibilité pour tous les usagers au service public de la Poste.
Nous apprenons également que cette rencontre a eu lieu le 27 juin.
Jour de conseil municipal.
Pourquoi ne pas avoir évoqué ce sujet au cours du conseil ? Pourquoi ne pas avoir proposé un voeu ou une motion s'opposant à une telle fermeture ! Pourquoi avoir caché en conséquence cette information aux conseillers municipaux et donc aux quimperlois !
Ceci n'est pas acceptable !
Je considère qu'il s'agit tout simplement d'un renoncement majeur aux promesses électorales mais plus fondamentalement au devoir d'une municipalité qui se dit soucieuse des services publics.
Et le maire enfin de comprendre "les nouvelles contraintes" qui pèsent sur la Poste qui seraient dues à "l'impossibilité de faire appel à des contrats à durée déterminée depuis deux ans".
Là on touche à l'essentiel à mon sens.
Et les syndicats apprécieront.
La Poste a me semble-t-il été en effet condamnée devant les tribunaux pour la nature des contrats proposés, toujours précaires, sans aucune titularisation.
Faut-il le regretter ?
Décidément alambiquées, génées et inquiétantes sur le fond ces explications.
La réponse du maire ne peut donc nous satisfaire.
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