Ils ont repris la mer.
Pas vraiment dans la sérennité.
Plus par obligation.
Cette crise du coût du carburant a révélé en effet une situation particulièrement tendue et la nécessité d'engager des réformes de fond.
Aujourd'hui en commission permanente du Conseil général nous avons délibéré sur le projet dit de "concession unique".
Il s'agit de mettre en place un contrat unique de concession pour les 7 ports cornouaillais afin de réorganiser les sites de débarquement, de réduire par là même les coûts portuaires pour les professionnels, de mutualiser les outils...
Ce travail va se mener en partenariat avec la CCI, concessionnaire des ports cornouaillais.
Cette concession unique est un des volets de la stratégie pêche que le Conseil général souhaite mettre en oeuvre.
D'autres mesures sont nécessaires, comme la création d'un comité départemental des pêches en lieu et place des comités locaux actuels.
Pour que les professionnels puissent s'exprimer d'une seule voix et beaucoup plus fort, en renforçant la nécessaire solidarité au lieu de l'atomisation actuelle de la profession.
Avec Pierre Maille nous avons rencontré les Présidents des comités locaux à ce sujet. Ils n'ont pas dit non à cette proposition et semblent prêts à envisager dans un premier temps une fédération de ces comités locaux. Ce serait un premier pas positif.
D'autres mesures sont nécessaires. Les contrats bleus peuvent contribuer à redonner un nouveau souffle à cette profession. Faire de la pêche finistèrienne la référence en matière de pêche fraiche également.
Mais face à la crise énergétique c'est bien de bateaux neufs plus économes dont il va falloir doter la flotille.
Un énième plan de casse n'est en effet pas la solution à terme.
La pêche finsitèrienne a encore de beaux jours devant elle, si des mesures fortes sont prises. Le Conseil général entend bien y prendre toute sa part.
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