Et à l'actualité évidemment la situation des hôpitaux publics.
Et la parution de rapports.
Et à ma grande surprise...une couverture médiatique exceptionelle pour commenter le rapport Larcher.
Pourquoi tant d'écoute à ce qui n'est qu'une commande gouvernementale qui n'a pour d'autre finalité que de servir la politique en cours.
Et de proposer une énième réforme qui ne fait en fait que poursuivre les tendances lourdes à l'oeuvre.
Car derrière les mots qui changent, le démentèlement des "hôpitaux publics de proximité" se poursuit pour les transformer en "hôpitaux locaux" pour reprendre les anciennes terminologies.
Ou pour reprendre les mots usiter par la ministre pour évoquer les suites à donner à un autre rapport consacré celui la à l'hôpital de Carhaix : "J'ai demandé au directeur régional de l'ARH, sous trois semaines, d'étudier l'offre de soins, de recentrer l'hôpital de Carhaix sur ses missions de proximité"...
J'ai vécu tout cela...la même méthode, le même but poursuivi. Les mêmes rapports visant à discréditer les praticiens hospialiers; ¨Les mêmes statistiques qui tronquent les réalités locales et en l'occurence la nature des patients pris en charge.
Mais Carhaix n'est pas Quimperlé. Le Centre Bretagne a d'autres particularités.
Et Concarneau qui lutte pour ses urgences.
Et Quimperlé dans tout cela. Dans quelques jours vous verrez apparaître ce que l'on appelle les GCS, les groupements de coopération sanitaire. Une nouvelle organisation voulue par l'ARH et les futures ARS et qui visera à condamner les hôpitaux comme Quimperlé à partager ses effectifs médicaux avec de plus grands centres.
En l'occurence ici le CHBS.
En ligne de mire les urgences et le maintien de leur ouverture 24/24.
Comme à Concarneau...
Sans parler du maintien des SMUR.
Oui l'hôpital public est en danger de mort.
Conformément aux promesses du candidat Sarkozy !
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