J'ai tenu ce matin à assister aux cérémonies commémoratives du 8 mai 1945. Qui commémorent la capitulation des nazis.
En souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et la Paix.
Pour saluer le courage de ceux qui n'ont jamais renoncé, qui n'ont jamais abdiqué.
Comme Lazare Ponticelli, le dernier "poilu" de la guerre 14-18 qui nous a quitté le 12 mars dernier.
C'est le 2 octobre 1981 que François Mitterrand fera du 8 mai un jour férié. Lui donnant ainsi encore plus de force.
Cloturant aussi une longue pèriode d'hésitation.
Il faut dire que dans le Pacifique les combats se poursuivaient.
Et que le 8 mai 1945, en Algérie, les massacres de Sétif et Guelma étaient commis.
Et que plus près de nous, à la poche de Lorient, si c'est bien le 7 mai 1945 que le cessez-le-feu est signé à Etel, la capitulation elle ne s'effectuera que le 10 mai à Caudan en présence du général Kramer, du général Rollins et du général Borgnis-Desbordes.
Les commémorations donnent lieu souvent à des analyses controversées des évènements.
Le Secrétaire d'Etat aux anciens combattants a demandé à la commission présidée par l'historien André Kaspi un "rapport sur les commémorations". A suivre.
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