Surtout et à priori les marges confortables de la Grande distribution.
Si l'on en croit les Présidents des Groupements Porcins de Bretagne que nous avons rencontrés hier avec le Président du Conseil général.
Qui nous ont exposé la situation en présence.
Une crise de coût de revient, due principalement à l'augmentation du coût de l'alimentation animale, et non à une mévente.
Conséquence directe. Un exploitant porcin "moyen" perd aujourd'hui 14 à 15000 euros par mois !
Près de 400 éleveurs bénéficieraient en Bretagne des "aides" de l'Etat.
Rien que dans le département du Finistère 150 producteurs seraient d'ores et déjà en retard de cotisations MSA.
Cette nouvelle crise est une crise silencieuse. Mais elle n'en demeure pas moins terrible avec des drames humains à la clef.
Les Présidents des Groupements nous ont demandé de convaincre les pouvoirs publics de mettre en place un "plan social" au bénéfice des éleveurs en difficulté qui souhaitent quitter la profession.
Et d'interpeller la Grande distribution sur la nécessité de partager plus équitablement les profits générés.
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