"Je pense que la Cocopaq a toute son utilité et est parfaitement pertinente dans certains domaines de cohérence territoriale et de solidarité.
Mais Monsieur Le Bras s’accroche à une vision passéiste qui l’arrange et veut avoir raison toujours sur tout.
Pour revenir au fond de ma position. Je n’ai pas parlé de la Cocopaq à propos des risques d’inondation, parce qu’il me semble que ce qui se passe dans les communes morbihannaises du bassin de nos rivières n’est pas de sa stricte compétence.
La Cocopaq dans le regroupement des 16 communes, ne peut pas être le cadre approprié pour toutes les questions. N’importe qui de bonne foi peut le comprendre. Je connais aussi la géographie du bassin-versant de l’Isole et de l’Ellé qui remonte jusqu’aux Côtes-d’Armor".
Ces quelques mots sont ceux d'Alain Pennec, il y a quelques jours déjà...
J'ai attendu que le SAGE soit approuvé pour à mon tour m'exprimer à ce sujet et dire tout simplement le sentiment du Président de la Cocopaq.
C'est chose faîte. Aujourd'hui. Et à l'unanimité !
Non pas pour relancer une vaine polémique, j'ai bien d'autres choses à faire, mais pour mettre comme on dit les points sur les i.
Car n'en déplaise à l'Intéressé, le SAGE est bien porté par la Cocopaq. Et sans elle, je crains que nous aurions été bien en peine de trouver une autre collectivité porteuse.
Par la Cocopaq. En effet. Et autant dire les choses. Si Quimperlé était restée une commune isolée nous en serions aujourd'hui au point mort sur toutes ces questions.
Car comment en appeler à la solidarité des communes situées en amont et en aval de Quimperlé, et qui ne sont pas directement concernées par les inondations en particulier, si Quimperlé était demeurée seule, en dehors de toute construction d'aménagement du territoire.
Oui il aura fallu cinq longues années pour en arriver à un consensus partagé sur toutes ces questions. Entre les élus, les industriels, les exploitants agricoles, les associations environnementales, les associations de pêcheurs, les associations sportives et de loisirs...Mais était-il possible de faire plus vite. Assurément non.
Un consensus sur les actions à mener pour lutter contre les inondations, mais aussi contre les risques d'étiage. Pour préserver la qualité de l'eau et les zones humides.
Pour préserver notre ville, ses habitants, son économie.
Et ce travail, long et patient on le doit en majeure partie au Maire de Quimperlé, Daniel Le Bras, Président de la Commission Locale de l'Eau.
Alors oui n'en déplaise à Alain Pennec. Sans la Cocopaq et sa cohésion territoriale, 13 communes concernées, sans Daniel Le Bras, nous en serions au même point qu'en 2001...
Quimperlé sans la Cocopaq ne pouvait rien entreprendre sur cette question comme sur bien d'autres d'ailleurs.
Alors oui M Pennec "la Cocopaq a toute son utilité et est parfaitement pertinente dans certains domaines de cohérence territoriale et de solidarité". Vous avez mille fois raison.
Mais la gestion de l'eau fait à n'en pas douter partie de ces domaines de cohérence territoriale et de solidarité.
SAGE Ellé, Isole, Laïta, Programme Cycleau, Programme Bretagne Eau Pure, Programme de bassin versant conchylicole Aven Bèlon, Contrat de restauration et d'entretien des rivières...ne sont-ils pas tous des projets portés par la Cocopaq ?
Il n'y a qu'un candidat aux municipales pour ne pas voir cela...
Un candidat qui pense certainement que la polémique est porteuse d'intérêt.
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