Jeudi et vendredi dernier le débat au Conseil général a donc porté essentiellement :
Sur le nombre d'emplois créés par la majorité,
Sur l'augmentation de la fiscalité de 1,8%,
De la dette de l'Etat envers le Conseil général relative à l'APA, RMI, et charges des personnels transférés,
La question de la dette du Département.
Sur le nombre d'emploi créés au Conseil général par la majorité actuelle :
Oui le personnel a sensiblement augmenté ces dernières années, notamment en raison des transferts de personnnels liés aux compétences décentralisées auprès des Conseils généraux. En 1998 le Conseil général comptait 1625 salariés. Aujourd'hui 2542. Près de 800 personnes en deux ans ont ainsi été transférées au Département. A constater une hausse de 319 postes entre 2006 et 2007 dont 296 postes liés au transfert des agents des DDE et des agents TOS des collèges.
Toutefois les charges de personnels restent maitrisées. En 2006, 113,90 euros par habitant contre 115 euros en moyenne dans les Conseils généraux de France.
Sur les taux d'imposition :
L'évolution annuelle moyenne de la fiscalité locale en Finistère est comparable entre 1992 et 1998 (ancienne majorité) et depuis 1998. Soit une évolution annuelle en moyenne de 2,8%. 1,8% cette année donc...Alors que depuis 2002 tous les départements français essaient de limiter le recours à la fiscalité locale malgré l'allourdissement des charges transférées par l'ETAT.
Des charges non compensées à l'euro l'euro !
Pour l'exercice 2007 les dépenses induites par les transferts de charge se montent à 166,4 millions d'euros pour des recettes se montant à 96,89 millions d'euros. On est loin de la compensation à l'euro près ! En cinq ans c'est la bagatelle de 134 millions d'euros qui manquent à l'appel !
Sur le désendettement du Conseil général : L'opposition conteste le désendettement du Conseil général. Mais les chiffres sont tétus.
De 281 millions d'euros en 1999 à 177 millions d'euros en 2008 !
Soit en 2006 une dette de 227,80 euros par habitant dans notre département contre une moyenne nationale de 332,27 euros.
Alors qu'en dites-vous ? Une gestion aussi calamiteuse ?
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