Hier l'Intéressé s'est exprimé dans Ouest-France.
Voici ma réponse en intégralité.
"Francis Jégou s’est exprimé hier sur les dix ans de Présidence socialiste du Conseil général en citant quelques chiffres et en parlant de « hausses sans précédent ». Je souhaite y revenir, préciser les choses, les remettre en perspective et en citer d’autres.
Sur le nombre d'emploi créés au Conseil général par la majorité actuelle.
Oui le personnel a sensiblement augmenté ces dernières années, principalement en raison des transferts de personnels liés aux compétences décentralisées auprès des Conseils généraux. A constater en particulier une hausse de 319 postes entre 2006 et 2007 dont 296 postes liés au transfert des agents des DDE et des agents TOS des collèges. Près de 800 postes en tout ces dernières années. Il ne s’agit donc pas d’emplois nouveaux, mais d’emplois transférés par la volonté de l’Etat. Il n’est donc pas étonnant que la masse salariale connaisse parallèlement une croissance forte. C’est tout simplement mécanique
Toutefois et malgré ces transferts conséquents les charges de personnels restent maitrisées. En 2006, 113,90 euros par habitant contre 115 euros en moyenne dans les Conseils généraux de France.
Des charges bien évidemment non compensées à l'euro l'euro comme la loi le prévoit.
Pour l'exercice 2007, les dépenses induites par les transferts de charge (RMI, APA) se montent à 166,4 millions d'euros pour des recettes se montant à 96,89 millions d'euros. On est loin de la compensation à l'euro près ! En cinq ans c'est la bagatelle de 134 millions d'euros qui manquent à l'appel ! Une dette d’Etat conséquente.
Pourquoi Francis Jégou ne cite-t-il pas ces chiffres ?
Sur le désendettement du Conseil général : la droite conteste le désendettement du Conseil général. Mais les chiffres sont têtus.
De 281 millions d'euros en 1999 à 177 millions d'euros en 2008 !
Soit en 2006 une dette de 227,80 euros par habitant dans notre département contre une moyenne nationale de 332,27 euros.
Encore des chiffres que l’Intéressé aurait pu citer…Et ceux-ci.
Les taux d'imposition :
L'évolution annuelle moyenne de la fiscalité locale en Finistère est comparable entre 1992 et 1998 (ancienne majorité) et depuis 1998. Soit une évolution annuelle en moyenne de 2,8%. 1,8% cette année. .Alors que depuis 2002 tous les départements français essaient de limiter le recours à la fiscalité locale malgré l'alourdissement des charges transférées par l'ETAT.
Quant au « sectarisme » supposé des socialistes je laisse le soin aux seuls citoyens de juger.
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