Hier matin. Trégarvan. Presqu'île de Crozon.
Les candidats socialistes et de progrès aux cantonales se sont réunis.
Au menu de nos travaux l'action du Conseil général en matière d'action sociale.
63% du budget du Conseil général. 382 millions d'euros hors frais de personnel. 1000 salariés.
En quelques chiffres, la première compétence du Département. Un département dont l'exemplarité de l'organisation et de l'action sont unanimement saluées par les autres conseils généraux de France.
Avec au coeur de nos réflexions la question du pouvoir d'achat, la situation des travailleurs pauvres, et celle des Rmistes.
Ces derniers dont l'insertion doit rimer avec emploi.
Mais qui sont confrontés aux freins à l'insertion : santé, logement, mobilité et accueil des jeunes enfants.
47% des Rmistes ont signé à ce jour un contrat de projet d'insertion professionnelle les liant avec le Conseil général, preuve que ces derniers n'ont qu'une seule idée en tête : retrouver une situation professionnelle stable moteur de l'épanouissement personnel et familial.
Le Conseil général a pour ambition d'agir dans l'ensemble de ces domaines.
Et ce malgré le désengagement de l'Etat qui, à ce jour, a une dette de 25 millions d'euros envers le Département. Somme qu'il n'a en effet toujours pas transférée au Département qui gère le budget des allocataires et bénéficiaires. Soit 70 millions d'euros par an pour 14000 personnes dans le Finistère.
Ainsi au sein des Commissions Locale de Lutte contre les exclusions, un travail partenarial, avec notamment l'ANPE, les associations d'insertions est engagé et animé par le Conseil général. Pour mieux comprendre la situation des personnes et tâcher avec elles de trouver les voies d'une insertion adaptée et personnalisée.
Sur le territoire de la Cocopaq, des associations se mobilisent en effet. Les Jardins de Kerbellec, IDES, Penty Services, agissent ainsi en faveur des personnes en insertion avec le soutien de la Communauté et du Département.
La Cocopaq a choisi également, dans certains de ses marchés publics, tout comme le Conseil général, de mettre des "clauses d'insertion" pour les entreprises.
Toutes ces actions conjointes doivent porter dans un contexte national de plus en plus difficile pour ceux qui luttent au quotidien pour leur quotidien.
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