Au menu de notre conseil communautaire une question importante.
Celle de la mise à disposition de terrains appartenant à la Cocopaq et situés à Kermec en Tréméven au bénéfice de la Ville de Quimperlé pour que celle-ci puisse réaliser la base nautique de canoë kayak pour le CKCQ...vous me suivez j'espère...
La commune de Tréméven ayant elle même délibéré il y a quelques semaines pour mettre également à disposition un terrain pour ce même projet...
En résumé la Ville de Quimperlé va construire à Tréméven, commune voisine, une base nautique sur des terrains mis à disposition par la commune de Tréméven et la Cocopaq. C'est plus clair ?
Oui. Mais cela ne vous semble malgré tout guère cohérent. Vous avez raison ! Mais que voulez-vous !
Enfin... Cette première question n'a pas fait de difficultés. Vote à l'unanimité. Comme la plupart des autres questions soumises au Conseil communautaire. Le consensus y étant généralement de mise.
Puis vint la question de la participation financière de la Cocopaq à ce projet. En 2003, après un débat nourri, la Cocopaq avait en effet refusé de prendre la maîtrise d'ouvrage de ce projet.
La Ville de Quimperlé après une longue réflexion a alors pris la décision de s'engager tout en demandant à la Cocopaq de participer au financement de ce projet à hauteur de 150 000 euros maximum, soit la même participation financière que cette dernière.
Le vote fut plus partagé. 34 voix pour, 12 voix contre et 9 abstentions.
Alors que ce projet est manifestement d'intérêt général, que le CKCQ est le club non pas de Quimperlé mais de tout le Pays de Quimperlé (eh pourquoi pas d'ailleurs le rebaptiser CKCPQ, le symbole serait fort), qu'il contribue au développement sportif, touristique de notre territoire, qu'il permet aux enfants de nos écoles de découvrir cette pratique nautique.
Un projet exemplaire, moteur, porteur de dynamisme et de valeurs, fédérateur. Le sport est en effet un formidable vecteur d'identité pour un territoire.
Eh bien non une partie des élus, plus ou moins les mêmes qu'en 2003, ont considéré que ce projet était l'affaire de la seule ville de Quimperlé. Quand bien même la Cocopaq soutient d'ores et déjà le club au travers de la prise en charge des séances des scolaires et des frais de transports de ces derniers pour se rendre sur la base nautique.
Que penser de cette situation ? Que la démocratie s'est exprimée et qu'une majorité s'est dégagée. C'est un fait.
Pour autant je ne peux me satisfaire pleinement de cette situation tant la force de ce projet aurait mérité l'adhésion de l'ensemble des élus et l'unanimité.
Le clivage gauche droite (seuls deux élus de cette sensibilité ont voté pour), une conception différente de ce qu'est l'intercommunalité, de ce que doit être notre projet de territoire, ont pesé immanquablement sur ce débat. La volonté de ne pas accompagner la ville de Quimperlé, car ville de Quimperlé également.
C'est regrettable, attristant, surtout pour ce club, ses bénévoles, ses salariés, ses adhérents, qui méritaient la reconnaissance de tous.
Dommage. Mais maintenant c'est vers l'avenir qu'il nous faut nous tourner. Et sans cette base, le club ne pouvait raisonnablement l'envisager sereinement.
Alors, vivement que cette base soit enfin construite. Ce club a trop attendu. Depuis 2000 il oeuvre dans des conditions précaires. Et à n'en pas douter un nouveau recul aurait pu lui être fatal.
heureusement que cela est passé, car il en va de l'actractivité de notre territoire , en été et hors saison. Pour le développement du tourisme , qu'il soit vert ou bleu , mais aussi pour nos jeunes (et moins jeunes) !Comme quoi un esprit partisan peut-être mal intentionné !
Nous avons un défi à relever, celui de donner à nos jeunes un avenir , vivre et travailler au pays c'est encore possible, si nous faisons ce qu'il faut et pas le contraire de ce qu'il faut faire!Il faut que la droite comprenne que le temps de Bécassine est terminé depuis longtemps, que les jeunes aussi on le droit de vivre sur cette terre bretonne qui est la leur!
Rédigé par : Jacques Canevet | 14 décembre 2007 à 19:08