Depuis 1989, le Conseil général s’engage en faveur du nautisme et de la course au large
Les effets de ces efforts continus sur la période contribuent à alimenter un vivier de sportifs pour la filière haut niveau, et plus particulièrement en matière de course au large.
Concrètement, l’appui à la structuration de la filière sportive se fait à travers :
- La contribution à l’animation de la filière nautique, à travers le fort soutien financier apporté à l’association Nautisme en Finistère, qui fédère l’ensemble des acteurs du secteurs (associations, entreprises, collectivités…). L’association bénéficie ainsi d’une subvention de fonctionnement annuelle de plus de 1 million d’euros (1 148 000 € en 2009), et d’une aide annuelle à l’investissement de 45 000 € environ (achat de matériel informatique et nautique).
- Un soutien en fonctionnement apporté aux autres associations qui structurent la filière sportive « voile » (environ 100 000 € par an au total) ; cela comprend les structures voiles « de bassin » (subvention de 40% de leur budget, plafonnée à 8 000 € /an), le comité départemental de voile pour la mise en place d’un Centre labellisé d’entraînement (subvention annuelle de 8 000 €), et les pôles France : voile légère à Brest (…), et le pôle Finistère Course au large à Port-La-Forêt, subvention de fonctionnement de 45 500 € annuels, portée à 61 000 € depuis 2009.
- En matière de soutien à l’investissement, les associations d’intérêt départemental (incluant les comités départementaux de tous les sports nautiques) bénéficient de plus de la répartition annuelle d’une enveloppe de 50 000 € pour acquérir du matériel (bateaux, bateaux de sécurité notamment).
- Les 118 clubs et associations nautiques qui constituent le socle de la filière sportive, peuvent de leur côté faire appel au soutien départemental pour l’investissement dans du matériel nautique, dédié aux pratiques d’initiation ou de compétition. Ces aides représentent une enveloppe annuelle moyenne de plus de 450 000 € sur les trois dernières années.
- Enfin, les manifestations nautiques, qui assurent la promotion de l’image de la filière et du territoire finistérien, bénéficient à ce titre de l’aide départementale (en direction des associations nautiques et des communes), pour un montant annuel de 300 000 € environ en moyenne.
C’est ce qui nous conduit aujourd’hui à accompagner cette transat Bénodet-Martinique comme nous le faisons pour l’AG2R Concarneau St Barth à hauteur de 70 000 euros.
En matière de course au large en particulier :
Outre le soutien en fonctionnement (61 000 € annuels) et la mise à disposition de locaux pour le Pôle France Finistère course au large à Port-La-Forêt, le Conseil général apporte plus spécifiquement un soutien aux investissements en matière d’équipements et d’infrastructures pour la structure d’entraînement et le développement de la course au large sur le site de Port-La-Forêt :
- Extension des locaux du Pôle France à Port-La-Forêt, sous la maîtrise d’ouvrage du Département en 2003 et 2004 (budget global de 576 000 €) ;
- Subventions à la SAEM-Sodefi pour l’installation puis le prolongement d’un ponton dédié à l’accueil des multicoques sur le site en 2002 et 2003, pour un montant global de 313 000 € ;
- Subvention de 2 150 000 € pour la création d’une souille dédiée à l’accueil des monocoques 60 pieds à Port-La-Forêt en 2006-2007 ;
- Soutien fort au projet d’installation de hangars dédiés à l’accueil de monocoques 60 pieds à proximité de cette souille, à travers :
- Une subvention a été accordée à la SAEM-Sodefi, gestionnaire du port, pour permettre la viabilisation de terrains à proximité de la souille, à hauteur de 466 000 €.
- 4 subventions ont été accordées à des entreprises de course au large concernées pour un montant total de 439 120 € (soit 109 780 € par projets), votées lors de la CP du 7 septembre 2009.
Le site de Port-La-Forêt est conforté par l’implantation et le développement sur le même bassin de navigation, d’autres installations portuaires autour de la filière course au large.
Et notamment à Concarneau, où le Conseil a soutenu le projet de développement de la société Kaïros, qui a pour partenaire Veolia, de Roland Jourdain.
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