Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Aménagements du port de Roscoff-Bloscon : un projet structurant pour le Finistère

C'était jeudi en fin d'après-midi après notre séance plénière.

Une semaine après l'ouverture des pontons du nouveau port de plaisance de Roscoff-Bloscon, j'ai tenu avec mon collègue Jacques EDERN, Conseiller général de Saint Pol de Léon, a visiter les nouvelles installations du port de plaisance de Roscoff-Bloscon, propriété du Conseil général du Finistère.

Une troisième visite pour ce chantier structurant pour notre département.

Le port de Roscoff-Bloscon est une concession du Département du Finistère, dont la gestion est confiée à la Chambre de commerce et d’industrie de Morlaix dans le cadre d’un contrat de délégation de service public passé en 1973 pour une durée de 50 ans.

Cette visite a été l’occasion pour moi de rappeler le rôle majeur du Conseil général du Finistère dans le développement de la plaisance.

La création de ce port de plaisance en eau profonde propose en effet 625 emplacements accessibles quel que soit le niveau des marées. (déjà 370 places ont été réservées).

Ce nouveau port de plaisance vient compléter l’offre de structures portuaires d’escale sur le littoral du Finistère Nord entre l’Aberwrac’h et Saint-Quay Portrieux. Avec 550 000 passagers qui voyagent chaque année entre Roscoff, Cork et Plymouth, le nouveau port de plaisance a aussi vocation à attirer de plus en plus de plaisanciers anglais de passage voire même à l'année.

Ce projet structurant pour le Nord Finistère et pour la Bretagne vient conforter l’attractivité de la façade maritime de l’Ouest de la Bretagne et renforcer le dynamisme touristique de notre département.

Pour la partie plaisance, le Conseil général a participé au financement à hauteur de 4,3 millions d’euros, soit 7 000 euros par emplacement.

Ce projet a aussi été l’occasion de repenser l’aménagement global du port de Roscoff-Bloscon.

A ce titre, d’importants travaux de dragage et de déroctage ont été réalisés sur la partie du port de commerce pour faciliter l’accostage en toute sécurité de la Brittany Ferries.

En ce qui concerne l’activité pêche, de nombreux aménagements ont été effectués, comme le déroctage de la zone de pêche et le prolongement du port de commerce, pour assurer aux professionnels de meilleures conditions de travail en termes de débarquement, de stationnement et de sécurité.

Le montant total de ces travaux s’élève à 52 millions d’euros, financés à hauteur de 8,4 millions d’euros par le Conseil général, 4,3 millions d’euros au titre de la plaisance, 1,3 millions d’euros au titre de la pêche et 2,7 millions d’euros au titre du commerce.

Cet aménagement global s’inscrit dans la volonté du Conseil général de soutenir l’investissement dans les ports de pêche, d’améliorer les sites portuaires départementaux, et de développer l’attractivité économique et touristique du Finistère.

 

Carrière d'Arzano : une opposition totale et déterminée. Mes courriers au Préfet.

Monsieur le Préfet,

Malgré « l’avis défavorable » du commissaire enquêteur et une très forte opposition des élus du territoire de Quimperlé, le Groupe Pigeon maintient sa demande d’ouverture d’une carrière d’extraction de granulats à Kerangoarec à Arzano. Ce qui est totalement impensable et inenvisageable !

En effet, le Pays de Quimperlé s'est donné au fil des années passées pour ambition d'accompagner l'attractivité démographique qu'il connait, et de maitriser son développement économique par des choix ambitieux et exigeants.

Retrouvez Téléchargement Carriere arzano de ce courrier.

Retrouvez Téléchargement Courrier Préfet-Ty Nadan- juin 2012 que j'ai adressé au Préfet en tant que Président de Finistère Tourisme.

 

Communiqué du collectif contre la carrière : mobilisation générale !

La gravité de la situation conduit le Collectif Contre la Carrière d’Arzano à inviter l’ensemble des opposants au projet de carrière à une totale remobilisation des énergies et à la plus extrême vigilance !

Nous avons toujours affirmé que la lutte pourrait nécessiter un engagement bien plus important, si nous n’étions pas entendus à travers notre scrupuleux respect des lois et de la procédure… Malheureusement, il s’avère que nous en prenions le chemin !

Malgré « l’avis défavorable » du commissaire enquêteur et une opposition intercommunale qui s’est manifestée de manière forte et judicieuse sur le bassin de l’Ellé (enquête publique octobre-novembre 2011), l’industriel carrier (Groupe Pigeon Cointo) tente, un nouveau passage en force pour obtenir l’ouverture d’une carrière d’extraction de granulats à Kerangoarec à Arzano.

A la force faudra-t-il répondre par la force ? faudra-t-il des sacrifices plus importants ?

Son obstination dangereuse en dit très long sur les enjeux financiers… et sur le peu de cas qui est fait du respect des démarches citoyennes (enquête publique) et de l’écrasante opposition qui s’était exprimée contre son projet, fin 2011.

En désespoir de cause, l’industriel cherche à obtenir un « feu vert » préfectoral sur la base d’un projet tactiquement réduit à la baisse (55 000 T traitées au départ mais montée en puissance jusqu’aux 200 000 Tonnes d’extraction au gré des aménagements routiers, 15 ans d’exploitation au lieu de 30 ans). S’appuyant sur un avis favorable de l’inspection des installations classées (voir pièces jointes), il tente donc de convaincre la préfecture d’accepter la création du site. Celle-ci a rédigé un projet d’arrêté préfectoral dans ce sens (lire en pièce jointe)… donc s’apprête à dire un « Oui » très lourd de conséquences.

Le 28 juin, à partir de 14 h 30, en préfecture, ce projet sera examiné en commission ainsi que d’autres dossiers de demandes de création ou de renouvèlement (Guilligomarc’h notamment).

Le Collectif Contre la Carrière ne peut pas croire que l’autorité préfectorale ira à l’encontre de « l’avis défavorable » du commissaire enquêteur, de la mobilisation des populations et des élus. Pour mémoire :

- La COCOPAQ, La CLE (Commission locale des eaux) ainsi que les conseils municipaux d’Arzano, Quimperlé, Locunolé, Tréméven, Rédéné et Mellac ont fait part de leur opposition.

- A l’image des élus du Conseil régional (Jean-Yves Le Drian), du Conseil général (Michaël Quernez), le député Gilbert Le Bris… les politiques ont pris leurs responsabilités pour protéger les grands équilibres environnementaux (eau, rivière) mais aussi des espaces de vie, des équilibres sociaux (santé publique, sécurité routière) et économiques (camping Ty Nadan).

- 5 500 signatures de pétitions ont été collectées en seulement deux mois. 

- 140 courriers ont été reçus par le commissaire enquêteur (4 favorables). 

- 352 dépositions ou dossiers enregistrés (52 en faveur du projet). 

Dans ces conditions, Le Collectif Contre la Carrière ne peut pas croire qu’une autorisation d’ouverture puisse être accordée à ce dossier. Il redoute que la création d’une carrière, génère alors un sentiment de trahison des populations avec des conséquences désastreuses sur le plan social. Elle ferait ainsi le nid de tensions extrêmes. Tensions que le commissaire enquêteur M. Cieselski avait su parfaitement observer, analyser et jauger. Ensuite, dans cette démocratie désavouée, pourrait-on réclamer le respect à ceux qui n’auront pas été respectés ?

Apprêtons-nous à passer un été torride

Le Collectif Contre La Carrière

 

L'insertion au coeur des préoccupations du Conseil général

Chef de file des politiques de solidarités en Finistère, le Conseil général met tout en oeuvre pour faciliter le retour à l’emploi des personnes qui en sont privées.

En matière de politique d’insertion, le Conseil général aide les bénéficiaires du RSA à retrouver le chemin de l’emploi en développant une offre de parcours d’insertion grâce notamment aux contrats aidés. Il favorise l’accès à l’emploi des personnes en difficulté en levant les freins à la mobilité, au logement et à la santé.

La Commission permanente du Conseil général, réunie hier, a décidé d’attribuer 550 000 euros, dont 131 000 euros au titre du Fonds Social Européen, aux structures d’aide à la mobilité pour aider les bénéficiaires du RSA à poursuivre ou à démarrer un parcours d’insertion professionnelle, d’une part, et les soutenir dans l’apprentissage de la conduite, d’autre part.

Le Conseil général soutient les structures suivantes :

• l’Association Recherche Travail (ART) présente sur l’ensemble des 3 Communautés de Communes léonardes (Pays de Landivisiau, Pays Léonard, Baie du Kernic) ;

• l’Association Don Bosco sur le Pays de Morlaix et sur le Pays de Brest ;

• la Fondation Massé Trévidy sur le Pays de Cornouaille;

• l’Association Mobil Emploi sur les Pays de Cornouaille et du Centre Ouest Bretagne ;

• l’Association En Route Pour l’Emploi pour le Pays de Brest.

 

Doux en redressement judicaire : le Conseil général sera présent aux côtés des autres acteurs publics

A l’occasion de la Commission permanente du 4 juin 2012, le Président du Conseil général, Pierre Maille a évoqué devant l’Assemblée départementale la situation dans laquelle est plongé le groupe DOUX, suite à la décision du Tribunal de Commerce de Quimper de prononcer la mise en redressement judiciaire de l’entreprise, à la demande de Monsieur Charles DOUX.

Le Président du Conseil général a dit son inquiétude quant à l’avenir d’un groupe industriel, important pour la production agricole, l’industrie agroalimentaire et les activités qui leur sont liées.

Le Conseil général sera présent, aux côtés de l’Etat et des autres collectivités, dans les réunions de travail appropriées pour suivre la situation et prendre les mesures utiles à la sauvegarde des emplois.

Pour le Président du Conseil général du Finistère, les enjeux essentiels sont d’assurer la pérennité des emplois, de l’outil de travail, des savoir-faire et des centres de décision sur le bassin de Châteaulin et en Bretagne, et de préserver et de stabiliser la filière avicole et toute l’activité induite.

 

Soutenir les PME/TPE du Finistère à l'export. Visite chez LTB à Clohars-Carnoët

Le Finistère à la pointe des équipements maritimes : ici chez LTB spécialisée dans l'air conditionné pour les navires.

Afin d’accroître l’attractivité du Finistère et de promouvoir l’expertise et le savoir-faire des entreprises finistériennes, le Conseil général organise régulièrement des visites d’acteurs économiques qui font la force et la richesse de l’économie de notre département à l’attention de la presse nationale et internationale spécialisée.

Ainsi, mercredi et jeudi nous avons accueilli une délégation de journalistes venus d’Afrique, d’Amérique, de Bulgarie, du Maroc, du Mexique et de France. Au cours de ces deux jours, ils ont visité les entreprises finistériennes spécialisées dans la filière des équipements maritimes, qui revêtent un potentiel économique particulièrement important dans le Finistère.

Cet accueil presse s’inscrit dans le cadre de la Charte d’internationalisation du Finistère qui regroupe, le Conseil général, les chambres de commerce et d’industrie, la chambre d’agriculture et les agglomérations de Brest, Morlaix et Quimper.

Ce partenariat exemplaire et fédérateur a pour ambition de faire valoir à l’international les évolutions des principales filières industrielles du Finistère et de mettre en avant les entreprises innovantes de notre département, en lien avec les secteurs plus traditionnels.

En effet, le Finistère dispose d’un patrimoine exceptionnel mêlant richesses naturelles et savoir-faire spécialisé.

La mer est source, pour notre Département, d’innovations technologiques, porteuses de valeur ajoutée et d’emplois.

Cet accueil presse a également été l’occasion de souligner la stratégie globale du Conseil général pour accompagner les entreprises finistériennes à l’exportation à travers notamment la présence de Volontaires Internationaux en Entreprises aux Emirats Arabes Unis, en Hongrie, à Madagascar, au Chili, au Royaume Uni pour mettre en valeur les atouts de notre territoire et le dynamisme des entreprises finistériennes avec la marque « Tout commence en Finistère ».

Les entreprises BOPP à Lanvéoc, ROBOPLANET, IXBLUE et SEIMI à Brest, LTB à Clohars-Carnoët, BARILLEC, IPC et PROTECTION INCENDIE CORNOUAILLE à Concarneau, MARINELEC à Quimper ont ainsi pu faire valoir leur savoir faire.

Venez passer vos prochaines vacances en Bretagne !

 

C'est aujourd'hui que débute la campagne Télé partenariale Be Breizh !

Cliquez sans plus attendre pour découvrir en exclusivité ce spot de 30 secondes qui sera présent dès aujourd'hui sur les chaines nationales et à partir du 17 mai sur les chaines de la TNT et jusqu'au 27 mai...pour faire la promotion de la Bretagne, du Finistère.

Le Rigolo retrouve son port d'attache...

Doëlan.

Port merveilleux.

De son patrimoine.

De la force de ses hommes et de ses femmes qui l'ont façonné et de celle de ceux qui s'investissent aujourd'hui au quotidien pour le faire vivre.

Quel symbole ! Ces deux bateaux...la vedette de la SNSM et Le Rigolo, patrimoine vivant...

Port sardinier, pêcheurs côtiers et hommes de courage et de dévouement.

Etais ce matin à leur côté pour les saluer et les remercier au moment où ce beau misainier retrouve son port d'attache, grâce à des bénévoles déterminés.

Photo Le Télégramme

Procès Erika : l’appel des élus du littoral et des associations parties civiles

Photo. Ouest-France

Au nom du Conseil général, j'ai participé cet après-midi à Ploemeur (56), au côté des élus du littoral et des associations, à la mobilisation de l'ensemble des parties civiles pour le "procès Erika".

Pour dire à la Cour de Cassation, avant l'audience du 24 mai prochain, notre attachement à la jurisprudence construite au long cours, catastrophe après catastrophe, et notre totale détermination à poursuivre ce combat citoyen.

Retrouvez ci dessous l'appel des élus du littoral et des associations parties civiles que vous pouvez signer ici : 

" Elus des territoires des côtes atlantiques souillées par le mazout de l’Erika il y plus de 12 ans, représentants d’associations qui se battent pour la protection de la nature et du littoral, nous lançons aujourd’hui un appel pour que les enseignements tirés de la catastrophe de décembre 1999 ne soient pas balayés d’un revers de la main.

Nous sommes mobilisés. Mobilisés avant l’audience du 24 mai prochain, car l’avocat général propose à la Cour de cassation de déclarer, a posteriori, incompétents les tribunaux français qui ont jugé le « procès Erika » en janvier 2008, puis en appel en mars 2010.

Nous sommes surpris. Surpris de lire que le parquet demande cette annulation pure et simple, sans même un renvoi devant d’autres tribunaux, alors que les procureurs avaient requis l’application du droit français et la condamnation des prévenus lors des deux premiers procès.

Nous sommes solidaires. Solidaires entre nous, communes, départements, régions, et associations, qui n’avons eu de cesse, depuis 2006, de faire reconnaître par les tribunaux la responsabilité pénale de toute la chaîne maritime en cause dans la catastrophe de l’Erika, de faire reconnaître aussi la réalité des préjudices et tout particulièrement du préjudice écologique. Solidaires des habitants de nos côtes, solidaires des acteurs économiques et du tourisme pour qui l’annulation des jugements, si elle devait intervenir, serait vécue comme un affront et une totale injustice.

Nos avocats défendront devant la Cour de cassation ce que nous n’avons jamais cessé de plaider : l’application du droit français pour nos côtes souillées, et pas celui d’un pavillon de complaisance ; la reconnaissance de la responsabilité pénale et civile de tous les acteurs de ce désastre ; l’existence en France d’un préjudice écologique que les associations, les territoires et les collectivités peuvent légitimement réclamer au nom de l’environnement  et au nom des habitants dont le cadre de vie a été durablement pollué et perturbé.

Pour notre part, nous voulons simplement faire entendre notre voix, celle d’élus locaux et de responsables associatifs qui croient en la Justice de la France. Nous nous sommes félicités des avancées considérables du droit de l’environnement lors des jugements et des décisions de 2008 et 2010. Nous ne nous résignons pas à la perspective d’un retour en arrière de plusieurs années, qui serait interprété comme un véritable « permis de polluer ».

Les premiers signataires :

Jacques AUXIETTE    Président du Conseil régional des Pays de la Loire

Michel BAHUAUD     Maire de La Plaine sur Mer

Joël BATTEUX           Maire de St Nazaire

Jean-Pierre BERNARD           Maire de Mesquer

Guy CABIOCH           Maire de l'Ile de Batz

Jacques FRAISSE       Maire de Saint-Hilaire de Riez

Alain GUILLON         Maire de Saint-Michel Chef Chef

David LAPPARTIENT            Maire de Sarzeau

Jean-Yves LE DRIAN Président du Conseil régional de Bretagne

Adrien LE FORMAL   Maire de Plouhinec

Luc LE GURUN         Maire de l'Ile de Houat

Loïc LE MEUR           Maire de Ploemeur

Pierre MAILLE           Président du Conseil général du Finistère

Geneviève MARCHAND       Maire de Saint-Pierre de Quiberon

Yves METAIREAU    Maire de la Baule

Norbert METAIRIE     Maire de Lorient

Bernard POIGNANT   Maire de Quimper

Michelle QUELLARD Maire du Croisic

Danielle RIVAL          Maire de Batz sur Mer

Ségolène ROYAL       Présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes

Bernard AUDREN      Association Eaux et Rivières de Bretagne

Allain BOUGRAIN-DUBOURG        Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux

Claire LAHOUGUE    Syndicat Mixte de protection du Littoral Breton - VIGIPOL

Annie RIO       Association Bretagne vivante

 

Pour en savoir plus : www.proces-erika.org

Dragage du Port de Concarneau : Soutenir la construction et la réparation navale !

C'était jeudi dernier.

La 3^ème réunion du Comité d’information et de suivi (Ce comité associe le Maire de Concarneau, Nicole Ziegler, Conseillère générale du canton, le Président du Comité local des pêches maritimes de Concarneau, le Maire de Combrit, le Préfet du Finistère, le Président de la CCI de Quimper Cornouaille, et 2 représentants de Bretagne Vivante) des opérations de dragage du bassin du Moros à Concarneau, au cours duquel je suis revenu sur l’engagement du Conseil général en faveur de l’aménagement et de la modernisation des infrastructures portuaires du Finistère et la volonté d'inscrire le chantier du Port de Concarneau dans une démarche exemplaire de développement durable.

Suite à la loi du 13 août 2004, la propriété du port de Concarneau a été transférée au Conseil général du Finistère en janvier 2007. 

Le port n’ayant pas fait l’objet des mesures d’entretien nécessaires de la part de l’Etat, le Conseil général a récupéré un port nécessitant des investissements importants en termes de dragage notamment, aucune opération de cette nature n’ayant été réalisée les vingt dernières années.

Cette situation devenait une menace pour l’économie portuaire, en particulier pour les activités de construction et de réparation navale. La décision de procéder à un dragage partiel du bassin du Moros a donc été prise. Cela représente un volume de près de 7 000 m3 de sédiments pollués non dangereux. Ces sédiments sont stockés, après traitement, sur le site de Ty Coq à Combrit.

Animé de la volonté de s’inscrire dans une démarche exemplaire de développement durable, le Conseil général a pris des mesures très poussées pour réduire au maximum les nuisances environnementales. 

Il poursuit par ailleurs avec l’association des ports locaux de la Manche (APLM) son implication dans des projets partenariaux en vue de diminuer l’impact environnemental et financier des opérations de dragage sur le long terme. Il a aussi fait le choix de traiter ses "déchets" sur place plutôt que de les envoyer dans d’autres départements.

Au-delà du seul impératif de stocker ces derniers, le conseil général s’est également engagé à trouver des solutions de valorisation. Il participe à ce titre au projet européen SETARMS qui regroupe ports, collectivités, entreprises et universitaires engagés dans la valorisation des sédiments marins au travers de techniques de traitement durables et environnementales.

La préparation du chantier du Port de Concarneau en septembre 2011 a permis le nettoyage du bassin en décembre 2011. Le dragage du port de Concarneau a lui débuté mi-décembre. Lors de cette phase, les sédiments sont déshydratés, traités puis stockés à Ty Coq à Combrit. Le chantier devrait définitivement prendre fin mi-mai.

Point d’étape, cette 3^ème réunion du Comité d’information et de suivi des opérations avait pour objet de présenter les mesures de suivi ainsi que les procédés techniques utilisés pour assurer le confinement des sédiments sur le site de Ty Coq à Combrit.

Le dépôt des sédiments du port de Concarneau est désormais en voie d’achèvement sur le site de Ty Coq : 6 500 m3 y ont été déposés. 

Les sédiments sont confinés entre deux géo membranes imperméables qui permettent d’assurer une parfaite étanchéité du stockage et éviter ainsi la pollution des eaux. 

Le stockage est surveillé en permanence grâce à des analyses de qualité visant à s’assurer de l’efficacité du confinement des sédiments.

Une unité de traitement des eaux de ruissellement de type osmose inverse (comme pour les stations d'eau) a ainsi été installée. Cela a représenté un coût de l’ordre de 120 000 € pour le Conseil général.

Une 4^ème réunion du comité de suivi aura lieu en juin prochain à la maison du département pour  dresser un bilan global de l’ensemble de l’opération de dragage.

Le coût de rétablissement des profondeurs du bassin du Moros s’élève à 1,1 million d’euros, (dont 450 000 euros de participation financière de l’Etat). La commission régionale de programmation européenne (CRPE) du 14 février 2012 a également attribué 223 610 € de subvention européenne au titre du fonds FEDER.

A lire, le dossier de presse : DPTyCoqDRAGAGE.pdf