Un point global sur le port, propriété du conseil général, avec Michaël Quernez, le nouveau président du conseil portuaire douarneniste.
Une volonté d'échange
Vice-président du conseil général, Michaël Quernez va prochainement présider son premier conseil portuaire à Douarnenez. Cette assemblée regroupe le conseil général, propriétaire du port ; la chambre de commerce et d'industrie (CCI), concessionnaire ; élus locaux et usagers tels que pêcheurs, plaisanciers, chefs d'entreprise. Un comité de pilotage a été constitué cette année, dont la première réunion a eu lieu le 10 février dernier. « Conseil général, CCI, communauté de communes et ville de Douarnenez y siègent. Une configuration resserrée car je souhaite que nous ayons une vision partagée », explique Michaël Quernez. Vision globale partagée « afin de définir ensemble l'avenir du port. Car, je rappelle, le propriétaire, c'est le conseil général ».
Interface entre le port et la ville
Le comité de pilotage s'est à nouveau réuni le 30 septembre. Le développement, l'amélioration de l'interface entre le port et la ville, ou la cohabitation des activités urbaines et portuaires étaient au coeur des discussions. « La question du rétablissement des profondeurs et dragages, ainsi que le développement de la plaisance sur le site du Rosmeur, de la cohabitation entre pêcheurs et plaisanciers, ont également été débattus », poursuit Michaël Quernez. « On discute, on se confronte, on échange nos points de vue et idées ».
Etude de modernisation en cours
L'étude de modernisation de la criée actuellement en cours devrait, dès le début d'année, permettre de préciser des grandes lignes d'investissement. « Avoir une vision cohérente, insiste le président du conseil portuaire. Je rappelle que la CCI investit 200 000 € par an sur le port de Douarnenez ». Une étude de la criée dont fait également partie Makfroid, entreprise de congélation qui a investi 5 millions d'euros et que le conseil général a soutenu à hauteur de 500 000 €. La mise aux normes sanitaires de la criée est d'ailleurs inscrite au budget 2012 du Département. Le fonctionnement et l'aspect environnemental du slipway sont aussi au programme.
Des travaux à prévoir
« Le conseil général essaie de mesurer les degrés d'urgence », souligne Michaël Quernez. Car d'importants travaux seront à prévoir. Par exemple le rétablissement des profondeurs, au niveau de l'accueil « pétrolier » : un dragage de 25 000 m 3 sera nécessaire à terme. « Pas d'urgence mais il faut être attentif », analyse le président du conseil portuaire.
La digue du Flimiou présente des signes de faiblesse : affaissement du terre-plein et remblai en mauvais état ; la cale du Rosmeur également, sur laquelle des plaques de béton se désolidarisent. « Des études géotechniques sont en cours. On attend les conclusions. En fonction des résultats, de leur complexité, il faudra prévoir financements et échéanciers ».
Ludovic LE SIGNOR. 23 novembre 2011.
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