Entre terre et mer Le Blog de Michaël Quernez

Brest et Quimper à trois heures de Paris !

Les élus bretons, réunis aujourd’hui à Rennes au sein de la Conférence territoriale (B16), réaffirment leur engagement commun pour mettre la pointe bretonne à 3 heures de Paris.

Le Gouvernement a souhaité confier à Philippe Duron, président de la commission « Mobilité 21 » le soin de hiérarchiser les priorités en matière d’infrastructures terrestres.

Alors même que les auditions de la commission se poursuivent, les annonces du Premier Ministre concernant les infrastructures « métro » du Grand Paris entretiennent l’idée d’un traitement particulier pour la Région-capitale.

La Bretagne a toujours défendu l’idée d’un Grand Ouest connecté aux principaux centres de décisions dans un objectif d’égalité.

Aujourd’hui, plus que jamais, lutter contre notre périphéricité est une bataille stratégique pour l’économie régionale.

Les élus bretons demandent donc que soit respecté le calendrier de la nouvelle stratégie nationale d’aménagement du territoire et de transport et que soit confirmé l’objectif d’atteindre une durée de 3 heures pour la desserte de Brest et de Quimper depuis Paris.

Antigone Z : il a quitté Douarnenez

Photo Le Télégramme

Le cargo Antigone Z était immobilisé à Douarnenez depuis le 3 avril 2012, date à laquelle les 10 membres de l’équipage russo-lituanien sont entrés en grève pour réclamer à l’armateur le règlement de leurs salaires impayés depuis 11 mois.

Une juste revendication ! C'est le moins que l'on puisse dire.

(L’Antigone Z était arrivé à Douarnenez pour embarquer une cargaison de chinchards et de harengs congelés à destination d’Alexandrie en Egypte).

Notre première priorité aura été de trouver une issue sociale favorable aux marins. La Fédération internationale des ouvriers du transport et l’association Mor Glaz s'est mobilisée à cet effet pour obtenir le paiement des salaires de l’équipage. Un accord a été finalement obtenu entre l’affréteur et les 10 membres de l’équipage qui ont reçu 186 792 euros d’arriérés de salaire et 11 000 euros au titre des frais de rapatriement.

L’équipage est rentré chez lui et l’entreprise Makfroid a récupéré sa cargaison.

Après avoir fait l’objet de 2 saisies conservatoires sur le gazole et sur la cargaison, l’Antigone Z a été placé en détention administrative par le centre de sécurité des navires, empêchant son déplacement en l’état.

Refusant de se substituer au propriétaire du navire défaillant pour le gardiennage et l’entretien du navire, le Conseil général, garant de la sécurité des infrastructures portuaires, a saisi le Tribunal de Grande Instance de Quimper pour demander le déplacement du navire vers le port de Brest.

Pour le Conseil général, l’immobilisation de l’Antigone Z dans le port du Rosmeur ne pouvait en effet constituer une solution satisfaisante quant à la sécurité des usagers, des riverains du port et des acteurs économiques présents sur le site. L’autorisation lui a été accordée le 14 décembre 2012.

Le Conseil général a parallèlement engagé des démarches auprès du Conseil régional de Bretagne pour que le port de Brest puisse accueillir le navire. Le port de Brest présente en effet les caractéristiques nécessaires pour accueillir l’Antigone Z dans des conditions normales au regard de la sécurité des personnes, des biens et de la sauvegarde du milieu naturel environnant.

Le Conseil régional a donné son accord au Conseil général. Conformément aux instructions du centre de sécurité des navires, le Conseil général a pris les précautions nécessaires pour mettre le navire en conformité avec la résolution A-765 (18) de l’OMI. 

Un temps envisagé au mois de janvier, le déplacement du navire n’a pu être effectué plus tôt en raison des mauvaises conditions météorologiques des dernières semaines.

L’Antigone Z a ainsi quitté les quais du port départemental de Douarnenez le jeudi 28 février vers 10 heures. Le transfert a été opéré par un remorqueur de la société Boluda basée à Brest.. 

Quant à l’avenir, le Conseil général du Finistère entend se placer au rang des créanciers en demandant la saisie du navire afin d’obtenir de l’armateur le remboursement des frais engagés (près de 47 000 euros) pour assurer la conservation du navire, y compris son remorquage vers le port de Brest.

Et pour ma part, j'entends oeuvrer à la sensibilisation des parlementaires de notre département tant la législation actuelle est inadaptée à de telle situation.

Ils vous attendent...nos héros du Vendée Globe

Concarneau : retour sur l'opération de dragage du Moros

 

Après avoir été port d’intérêt national, la propriété du port de Concarneau a été transférée au Conseil général du Finistère en 2007.

Du fait de l’absence d’entretien, le port nécessitait des investissements importants en termes de dragage notamment, puisqu’aucune opération n’avait été réalisée depuis 1993.

Afin de lutter contre l’envasement du port du Moros, le Conseil général a décidé d’agir rapidement pour préserver et conforter cet outil indispensable aux secteurs de la pêche, de la construction et de la réparation navale.

Pour en savoir plus : ici.

 

L'invité d'Hubert Coudurier : l'émission du 13 février

Economie, emploi, tourisme, avenir des Départements...

Décentralisation : les Départements de France au coeur de la réforme

 

Le président de l’ADF, Claudy LEBRETON, a réuni les présidentes et les présidents des départements de France jeudi dernier dans les locaux de l’ADF pour un séminaire sur le projet de loi de décentralisation élaboré par le gouvernement après un long temps de discussion et de négociation avec les associations représentantes des élus de France. Cette séance de travail, voulu par le Bureau de l’association, fut d’une grande richesse.

Les départements mobilisent chaque année 34 milliards d’euros pour assurer totalement la cohésion sociale dans notre pays dont 14 milliards pour financer très majoritairement les trois allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA).

Leur action, déterminante au service des solidarités, assure également le soutien à plus d’un million d’emplois dans le secteur médico-social (services d’accompagnement à domicile, établissement d’accueil pour les personnes âgées et handicapées).

A cette occasion, les présidentes et présidents ont affirmé leur volonté d’agir pour le développement des entreprises dans le cadre des schémas régionaux comme cela se pratique déjà depuis des années. Ils sont notamment les principaux financeurs de l’économie sociale et solidaire (ESS), secteur dont les très nombreux emplois sont non délocalisables.

Leur action quotidienne dans le soutien aux petites et moyennes entreprises, à l’artisanat ou dans le secteur du tourisme est aujourd’hui indispensable pour l’aménagement et l’équilibre de nos territoires. Couper ce lien serait une erreur.

Les présidentes et présidents demandent une définition précise du « chef de filât » des départements en matière de développement social, local et rural que la loi entend leur confier. En effet, le département doit être clairement reconnu comme la collectivité référente en matière de solidarités humaines et territoriales. Dans le projet de loi, c’est une avancée incontestable que nous approuvons.

Dans cette perspective, la création – en lien avec l’Etat – d’un schéma d’amélioration de l’accessibilité des services au public constituera un progrès majeur pour nos concitoyens.

L’Assemblée des départements de France prendra toute sa place dans le travail de négociation mené actuellement par le gouvernement sur cette grande réforme structurelle dont l’objectif principal est bien d’améliorer l’efficience de l’action publique locale dans la lutte contre le chômage et pour l’emploi.

Le président Claudy LEBRETON estime que ce projet de loi mérite d’être enrichi et il est convaincu que le Parlement veillera à ce que les départements aient leur juste place dans le domaine de l’action publique mis en oeuvre par les collectivités territoriales.

CKCQ : cette fois c'est la bonne ?

C'est tout du moins ce que nous pouvons espérer.

Ce lundi, une énième proposition vient en effet d'être faîte par le Président de la Cocopaq au maire de Quimperlé et à sa première adjointe.

Puis validée par le bureau de la Cocopaq.

Une proposition qui a au moins le mérite de la simplicité et de la clarté. A la Cocopaq la charge de la base nautique. A la ville de Quimperlé la voirie.

Je m'en félicite. C'est d'ailleurs au regard de ce principe de répartition des compétences que nous avions conduits, lorsque je présidais la Cocopaq, les projets de centres de loisirs de Kermec en Tréméven, des petites salles à Moëlan sur mer et de la piscine Aquapaq à Kergoaler Quimperlé.

C'est d'ailleurs ces principes simples que je me suis permis d'évoquer la semaine passée avec ces derniers, à l'issue du conseil municipal mercredi soir avec Mme Favennec, avec le Président Nicolas Morvan vendredi matin, et enfin samedi matin avec le maire.

C'est tout du moins ce que nous pouvons espérer disais-je... Car bien malin sait vraiment ce que le
maire de Quimperlé nous réserve finalement. Son silence peut inquiéter.

L'expression d'un nouveau désaccord ? Je n'ose l'imaginer. Il en va je crois cette fois de l'avenir de ce club. De sa survie.

C'est en ces termes que le Président du CKCQ, qui a alerté ces derniers jours les élus locaux par courrier, évoque en effet la situation en présence. Ce qu'il m'a réaffirmé lors de récentes conversations téléphoniques.

Chacun sait que je n'ai pas réussi à conduire à bon port lorsque je Présidais la Cocopaq ce projet, m'étant heurté à des conservatismes d'élus de l'époque.

Cette fois nous n'avons plus le droit d'échouer, de désespérer ces bénévoles.

Légalement la réponse viendra le 6 mars lors du prochain Conseil municipal.

Mais il me semble que par respect pour le CKCQ, son histoire, ses présidents successifs qui se  battent depuis vingt ans pour réaliser ce projet de nouvelle base, une réponse ferme et définitive pourrait être donnée par le maire. Maintenant et aujourd'hui !

C'est le vœu que j'exprime. En tant qu'élu de Quimperlé. Mais aussi en tant que Conseiller général qui a œuvré pour que dans le cadre du Contrat de territoire l'aide du Département pour ce projet de base nautique soit doublée. (180 000 euros sur un budget prévisionnel de 900 000 euros).

Ce qui a été fait.

 

Dragage des ports de Loctudy et Lesconil : agir pour l'avenir

La mer et le littoral sont caractéristiques de l’identité du Finistère et contribuent fortement au développement de l’économie et de l’attractivité de notre département.

Aussi, le Conseil général agit avec ambition pour mieux valoriser cet atout, organiser au mieux les différents usages et préserver ce cadre exceptionnel.

Dans ce cadre, les ports de Loctudy et de Plobalannec-Lesconil vont connaître, après ceux de Concarneau et du Guilvinec, des opérations de dragage réalisées par le Conseil général et les deux communes.

Elles sont rendues nécessaires par un ensablement et un envasement continus et permettront, grâce à l’enlèvement des sédiments qui se sont déposés et provoquent ces phénomènes, de rétablir les profondeurs d’eau, de restaurer la sécurité et de retrouver des conditions d’exploitation portuaires normales.

Elles se dérouleront en 3 étapes : la récupération, le lavage, le tri et le stockage des macrodéchets seront suivis du dragage mécanique à l’aide d’une pelle installée sur un ponton, les sédiments récoltés étant traités par immersion pour les non pollués, utilisés afin de conforter les dunes du Treustel à Combrit pour les non pollués valorisables et stockés sur le site de Ty Coq pour les pollués non dangereux, dans des conditions d’étanchéité et de sécurité optimales.

Pour mener au mieux ces opérations de dragage, j'ai présidé mercredi dernier avec le concours de mon collègue Raynald Tanter, le premier comité d’information et de suivi regroupant les partenaires institutionnels, l’ensemble des acteurs de la mer et des associations de l’environnement.

Il devrait permettre comme pour l'opération concarnoise de dragage du bassin du Moros d’apporter tout au long des travaux une bonne information à tous sur l’état d’avancement et le respect des mesures de suivi mises en place pour garantir l’exemplarité des opérations de dragage.

Un premier comité de suivi qui fut très utile avant de commencer un chantier qui sera difficile et long.

Vous pourrez trouver une présentation plus complète des opérations de dragage des ports de Loctudy et de Plobannalec-Lesconil dans le dossier de presse en cliquant ici.

Séance plénière du Conseil général : le discours de Pierre Maille

Vous pouvez prendre connaissance sur ce lien du discours d'ouverture de Pierre MAILLE,  lors de notre séance budgétaire de vendredi dernier. Pour un budget 2013 ambitieux et solidaire.

Un budget pour préparer l'avenir du Finistère

Mon collègue Roger MELLOUET, vice-président du Conseil général et président de la commission « finances, évaluation et service public départemental », a présenté devant l’Assemblée départementale vendredi derdier le projet de budget pour l’année 2013, équilibré en dépenses et en recettes à plus d’1 milliard €.

 Dans un contexte où les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales sont passées de la défiance et de la stigmatisation à la sérénité retrouvée et la confiance partagée depuis la victoire de François Hollande à l’élection présidentielle le 6 mai 2012.

 Ce nouvel état d’esprit permet à l’ensemble des partenaires publics d’élaborer un pacte financier pour de nouvelles synergies destinées à améliorer l’action publique dans notre pays et notre département, dans un contexte qui demeure contraint et difficile marqué par la crise économique qui touche durement nombre de Finistériens.

En 2013, grâce à la gestion saine et rigoureuse de la collectivité le Conseil général :

• N'augmente pas les impôts des finistèriens
• limite le recours à la dette pour préserver les générations futures de cette charge, la dette du département étant de 271 € par habitant en Finistère contre 477 en moyenne pour l’ensemble des Conseils généraux en France,
• maîtrise l’évolution des dépenses de fonctionnement à 1,68 % par rapport à 2012,
• porte son effort d’investissement de 134 à 152 millions € pour soutenir l’économie et l’emploi dans notre département, et préparer le Finistère de demain.

L’intégralité de l’intervention de Roger MELLOUET est disponible en cliquant ici et le diaporama projeté avec l’ensemble des données là.