Mars 1947. Naissance à Pontivy.
1978. Anesthésiste à Quimperlé.
5 avril 2014. Conseiller municipal délégué à l'eau et à la lutte contre les inondations.
« Mon métier, ça a toujours été d'être médecin. » « Ma vie, c'est l'intérêt général. »Comment dire mieux que lui son engagement politique ? Quand il était maire de Quimperlé, de 2001 à 2008, Daniel Le Bras a toujours gardé son travail d'anesthésiste à plein-temps, au centre hospitalier de Quimperlé. Subissant parfois un agenda surchargé. Aussi, le faible score du 1er tour des élections municipales, en 2008 (39,44 %) l'a fortement déçu. Découragé, même. « Je n'ai plus eu envie de prendre des responsabilités. J'avais beaucoup donné et pourtant... »
Celui qui a intégré pour la première fois une liste, en 1989, aux côtés de Guy Savin, remonte pourtant sur la scène, en endossant le costume de M. prévention-des-inondations. « La culture du risque, c'est dans mes gênes. Je n'y peux rien... » C'est surtout que le médecin ne sait pas lâcher... En 1978, le Brestois arrive à Quimperlé pour assurer un remplacement en tant qu'anesthésiste. Il n'en repartira jamais. Car « il y avait tout à faire » : mettre en place un service des urgences, « monter une structure hospitalière digne de ce nom ». Pendant un an, il est de garde jour et nuit.
« Ma femme ne m'a jamais reproché mon investissement. Mais c'est sûr que je n'ai pas toujours vu mes enfants grandir. » Ils ne semblent pas lui en vouloir. Sa fille est infirmière, à Nantes. Son fils est interne en radiologie, à Rennes. Retraité depuis 2011, leur père continue à effectuer une garde, deux fois par mois. Il effectue aussi des rapatriements, pour le compte d'une grande compagnie d'assistance française. Il promet de réduire le rythme, un jour prochain.
Angélique CLÉRET.
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