25 mai 1954. Naissance dans les Deux-Sèvres.
1985. Nommé géomètre du cadastre à Quimperlé
5 avril 2014. Élu adjoint à la politique de la Ville (urbanisme, habitat, mobilités) et à l'environnement.
10 mai 1981. François Mitterrand est élu président de la République. Dans sa maison du Pays bigouden, Michel Forget ne peut retenir quelques larmes de joie. Celui qui s'est tôt intéressé à la politique fut de ceux pour lequel Pierre Mendès France était un symbole. « Il a réussi la décolonisation sans qu'il n'y eût de guerre. » Lecteur des biographies de Jean Lacouture - dont celle du chef du Viêt Minh, le révolutionnaire Hô Chi Minh - il n'a « par contre, pas été au bout des trois tomes consacrés au général De Gaulle », sourit-il.
Enfant, il a grandi à Nantes, entouré de cinq frères et soeur nés d'un père maçon et d'une mère au foyer. À 24 ans, il part pour Toulouse, où il entre à l'École nationale du cadastre. Nommé en Finistère, Michel Forget commence un parcours de militant à la CFDT, qui le fait croiser le jeune François Cuillandre, devenu maire de Brest, en 2001. « C'est le travail qui m'a fait venir dans le pays de Quimperlé », à la faveur d'une mutation, en 1985. Il s'installe dans la ville centre, avec sa femme et leurs trois enfants.
En 2001, il est élu adjoint, dans l'équipe de Daniel Le Bras, et demande sa mutation professionnelle dans le Morbihan. Les Quimperlois lui doivent notamment un gros travail de lutte contre les inondations : cinq millions d'euros investis. De ses six dernières années passées dans l'opposition, il retient surtout sa participation à l'élaboration d'un Plan local d'urbanisme (Plu). C'est peu dire que le géomètre connaît bien la propriété foncière du territoire.
Angélique CLÉRET.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.