Depuis de nombreuses semaines maintenant le Groupe Doux, premier producteur européen de volaille et de produits élaborés à base de volaille, est confronté à une crise sans précédent.
Demain, le Tribunal de Commerce de Quimper examinera les offres de reprises et de continuation en présence. Lourde responsabilité tant les enjeux industriels et sociaux sont grands.
Des offres qui doivent : "soutenir un projet industriel viable, le maintien d'un maximum d'emplois et engager la nécessaire mutation de l'appareil de production. Pour poser un nouveau modèle économique pour la filière avicole française. Il en va en effet d'une part de notre souveraineté alimentaire".
C'est en ces termes que les ministres Le Foll et Garot ont présenté hier, lors d'une réunion de travail au ministère à laquelle j'ai tenu à participer avec les élus des territoires concernés en France, les conditions énoncées par l'Etat pour accompagner le projet de reprise qui sera retenu.
J'ai tenu pour ma part à insister sur la nécessaire coordination des pouvoirs publis pour prendre en compte au cas par cas les situations des personnes qui malheureusement pourraient être licenciées et qui seront confrontées à des situations sociales extrèmement difficiles.
Et à la particulière attention que nous devons porter au site industriel de Chateaulin qui doit absolument être modernisé pour demeurer compétitif.
Ce que je redirai demain au Préfet lors de l'entrevue que nous aurons avec lui.
Au cours de cette réunion nous avons aussi appris que le site de Quimper Père Dodu faisait partie de l'offre de reprise coordonnée de Sofiprotéol.
Demain, avec mes collègues élus du Conseil général et répondant ainsi à l'appel des élus des Pays de Chateaulin et du Porzay, nous serons présents devant le Tribunal de commerce pour dire notre totale solidarité aux èleveurs, salariés et autres acteurs de la filière avicole et dire notre volonté de contribuer à un nouvel avenir pour celle-ci.
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