Décentralisation à la mode finistérienne : un pour tous, tous pour un !
Les conseils généraux sont passés tout prêt de la potence institutionnelle à l’occasion du débat qui a précédé la réforme territoriale de décembre 2010.
Il n’en a finalement rien été même si le fait métropolitain affirmé dans cette réforme constitue une concurrence objective.
Pierre MAILLE, Président du Conseil général du Finistère, a bien compris qu’il ne fallait pas se contenter d’un « ouf » de soulagement.
En septembre 2011, il a confié à Michaël QUERNEZ, Vice-Président du Conseil général, une mission sur l’avenir des départements en Bretagne. Après avoir été présenté début mars aux conseillers généraux, ce rapport a été au cœur d’une journée consacrée à la décentralisation, en ce début de semaine, à Brest.
Sans surprise, le département a tout sa place en Bretagne au sein d’une coopération renforcée entre les différents niveaux institutionnels. La conférence des exécutifs bretons, le B 15 devenu B16 depuis l’entrée de Concarneau agglomération, est un outil partenarial de cohérence des politiques publiques. Elle a été mise en place par la Région et regroupe la Région, les conseils généraux et les grandes agglomérations bretonnes.
Dans la proposition finistérienne, ce B16 serait formalisé comme le lieu où doivent se prendre les grandes décisions qui impactent le territoire. Ce qui est déjà un peu le cas aujourd’hui. Michaël QUERNEZ nous en dit plus.
Retrouver le rapport complet et ses conclusions sur le site du CG 29 :
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