Le département du Finistère paie un lourd tribut à la révision générale des politiques publiques. L’attaque frontale contre l’Education nationale s’est renforcée chaque année depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
La situation est la suivante : des suppressions de poste en augmentation, des remplacements de plus en plus aléatoires, la disparition programmée des RASED, la scolarisation des moins de trois ans réduite à portion congrue, la formation professionnelle en danger.
Une désespérance est visible chez les enseignants soumis à des multiples réformettes - augmentation des congés maladies, fatigabilité, démission après obtention du CAPES - sans bénéficier des moyens adéquats.
La politique menée par le gouvernement montre chaque jour ses paradoxes : la volonté légitime d’accompagner personnellement les élèves dans l’apprentissage du savoir se voit contredite par la baisse rugueuse du nombre des postes d’enseignants. Or, l’école, creuset de notre République, se doit d’être de qualité.
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